ABIDJAN - Les autorités ivoiriennes s'attèlent de plus en plus à prendre les dispositions sécuritaires face aux menaces Djihadistes qui se signalent.
Le ministre ivoirien de l'Intérieur Hamed Bakayoko a ainsi mis à profit le salon international de la défense et de la sécurité pour appeler les uns et les autres à la vigilance.
"Aucun pays de la sous-région n'est à l'abri des violences terroristes", a averti le ministre, insistant sur l'urgence de mutualiser les efforts pour apporter la riposte à ce péril.
"Nous n'avons plus le temps de tergiverser. Nous sommes obligés, en tant qu'Etats, de nous intégrer dans une coopération dynamique pour faire face à la menace. Car, ce qui se passe chez les voisins, est forcément chez nous ou se passera chez nous ", a insisté M. Bakayoko.
AGIR PAR ANTICIPATION
Le ministre de l'Intérieur a lors recommandé une action par anticipation, insistant auprès des autorités civiles et militaires des autres pays de la sous-région tels que le Mali, le Togo, le Bénin, le Burkina Faso et le Libéria.
Pour Hamed Bakayoko, " l'ennemi est de manière permanente en éveil et ne ménage aucun effort pour liguer toutes les forces du mal contre la sécurité des populations".
De l'avis des autorités sécuritaires, l'anticipation doit être observée au niveau des trafics qui sont monnaie courante dans la sous-région.
"On a constaté que les trafiquants d'armes se sont intégrés aux trafiquants de drogues, et ensemble, ces narcotrafiquants se sont eux-mêmes intégrés à tous ces mouvements djihadistes, malgré leurs nuances", a précisé le ministre de l'Intérieur, relevant que ceux-ci représentent une menace nouvelle.
L' ARMÉE EN ALERTE, PLUSIEURS SUSPECTS ARRÊTÉS
L'armée ivoirienne a été mise en alerte face aux menaces terroristes qui pointent du nez, ont indiqué alors les autorités.
A en croire celles-ci, les forces armées ont redoublé d'attention pour dissuader et annihiler l'action de certaines personnes infiltrées.
Lors d'une rencontre, le ministre de l'Intérieur a indiqué que les forces de sécurité ont déjà procédé à des arrestations.
"Plusieurs individus interpellés à Abidjan par la Force de recherche d'action de la police ont avoué que leur objectif est de s'attaquer aux intérêts des occidentaux en Afrique", avait révélé M. Bakayoko.
Le ministre a noté que depuis l'intervention de l'armée française au Nord du Mali, une information persistante faisait état de la présence discrète d'éléments djihadistes à Abidjan.
LA SITUATION AU MALI SUIVIE DE PRES
Tout comme le ministre de l'Intérieur, le président du Parlement ivoirien Guillaume Soro a également fait état de la préoccupation des autorités concernant la question djihadiste.
"Nous suivons avec beaucoup d'attention l'évolution de la situation au Mali, pays avec lequel nous partageons 532 kilomètres de frontière. En tout état de cause, la problématique sécuritaire régionale exige une coopération entre nos Etats pour endiguer ces fléaux", a déclaré M. Soro lors d'une intervention au Parlement européen.
Pour le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, cette attention s'inscrit dans le cadre des priorités du gouvernement au plan de la sécurité intérieure du pays.
Devant les députés européens, Guillaume Soro a ainsi relevé que son pays se doit de relever d'importants défis sécuritaires.
La Côte d'ivoire dont le chef d'Etat est le président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est engagée dans la mission militaire de soutien au Mali à travers un bataillon logistique de plus de 200 soldats.
Dans une vidéo récente, des chefs djhadistes avaient menacé la France et les pays africains qui le soutenaient dans l'opération militaire au nord Mali, après qu'ils eurent revendiqué un attentat perpétré par des kamikazes contre une base stratégique au Niger qui avait fait une vingtaine de morts.
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la grande criminalité, la Côte d'Ivoire a déjà créé plusieurs unités d'élite dont la Force de recherche d'action de la police (FRAP) et la "Force spéciale" qui veillent nuit et jour à la sécurité des populations.
