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Politique Publié le mercredi 12 juin 2013 | Partis Politiques

Succession de Bédié à la tête du PCI-RDA / Les Bédiéistes de 2000 se prononcent : « La succession du Président Bédié à la tête du PDCI-RDA est un enjeu du XIIe Congrès »

© Partis Politiques Par Didier Assoumou
Bureau politique du PDCI-RDA à la Maison du parti à Cocody
Jeudi 23 mai 2013, Abidjan. Le PDCI-RDA tient un bureau politique, au siège du parti, sous la présidence du président Henri Konan Bédié.
Depuis que l’on a annoncé la tenue du XIIe Congrès du PDCI-RDA, nombre de nos militants nous annoncent l’apocalypse au cas où par la volonté du plus grand nombre des militants du PDCI-RDA, le Président Henri Konan Bédié serait amené à partir de la Présidence du PDCI-RDA.

Nous avons choisi de réfléchir à haute voix sur la question de la succession du Président Henri Konan Bédié à la tête du PDCI-RDA, pour rappeler à tous les militants du PDCI-RDA qu’il ne sert à rien de s’autocensurer en abordant cette problématique. Il faut donc en débattre ouvertement et publiquement, bien sûr dans le respect de la dignité de chacun et de chacune des militants et militantes pour la raison évidente que « c’est au débat de donner la priorité aux idées sur les questions de personne ».

Tous ceux qui ont pris un peu de leur temps pour comprendre le « Bédiéisme » qui est la philosophie qui consiste à « donner à chacun sa chance », savent que la question de la succession du Président Henri Konan Bédié à la tête du PDCI-RDA ne le gêne en rien. Bien au contraire, le Président Henri Konan Bédié est sûrement agacé par tous ceux qui pensent que le PDCI-RDA sans Henri Konan Bédié comme Président est synonyme d’éclatement du Parti.

Militants et militantes,

Au IVème Congrès du PDCI-RDA, en Septembre 1965, le Père fondateur, le Président Félix Houphouët-Boigny disait et nous citons : « ceux qui doutent de la continuité de notre politique, après notre disparition, jugent vraiment avec légèreté, nos jeunes au bon sens et au réalisme desquels nous faisons pleinement confiance ». Fin de citation.

A ces propos du Président Félix Houphouët-Boigny, voici ce que répondit le Président Henri Konan Bédié, âgé seulement de 31 ans à l’époque, et nous citons : « la continuité de l’action du PDCI-RDA qui vaut honneur et crédit à l’étranger, c’est nous, jeunes ivoiriens, qui prenons l’engagement solennel de la maintenir puisqu’elle est déjà assurée ». Fin de citation.
C’est donc dans la droite ligne de ce que le Président Félix Houphouët-Boigny a dit et de la réponse donnée par le « jeune militant » Henri Konan Bédié au Congrès du PDCI-RDA en 1965, que les militants du PDCI-RDA, toutes générations confondues, doivent aborder en 2013, de façon décomplexée, les questions relatives à la succession du Président Henri Konan Bédié à la tête du PDCI-RDA non seulement dans le cadre des travaux préparatoires du XIIe Congrès du PDCI-RDA, mais aussi tout le temps que durera le Congrès en Octobre 2013.

Au moment où certains cadres du Parti et non des moindres pensent que le retrait du Président Henri Konan Bédié de la Présidence du PDCI-RDA va entraîner l’éclatement du parti, voici ce que pourrait répondre le Président Henri Konan Bédié lui-même, bien sûr en nous appuyant sur une réponse qu’il a donnée à un hebdomadaire international venu l’interroger le 15 mai 1994 à Daoukro sur ce que nous devenions après le départ du Président Félix Houphouët-Boigny de la présidence du PDCI-RDA, et nous citons : « Bien, je pense que les oiseaux de mauvais augure qui entrevoyaient l’apocalypse après le décès du président Houphouët-Boigny en sont pour leur frais. La paix règne ; les ivoiriens sont au travail ; et ils espèrent en l’avenir. La démocratisation de la vie politique qui avait été amorcée se poursuit et se veut désormais plus responsable, plus intègre, plus respectueuse du droit qui garantit l’ordre social. Nous vivons sous le règne de la loi. Le parti dominant, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), dont certains disaient qu’il allait éclater après la disparition de son fondateur, continue son œuvre dans le resserrement des liens entre ses membres et ses militants ». Fin de citation.

