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Politique Publié le lundi 10 juin 2013 | L’Hebdo Ivoirien

Réconciliation nationale: La solution du Cojep

« Aucun sacrifice n’est de trop, parce que la paix est un gage pour toute nation en vue de son développement ». Tels sont, en substance, les propos d’Eric Bayala, le Secrétaire national à la communication du Congrès pour la justice et l’égalité des peuples, au cours d’une conférence de presse qu’il a animé, hier mercredi 05 juin à l’espace du Baron à Yopougon. Au cours de cet échange avec les journalistes, le conférencier est longuement revenu sur la nécessité pour les populations ivoiriennes d’aller à la paix. « Malgré la volonté des autorités d’aller à la paix, il continue d’exister un couac », a-t-il indiqué. Selon lui, en effet, cette volonté des autorités est malheureusement ralentie par la catégorisation des Ivoiriens en deux grands groupes, Rhdp et Lmp. Catégorisation qui, selon Eric Bayala, continue de creuser le fossé de la méfiance entre ces deux camps. Et pourtant, la nécessité d’impliquer tous les fils et filles dans l’édification de la Côte d’Ivoire s’impose. A juste titre, le Cojep propose que soit décrétée une amnistie générale en faveur de toutes les personnes accusées d’avoir pris directement part à la crise postélectorale. Toute chose qui, selon Eric Bayala, favorisera la décrispation au plan national, d’autant qu’il donnera l’opportunité aux pro-Ouattara de ne pas être inquiétés avec la levée des scellés de la Cour pénale internationale contre certaines autorités de l’actuel pouvoir. Pour ce faire, le Congrès procédera, très prochainement au lancement officiel d’une tournée de sensibilisation, en vue d’expliquer le bien fondé de cette loi d’amnistie. « L’objectif de cette initiative est de donner un signal fort de ce que la jeunesse ivoirienne est prête pour la paix et la réconciliation », a estimé le Secrétaire national du Cojep chargé de la communication. Selon lui, la tournée de sensibilisation que son parti initie, s’articulera autour du thème suivant : ‘’Le Cojep dit oui à l’amnistie générale pour une Côte d’Ivoire réconciliée’’. Bien entendu, cette formation politique ne saurait réussir cette démarche en dehors des autres partis politiques. C’est sûrement ce qui justifie sa démarche de rapprochement des mouvements de jeunesse des principaux partis politiques ivoiriens. Notamment, le Rassemblement des républicains, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire, le Front populaire ivoirien pour ne cite que ceux-là. A travers cette caravane, Eric Bayala a indiqué que la jeunesse souhaiterait jouer pleinement son rôle dans l’édification de la Côte d’Ivoire moderne. Car, selon lui, la jeunesse a payé le plus lourd tribut des crises successives que le pays a connues, dont le couronnement a été la crise postélectorale et son corollaire d’arrestations massives constituées en grande partie de jeunes.

« Chacun veut aller à la paix, mais personne ne pose d’actes dans ce sens », a regretté le Secrétaire national à la communication du Congrès pour la justice et l’égalité des peuples. Selon lui, l’occasion de la caravane de sensibilisation sera de fédérer toutes les sensibilités politiques pour demander la loi d’amnistie au Président Alassane Ouattara. D’autant plus que, pour lui, la réconciliation nationale dépend de cette nécessité. C’est pourquoi, il a lancé un vibrant appel à tous les jeunes ivoiriens de s’approprier cette volonté. « Il nous appartient de ne pas trahir l’héritage de paix que nos aînés nous ont légué », a-t-il insisté. Poursuivant, il a ajouté que les jeunes ivoiriens n’ont pas droit à l’erreur. Se prononçant sur la dissidence créée par le courant conduit par Bli Roslin, Eric Bayala s’est voulu rassurant. En effet, selon lui, il a reconnu que Bli Roslin faisait partie du Bureau national du Cojep version Congrès de la jeunesse patriotique, lorsque cette organisation représentait un mouvement de pression sur le pouvoir. Mais depuis, il a estimé que beaucoup d’eau a coulé sous le pont. D’autant que, lorsque le Cojep est devenu un parti politique, avec sa nouvelle dénomination de Congrès pour la justice et l’égalité des peuples, le sieur Bli ne fait plus partie du Bureau exécutif, encore moins du Conseil politique. A ce titre, il a estimé que celui-ci ne pouvait plus se prononcer en son nom. Dès lors, il a prévenu que Bli Roslin s’exposait à des poursuites judiciaires s’il continuait dans sa démarche. Mieux, il a indiqué avoir la caution du Président Charles Blé Goudé qui, par la voix de son épouse, a renouvelé son soutien au Cojep que dirige Joël Poté, le Président intérimaire. Il faut noter qu’au cours de la conférence qu’il animait, Eric Bayala a bénéficié du soutien de plusieurs mouvements de jeunesse dont, Djokohi Dago Landry qui représentait l’Union des jeunes du Cojep, et Fabrice Désiré Oupoh, président de la Jeunesse africaine de soutien aux actions de Charles Blé Goudé.

Abdoul-Kader Soumahoro
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