Le ministre ivoirien de l'Intérieur Hamed Bakayoko a ainsi mis à profit le salon international de la défense et de la sécurité pour appeler les uns et les autres à la vigilance.
"Aucun pays de la sous-région n'est à l'abri des violences terroristes", a averti le ministre, insistant sur l'urgence de mutualiser les efforts pour apporter la riposte à ce péril.
"Nous n'avons plus le temps de tergiverser. Nous sommes obligés, en tant qu'Etats, de nous intégrer dans une coopération dynamique pour faire face à la menace. Car, ce qui se passe chez les voisins, est forcément chez nous ou se passera chez nous ", a insisté M. Bakayoko.
AGIR PAR ANTICIPATION
Le ministre de l'Intérieur a lors recommandé une action par anticipation, insistant auprès des autorités civiles et militaires des autres pays de la sous-région tels que le Mali, le Togo, le Bénin, le Burkina Faso et le Libéria.
Pour Hamed Bakayoko, " l'ennemi est de manière permanente en éveil et ne ménage aucun effort pour liguer toutes les forces du mal contre la sécurité des populations".
De l'avis des autorités sécuritaires, l'anticipation doit être observée au niveau des trafics qui sont monnaie courante dans la sous-région.
"On a constaté que les trafiquants d'armes se sont intégrés aux trafiquants de drogues, et ensemble, ces narcotrafiquants se sont eux-mêmes intégrés à tous ces mouvements djihadistes, malgré leurs nuances", a précisé le ministre de l'Intérieur, relevant que ceux-ci représentent une menace nouvelle.
L' ARMÉE EN ALERTE, PLUSIEURS SUSPECTS ARRÊTÉS
L'armée ivoirienne a été mise en alerte face aux menaces terroristes qui pointent du nez, ont indiqué alors les autorités.
A en croire celles-ci, les forces armées ont redoublé d'attention pour dissuader et annihiler l'action de certaines personnes infiltrées.
Lors d'une rencontre, le ministre de l'Intérieur a indiqué que les forces de sécurité ont déjà procédé à des arrestations.
"Plusieurs individus interpellés à Abidjan par la Force de recherche d'action de la police ont avoué que leur objectif est de s'attaquer aux intérêts des occidentaux en Afrique", avait révélé M. Bakayoko.
Le ministre a noté que depuis l'intervention de l'armée française au Nord du Mali, une information persistante faisait état de la présence discrète d'éléments djihadistes à Abidjan.
LA SITUATION AU MALI SUIVIE DE PRES
Tout comme le ministre de l'Intérieur, le président du Parlement ivoirien Guillaume Soro a également fait état de la préoccupation des autorités concernant la question djihadiste.
"Nous suivons avec beaucoup d'attention l'évolution de la situation au Mali, pays avec lequel nous partageons 532 kilomètres de frontière. En tout état de cause, la problématique sécuritaire régionale exige une coopération entre nos Etats pour endiguer ces fléaux", a déclaré M. Soro lors d'une intervention au Parlement européen.
Pour le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, cette attention s'inscrit dans le cadre des priorités du gouvernement au plan de la sécurité intérieure du pays.
Devant les députés européens, Guillaume Soro a ainsi relevé que son pays se doit de relever d'importants défis sécuritaires.
La Côte d'ivoire dont le chef d'Etat est le président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est engagée dans la mission militaire de soutien au Mali à travers un bataillon logistique de plus de 200 soldats.
Dans une vidéo récente, des chefs djhadistes avaient menacé la France et les pays africains qui le soutenaient dans l'opération militaire au nord Mali, après qu'ils eurent revendiqué un attentat perpétré par des kamikazes contre une base stratégique au Niger qui avait fait une vingtaine de morts.
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la grande criminalité, la Côte d'Ivoire a déjà créé plusieurs unités d'élite dont la Force de recherche d'action de la police (FRAP) et la "Force spéciale" qui veillent nuit et jour à la sécurité des populations.