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Faits Divers Publié le mardi 28 mai 2013 | APA

3 120 000 fcfa emportés à l’Université Félix Houphouët Boigny (officiel)

© APA Par Atapointe
Braquage à l’université FHB : les éléments du CCDO bouclent le périmètre
Lundi 27 mai 2013, Abidjan. Suite au braquage survenu dans la matinée les éléments du CCDO se sont déployés dans le périmètre de l’université FHB de Cocody.
Abidjan (Côte d’Ivoire) - 3 120 000 fcfa ont été emportés dans l’attaque à main armée perpétrée lundi matin à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, ont annoncé dans la soirée, les autorités universitaires ivoiriennes.

Selon le bilan dressé par le service de la comptabilité de l’Unité de formation et de recherche (UFR) des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université Félix Houphouët Boigny qui a été l’objet de cette attaque, ce sont 3 120 000 fcfa qui ont été emportés contrairement à certaines sources qui annonçaient dans la journée près de 87 millions de fcfa.

Sur les 3 120 000 fcfa, ’’1.560.000F représentent les encaissements de la journée de vendredi 24 mai 2013 et 820 000 fcfa pour les frais de formation’’.
Les frais de soutenance sont évalués à 500 000 fcfa, quand 240.000 fcfa représentent, les frais de fournisseurs.

Ce braquage perpétré par des hommes armés non identifiés, intervient alors que la violence a resurgi sur le campus.

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Ibrahim Bacongo Cissé, a échappé le lundi 13 mai de peu, à un lynchage lors d’une manifestation d’étudiants ivoiriens, qui protestaient contre leurs conditions de scolarité à l’université d’Abidjan.

Plusieurs centaines d’étudiants avaient exprimé leur "ras-le-bol" en manifestant à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan où s’était rendu, leur ministre de tutelle pour un colloque international dédié à la grande chancelière, Henriette Dagri Diabaté.

Aux cris de ‘’Bacongo voleur’’ ou ‘’menteur’’, les étudiants avaient jeté des pierres en direction du ministre et ont été dispersés à l’aide de gaz lacrymogènes par la police.

Les manifestants dénonçaient le manque de salles de cours et de certains équipements, tels que des micros, sur le campus et l’insuffisance du réseau de transport public autour du campus, situé à Cocody, le quartier des ambassadeurs.

Quelques jours plus tard, des violences similaires se sont emparées de l’Unversité Nangui Abrogoua d’Abobo Adjamé au Nord d’Abidjan.

Les universités publiques ivoiriennes ont rouvert en septembre 2012 sous le sceau d’un ‘’départ nouveau’’, après des travaux de rénovation très lourds et très coûteux lancés à la suite de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts. Les travaux ont coûté plus de 110 milliards de fcfa.

L’objectif des nouvelles autorités étaient de débarrasser les campus d’une décennie de tourmente politico-militaire, au cours de laquelle ce temple du savoir est devenu un champ de violences et de trafics en tous genres.

LS/APA
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