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Politique Publié le samedi 8 juin 2013 | Notre Voie

Djédjé Mady confirme la candidature du Pdci pour 2015

© Notre Voie Par Prisca
Contentieux judiciaire - Alphonse Djédjé Mady donne la position du RHDP
Jeudi 26 août 2010. Abidjan, Maison du parti, à Cocody. Le directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) anime une conférence de presse
Le débat sur une éventuelle candidature du Pdci Rda aux prochaines élections présidentielles en Côte d’Ivoire vient d’enregistrer une voix suffisamment officielle. C’est celle du professeur Alphonse Djedje Mady. Dans une interview accordée mercredi dernier à Fraternité Matin, le secrétaire général du vieux parti, par ailleurs président du directoire du rassemblement des Houphouetiste pour la démocratie et la paix (Rhdp), a levé les équivoques en indiquant que la candidature de son parti à la présidentielle de 2015 est un acte naturel. En effet, invité à se prononcer sur les propos de Kouadio Konan Bertin (Kkb), président de la jeunesse du parti affirmant que le Pdci aura un candidat à l’élection présidentielle de 2015, voici la réponse donnée par Djédjé : « Par essence, un parti politique est une association dont le but est de conquérir le pouvoir d’Etat par les voies démocratiques quand on est dans un système censé être démocratique comme en Côte d’Ivoire. Ce qui devrait interpeller les gens, c’est lorsqu’un parti n’a pas de candidat ». Ces propos complètent ceux de KKB qui affirmait récemment que le parti doyen aura un candidat à la présidentielle de 2015. Comme pour marquer cette convergence de vue, le secrétaire général a indiqué que les sorties du premier responsable de la jeunesse de son parti participe de « l’expression démocratique » et constitue « un signe de vitalité du Pdci ». A ceux qui rêvent d’une candidature unique au Rhdp en multipliant les intrigues de tout genre, le professeur Djedjé Mady a rappelé les closes de l’alliance des Houphouetistes. «Au niveau du Rhdp, au premier tour de l’élection présidentielle, chaque parti est libre d’avoir un candidat. Au second tour, on soutient le parti le mieux placé…Pour le moment, c’est cet accord qui nous lie » soutient le président du directoire du Pdci qui rappelle à toutes fins utiles que le Pdci n’est pas au pouvoir mais plutôt dans une alliance au pouvoir.

Jean Khalil Sella
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