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Politique Publié le mardi 4 juin 2013 | APA

Report du verdict de l’audience de confirmation des charges contre Gbagbo

© APA Par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.
La Cour pénale internationale (CPI) a reporté à une date ultérieure le verdict de l’audience de confirmation des charges contre l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, pour permettre à la procureur d’envisager de fournir des preuves supplémentaires ou de mener des enquêtes supplémentaires, a appris APA lundi de source officielle.
‘'Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont besoin d'informations ou d'éléments de preuve supplémentaires de la part du procureur avant de décider de mener un éventuel procès contre l'ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo'', annonce la Cour dans un communiqué.

La même source indique, sans préciser une nouvelle date, que les juges ont ajourné la décision de confirmer ou non les charges contre Laurent Gbagbo.

‘'Ils (les juges) demandent au procureur (Fatou Bensouda) d'envisager de fournir des preuves supplémentaires ou de mener des enquêtes supplémentaires'', conclut le texte.

Le Front populaire ivoirien (FPI) a réclamé mardi la ''relaxe pure et simple'' de Laurent Gbagbo, affirmant que la détention de l'ancien Chef de l'Etat à La Haye est ‘'illégitime, arbitraire et sans fondement juridique''.

Le verdict de l'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo, qui s'est tenue du 19 au 28 février dernier, était prévu pour être connu ce mardi 4 juin.

Cette audience visait à permettre aux juges d'examiner les éléments de preuves rassemblés par l'accusation pour voir s'ils sont suffisamment solides pour permettre la tenue d'un procès.

Il est reproché à M. Gbagbo qui a été transféré à la CPI depuis le 29 novembre 2011, d'avoir été co-auteur indirect de quatre chefs de crimes contre l'humanité, notamment ''meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains''.

Son refus de reconnaitre la victoire de son challenger Alassane Ouattara à l'issue de la présidentielle du 28 novembre 2010, a conduit la Côte d'Ivoire dans une violente crise post électorale, de décembre 2010 à avril 2011, avec plus de 3000 morts.
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