Militants et Militantes du PDCI-RDA,

Quand on a entendu et/ou lu ces propos pleins de sagesse et d’espoir de notre actuel Président du PDCI-RDA, le Président Henri Konan Bédié, parlant de l’après Félix Houphouët-Boigny, le Père fondateur du PDCI-RDA, on peut raisonnablement et intelligemment être convaincu que le Président Henri Konan Bédié lui-même ne pense pas un seul instant que si par la simple loi des générations, il était amené à se retirer ou même qu’il se retirait volontier de la Présidence du PDCI-RDA, ce serait l’apocalypse, ou que le parti imploserait, ou volerait en éclats.

Quoi de plus rassurant quand on sait que le Président Henri Konan Bédié lui-même n’hésiterait pas un seul instant à qualifier tous ceux et toutes celles qui agitent la menace de l’éclatement du parti au cas où il prendrait sa retraite méritée après 20 ans de gestion du PDCI-RDA en tant que Président, « d’oiseaux de mauvais augure », comme il l’a fait le 15 mai 1994 à Daoukro parlant de ceux qui voyaient la fin de la marche du PDCI-RDA après le Président Félix Houphouët-Boigny ?

Arrêtons donc de nous faire peur et de faire peur aux militants du PDCI-RDA. A la veille du Congrès de la renaissance du PDCI-RDA après tant d’années de coma profond, nous pensons que les militants du PDCI-RDA ont besoin de sérénité pour envisager leur avenir commun à travers celui du PDCI-RDA, en ne surestimant personne et en ne sous-estimant personne non plus. Pour ceux qui verraient l’apocalypse en cas de retrait du Président Henri Konan Bédié de la tête du Parti, nous demandons de le relire attentivement pour comprendre que lui-même a intégré sa succession dans son action à la tête du Pays et du Parti en ces termes, et nous citons : « ‘il n’est de richesse que d’hommes’. L’une des richesses de la Côte d’Ivoire, c’est ce vivier de cadres bien formés ayant acquis une grande expérience de la gestion publique ». Fin de citation.

En vérité, la plus grande richesse, le plus grand atout dont dispose le PDCI-RDA, même en n’étant pas au pouvoir, c’est son vivier de cadres compétents, capables chacun et chacune de conduire le navire PDCI-RDA, à tout moment et à tout instant, pourvu que la chance et l’opportunité leur soient données par le plus grand nombre de nos militants.

En clair, le PDCI-RDA n’éclatera pas si le Président Henri Konan Bédié faisait valoir ses droits à la retraite et libérait comme l’indiquent nos textes, adoptés sous sa guidance éclairée et avant-gardiste, la Présidence du Parti, après avoir apporté à notre Grande famille, le PDCI-RDA tout ce dont il était capable au cours des 20 dernières années.

A ceux qui l’auraient peut-être oublié, nous les Bédiéistes de 2000, tenons à rappeler que le Bédiéisme, ce n’est pas le culte de la personnalité. Le Bédiéisme est d’ailleurs « insensible à la flatterie ».

Dans tous les cas, qu’on le veuille ou pas, à ceux qui ne le sauraient peut-être pas, ou qui voudraient ruser avec les militants du PDCI-RDA, nous précisons que la succession du Président Henri Konan Bédié a été ouverte depuis le 30 avril 1994. Dès lors qu’il a succédé ce jour-là au Président Félix Houphouët-Boigny, père fondateur du PDCI-RDA, nous avons tous compris qu’après son temps de service à la tête du PDCI-RDA, comme c’est le cas aujourd’hui, sa nécessaire succession incomberait au militant du PDCI-RDA le mieux placé et pas forcement celui que le Président veut, pas forcement celui qui pourrait se prévaloir d’une hypothétique fortune personnelle. Retenons que l’époque des successions arrangées est révolue. Retenons également que toute OPA sur le PDCI-RDA est une entreprise vaine.

Militants et militantes,

Le PDCI-RDA est une Grande famille. On y compte des cadres de valeur, des compétences diverses capables de traverser la succession du Président Henri Konan Bédié à la tête du PDCI-RDA sans que le ciel ne nous tombe dessus, sans que le Parti n’éclate. Nous avons foi en l’avenir de notre Parti sans le président Henri Konan Bédié comme Président du PDCI-RDA pour la simple raison que lui-même n’a jamais cessé de dire que « les grandes familles ne sont unies…que lorsqu’elles traversent une succession » ; parlant de l’après Houphouët-Boigny.

