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Société Publié le samedi 8 juin 2013 | Le Patriote

BOUAKE - Université Alassane Ouattara : Les enseignants chercheurs menacent de paralyser les cours

Au cours d’une conférence de presse prononcée il y a quelques jours, au campus 2 de Bouaké, par le professeur Roger Tro Deho, secrétaire de la section de la coordination nationale des enseignants chercheurs et chercheurs, depuis six ans, l’Etat de Côte d’Ivoire reste devoir 1,276 milliards de francs aux chercheurs. Somme consécutive aux primes de recherches. A cela, s’ajoutent les montants des honoraires complémentaires du premier semestre de l’année académique et les primes de recherche de juin. Selon le conférencier, toutes les actions et démarches entreprises auprès des autorités compétentes n’ont rien donné. « Nous avons tout fait, tout entrepris. Nous avons emprunté toutes les voies dans le calme et la discrétion pour rentrer dans nos fonds. Mais jusqu’à ce jour, notre horizon est encore à l’horizon parce que le conseil de gestion n’a pas encore rencontré la ministre de l’Economie et des Finances », a fait savoir Pr. Troh Deho. Pour le secrétaire de la section Bouaké de la CNEC, les enseignants de l’université Alassane Ouattara de Bouaké ont fait preuve de « patience et surtout de sacrifice » en travaillant dans des conditions difficiles liées à l’inexistence de matériel didactique, de ressource humaine. Au regard du mutisme observé par les décideurs, les enseignants i projettent une grève. Aussi ont-ils pris des résolutions. Qui se résument au système LMD (Licence-Master-Doctorat). Au dire du conférencier, si le système LMD est enseigné, apprendre et évaluer autrement, alors l’Etat de Côte d’Ivoire doit traiter et payer autrement les enseignants. Ils acceptent de faire les sacrifices qu’il faut pour aider à la renaissance de l’université. Mais sur la question, les chercheurs " refusent d’être eux-mêmes sacrifiés". Les enseignants chercheurs exigent les paiements de 1,276 milliards, des heures complémentaires du premier semestre de 2012-2013 et la prime de recherche de juin. Si rien n’est fait d’ici là, la section de la CNEC Bouaké, selon conférencier, Troh Roger Deho " se réserve le droit d’utiliser tous les moyens légaux pour se faire payer" .

Coulibaly Souleymane,correspondant
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