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Société Publié le dimanche 2 juin 2013 | Ministères

Atelier de mise en place de l’observatoire de la charte universitaire ivoirienne de la non-violence : le rapport de synthèse

© Ministères Par DR
28 organisations estudiantines signent une charte universitaire ivoirienne de la non-violence
Dimanche 2 juin 2013, Abidjan. Plusieurs organisations estudiantines de Côte d’Ivoire se sont retrouvées, sous la présidence de Touré Mamadou, Conseiller du Président de la République pour réfléchir sur les voies et moyens de mettre fin à la violence en milieu universitaire.
Du 01 au 02 juin 2013, s’est tenu à l’Hôtel Belle Côte, un séminaire dont l’objectif étaient ; (i) la mise en place d’un cadre pour le respect de la charte universitaire ivoirienne de la non-violence et (ii) l’identification des préoccupations des étudiants.

Ce séminaire placé sous le haut patronage du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a été présidé par Monsieur TOURE Mamadou, Conseiller chargé de la jeunesse et des sports à la présidence de la République.

Le séminaire a enregistré la présence de :
• 16 Syndicats d’étudiants ;
• 17 Associations ;
Issus des cinq universités de Côte d’Ivoire :
• Université Félix Houphouët Boigny à Abidjan;
• Université Nagui Abrogoua à Abidjan ;
• Université Alassane OUATTARA de Bouaké
• Université Pèleforo GON de Korhogo ;
• Université Jean LOROUGNON Guédé de Daloa

Ont été abordés au cours de ce séminaire deux (2) axes :
• Axe 1 : La mise en place de l’observatoire de la charte universitaire ivoirienne de la non –violence ;
• Axe 2 : Les préoccupations des étudiants.

Axe 1 : La mise en place de l’observatoire de la charte universitaire ivoirienne de la non –violence
Cet axe a été abordé en plénière par les participants.

En effet, signé le 21 décembre 2012 à l’amphithéâtre A du district de l’Université Félix Houphouët Boigny, la charte avait pour but d’améliorer la cohabitation entre les étudiants et de promouvoir la non-violence dans les universités.

Mais depuis décembre 2012, l’on assiste à un regain de violence dans les universités en dépit de la signature de cette charte. Le point culminant a été les actes de barbaries perpétrés le 13 mai 2013 à l’université Félix Houphouët Boigny.

Une des faiblesses de cette charte est l’absence d’un instrument pour le suivi de son strict respect par les signataires.

Au cours de cette séance plénière, les étudiants ont condamnés tous les actes de violence perpétrés à l’université Félix Houphouet Boigny et à l’université Nagui Abrogoua.

Aussi, décident-ils de rebaptiser la charte qui s’appellera désormais CHARTE ALHASSANE SALIF N’DIAYE pour la non-violence en milieu universitaire.

Les étudiants souhaitent par la même occasion, la mise en place d’un comité ad’hoc dont les objectifs sont de veiller à l’application des dispositions de la charte pour trois mois et de créer les conditions nécessaires à la mise en place de l’observatoire de la CHARTE ALHASSANE SALIF N’DIAYE. Il a été proposé que le Monsieur le Ministre procède à la nomination du président du comité ad’hoc. Le secrétariat exécutif sera assuré par un étudiant qui doit satisfaire à deux conditions, à savoir ; être régulièrement inscrit dans une université et n’avoir jamais été mêlé à des actes de violences.

Axe 2 : Les préoccupations des étudiants.
L’axe 2 a été traité dans quatre sous-commissions :

Au niveau des préoccupations d’ordre académique, il a été relevé :
• l’incompréhension et le manque de communication sur le système ;
• le sous-équipement (manque de micro, climatisation défaillante, électricité, pas accès au Wifi) ;
• le manque de laboratoire spécialisé en science médicale, bio-science et criminologie.

A cet effet, les étudiants proposent :
• l’explication et la production de supports de vulgarisation sur le système LMD profit des étudiants
• la réparation des installations électriques et l’équipement en matériel de pointe toutes les salles
• la facilitation de l’accès du Wifi aux étudiants (paramétrage des ordinateurs des étudiants)
• la création des laboratoires spécialisés et équipés

Au niveau social, les préoccupations les plus récurrentes sont :
• l’insuffisance des résidences universitaires ;
• le manque de restaurant dans certaines universités ;
• l’irrégularité des paiements des bourses.
Comme solutions, les étudiants proposent :
• l’ouverture des résidences universitaires ;
• l’ouverture d’un restaurant à l’université Nagui Abrogoua ;
• le paiement régulier des bourses d’études.

Au titre de la sécurité dans les universités, les étudiants relèvent :
• des braquages, vols de biens et le non-respect des franchises universitaires, des entrées et sorties incontrôlées
• des agressions entre organisations d’estudiantines et à l’endroit du personnel du l’université ;
• l’absence de sécurité des infrastructures.

Dans ces conditions, les étudiants préconisent :
• L’installation d’un dispositif de sécurité ;
• La fin de l’impunité sous toutes ses formes ;
• L’installation d’anti-vols sur les vitres des bâtiments et l’identification des véhicules qui circulent sur le campus par des macarons.

La vie associative est marquée par :
• La prolifération des associations sur l’espace universitaire depuis la réouverture des universités ;
• La mauvaise gouvernance au sein des associations et syndicats ;
• Le manque de coopération entre les organisations estudiantines.
Les solutions proposées sont :
• La mise en place d’un cadre règlementaire qui régie les associations d’étudiants dans les établissements supérieurs en Côte d’Ivoire ;
• L’amélioration de la gouvernance au sein des organisations d’étudiants ;
• La mise en place d’un cadre d’échanges et de partage d’expériences entre les associations ;
• L’organisation d’élections étudiantes à la prochaine rentrée universitaire afin de déterminer la représentativité des associations d’étudiants.

Dans l’ensemble, les étudiants se sont satisfaits des conditions et du climat de travail qui ont prévalus lors des travaux. C’est pourquoi, ils adressent leurs remerciements à Monsieur le Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA et au Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Monsieur Ibrahim CISSE Bacongo pour avoir permis la tenue de ce séminaire.
Aussi, recommandent-ils la multiplication de ces cadres d’échanges.

Les étudiants remercient particulièrement Monsieur TOURE Mamadou, Conseiller Chargé de la jeunesse et des sports du Président de la République pour sa sollicitude et sa disponibilité. En effet, le Conseiller a maintenu un contact permanent et instauré avec les étudiants pour la résolution de leurs préoccupations.

FAIT A ABIDJAN LE 02 JUIN 2O13
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