Bouaké - Le Réseau ivoirien des communicateurs amis des enfants (RICAE) a initié à Bouaké un atelier de renforcement de capacités dans la lutte contre le travail des enfants à l'intention des journalistes et correspondants de presse, animateurs de radio des zones centre et nord.
L'atelier de deux jours (jeudi et vendredi) s'inscrit dans le cadre d'une campagne de sensibilisation et de formation des acteurs de la communication sur les pires formes de travail des enfants.
Il a réuni 35 journalistes, correspondants de presse et animateurs de radio issus des localités de Korhogo, Ferkessédougou, Dabakala, Katiola, Niakaramadougou, Bouaké et Djébonoua.
L'objectif est d'expliquer tous les aspects, les mécanismes et les effets néfastes du fléau en vue d'une véritable prise de conscience des dangers et d'une adhésion de tous les acteurs des médias à une déclaration conjointe sur leur engagement.
Il s'agit aussi de maximiser le rôle de la presse dans la lutte et l'exploitation économique et les pires formes de travail des enfants, a expliqué le vice-président du RICAE, Modeste Koné.
Le formateur du RICAE, Zah Bi, a alors instruit les journalistes et acteurs locaux des médias sur les notions d'exploitation économique, de travail et de pires formes de travail des enfants, ainsi que sur les instruments juridiques nationaux et internationaux protecteurs des enfants en la matière.
La Chargée de projets du RICAE, Mlle Julienne Ligué, a présenté la charte professionnelle de la presse et les conditions de participation aux prix RICAE/BIT.
Le travail des enfants renvoie à la présence des mineurs dans les activités de production économique, nuisibles à leur santé, à leur intégrité physique et morale. Il s'agit aussi des activités qui privent les enfants de moins de 18 ans de leur enfance et de leurs opportunités de suivre un cursus scolaire.
Les pires formes de travail sont constatées dans des activités telles que l'exploitation sexuelle, le trafic de drogue ou l'utilisation des enfants dans des conflits armés, "inadmissibles à leur âge et dangereuses pour leur vie", explique-t-on.
Selon l'Organisation internationale du travail (OIT), en 2004, sur près de 218 millions d'enfants travailleurs, 126 millions effectuaient des travaux dangereux.
L'Afrique de l'ouest dont l'économie est essentiellement basée sur l'agriculture est fortement touchée par ce fléau.
En Côte d'Ivoire, 25% d'enfants de 5 à 17 ans sont économiquement actifs, évoque-t-on.
Nam/kkp/kp
L'atelier de deux jours (jeudi et vendredi) s'inscrit dans le cadre d'une campagne de sensibilisation et de formation des acteurs de la communication sur les pires formes de travail des enfants.
Il a réuni 35 journalistes, correspondants de presse et animateurs de radio issus des localités de Korhogo, Ferkessédougou, Dabakala, Katiola, Niakaramadougou, Bouaké et Djébonoua.
L'objectif est d'expliquer tous les aspects, les mécanismes et les effets néfastes du fléau en vue d'une véritable prise de conscience des dangers et d'une adhésion de tous les acteurs des médias à une déclaration conjointe sur leur engagement.
Il s'agit aussi de maximiser le rôle de la presse dans la lutte et l'exploitation économique et les pires formes de travail des enfants, a expliqué le vice-président du RICAE, Modeste Koné.
Le formateur du RICAE, Zah Bi, a alors instruit les journalistes et acteurs locaux des médias sur les notions d'exploitation économique, de travail et de pires formes de travail des enfants, ainsi que sur les instruments juridiques nationaux et internationaux protecteurs des enfants en la matière.
La Chargée de projets du RICAE, Mlle Julienne Ligué, a présenté la charte professionnelle de la presse et les conditions de participation aux prix RICAE/BIT.
Le travail des enfants renvoie à la présence des mineurs dans les activités de production économique, nuisibles à leur santé, à leur intégrité physique et morale. Il s'agit aussi des activités qui privent les enfants de moins de 18 ans de leur enfance et de leurs opportunités de suivre un cursus scolaire.
Les pires formes de travail sont constatées dans des activités telles que l'exploitation sexuelle, le trafic de drogue ou l'utilisation des enfants dans des conflits armés, "inadmissibles à leur âge et dangereuses pour leur vie", explique-t-on.
Selon l'Organisation internationale du travail (OIT), en 2004, sur près de 218 millions d'enfants travailleurs, 126 millions effectuaient des travaux dangereux.
L'Afrique de l'ouest dont l'économie est essentiellement basée sur l'agriculture est fortement touchée par ce fléau.
En Côte d'Ivoire, 25% d'enfants de 5 à 17 ans sont économiquement actifs, évoque-t-on.
Nam/kkp/kp
