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Société Publié le mardi 11 juin 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Occupation illégale de biens publics et privés / Hamed Bakayoko prévient : ‘‘Dans trois mois, on pourra dire que cette question est complètement traitée’’

L’opération de déguerpissement de tous les occupants de sites privés et publics entre dans sa phase active à travers l’ouverture, le lundi 10 juin 2013 au Plateau, d’un atelier de validation du programme de libération de ces sites. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité qui a ouvert cet atelier et le ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense, ont insisté sur le déroulement paisible de cette opération qui vise à normaliser la vie en Côte d’Ivoire, après la crise postélectorale. «La crise postélectorale a entraîné des situations anormales, des sites privés et publics sont occupés, il faut les recenser. Il y a des établissements publics, des domiciles privés, dans un esprit méthodique et avec la sensibilisation, je crois que dans trois mois on pourra dire que cette question est complètement traitée (...) Il faut sensibiliser pour ramener les militaires dans les casernes, adresser à l'Autorité de désarmement tous ceux qui sont des démobilisés, qui n'ont pas qualité à retourner dans l'armée et que tout cela se passe dans un esprit sans conflit», a noté Hamed Bakayoko. Ainsi, les occupants des sites privés et publics qui seront identifiés au cours de cet atelier qui prend fin aujourd’hui, mardi 11 juin 2013, auront trois mois pour quitter les lieux. A ce sujet, le ministre Paul Koffi Koffi a fait les précisions suivantes : «Ce qui est important ce n’est pas le délai de trois mois. C’est un processus qui est lancé et nous avons une phase de sensibilisation pour demander à deux types de populations, d’abord ceux qui occupent les sites publics et privés, de prendre toutes les dispositions pour les libérer. Nous n’allons pas utiliser la force, c’est pourquoi nous donnons trois mois aux uns et autres. En ce qui concerne les militaires, ce sont nos hommes, nous allons faire en sorte avec l’état-major, qu’ils rejoignent les casernes. Tous les autres, ceux qui ne sont pas militaires mais qui sont des ex-combattants, l’ADDR va gérer ce dossier avec l’état-major pour les identifier et les insérer dans des programmes. Nous leur demandons de le faire sans a priori, de rejoindre leurs maisons, parce qu’avant d’être sur ces sites, ils avaient des domiciles. Qu’ils rejoignent leurs domiciles pour laisser les propriétaires récupérer leurs biens. Après cette phase de sensibilisation, nous allons lancer l’opération proprement dite, en donnant une date butoir au bout de laquelle nous ferons l’évaluation pour voir si les uns et les autres ont obtempéré», a indiqué le ministre en charge de la Défense. C’est après cette période d’évaluation que l’Etat passera à la phase de répression. «L’idée c’est d’amener les uns et les autres à comprendre et à adhérer sans pressions extérieures (…) Pour les propriétaires, il s’agit de leur demander de venir prouver que c’est bien leur maison. Nous allons leur demander de venir déposer des requêtes avec des justificatifs que nous allons rassembler pour constituer un fichier pour nous assurer après que ces maisons ont été effectivement libérées», a-t-il dit. Olivier Dion
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