Engageons-nous sans crainte, sans gêne, sans complexe à traverser avec lucidité cette succession qui s’impose d’ailleurs par la loi des générations, et par les textes que le PDCI-RDA s’est librement donné, pour la simple raison que le « bouillonnement des idées » qu’elle va susciter nous protègera, « contre la sclérose, l’indifférence, l’immobilisme, la surdité au monde » dans lesquels le PDCI-RDA, notre Parti s’est malheureusement installé depuis le dernier Congrès d’avril 2002.

Au moment où nous allons à notre troisième Congrès ordinaire et notre Cinquième Congrès aussi bien ordinaires qu’extraordinaires, après la disparition du Père fondateur de notre parti, le Président Félix Houphouët-Boigny, Congrès qui est perçu avec raison d’ailleurs comme le dernier Congrès du Président Henri Konan Bédié en tant que Président du PDCI-RDA, au regard du contexte stratégique national et international et surtout de l’article 35 des Statuts de notre Parti, il nous faut donner au PDCI-RDA, la vraie image « d’un parti d’avant-garde sur le terrain de la démocratie ».

Pourquoi veut-on donc éloigner ou plus précisément, pourquoi est-on tenté d’écarter les militants du PDCI-RDA du chemin que le Président Henri Konan Bédié lui-même a si brillamment tracé en 1996 en ces termes et nous citons : « pour le PDCI, le premier enjeu est d’être un parti d’avant-garde sur le terrain de la démocratie. Nous devons être les premiers à atteindre les frontières nouvelles du développement démocratique, nous devons être le Parti des avancées démocratiques…Nous devons être une démocratie sans frontières. Notre vocation est d’irriguer l’ensemble du pays par un débat démocratique fraternel, et faire en sorte que tous les Ivoiriens soient des citoyens formés et informés, responsabilisés et confiants envers l’Etat républicain, Etat de droit qui les gouverne et qu’ils contrôlent par leurs députés et leurs représentants divers. N’ayons pas peur de la vitalité de la démocratie, faisons-en une arme ». Fin de citation.

C’est fort de cette profession de foi du Président Henri Konan Bédié lui-même que nous pensons sincèrement que les questions relatives à sa succession à la tête du PDCI-RDA doivent être un des enjeux majeurs, si ce n’est le principal, du XIIe Congrès du PDCI-RDA. Nous devons tous aborder cette question dans la courtoisie, dans le respect mutuel, en ne plaçant personne au-dessus du PDCI-RDA, parce que nul ne peut le faire ou prétendre le faire, bien entendu en toute responsabilité, sans état d’âme négatif, sans état d’âme déprimant si nous voulons que le PDCI-RDA parle à nouveau au nom du peuple de Côte d’Ivoire. Nous devons dès maintenant être convaincus que le Président Henri Konan Bédié sait qu’avec ou sans lui à la tête du PDCI-RDA, le PDCI-RDA vivra, vivra et vivra.

Arrêtons donc de faire croire à nos valeureux militants du PDCI-RDA, que sans le Président Henri Konan Bédié comme Président du PDCI-RDA, la marche glorieuse de notre Parti prendra fin. C’est irresponsable de penser ainsi et même de le dire. Dans tous les cas, ce n’est pas l’avis du Président Henri Konan Bédié, ce n’est pas la volonté du Président Henri Konan Bédié, ce n’est pas le souhait du Président Henri Konan Bédié.

Arrêtons donc de faire croire que ceux ou celles des militants du PDCI-RDA qui nourrissent des ambitions légitimes de succéder au Président Henri Konan Bédié à la tête du PDCI-RDA sont des comploteurs. Un Parti n’est-il pas un cadre d’expression d’ambitions plurielles ? Dès lors, quel mal y aurait-il à ce que des militants ou des militantes du PDCI-RDA qui se sentent capables de le faire veuillent succéder au Président Henri Konan Bédié à la tête du Parti au prochain Congrès?

Au moment où certains « oiseaux de mauvais augure » pour reprendre les termes du Président Henri Konan Bédié lui-même, nous annoncent la fin du PDCI-RDA si le Président Henri Konan Bédié n’est pas à la tête du PDCI-RDA, nous suggérons que tous se souviennent qu’au IVe Congrès du PDCI-RDA en 1965, le « jeune militant » Henri Konan Bédié a dit et nous citons : « celui qui entreprend de détruire une œuvre de valeur humaine, [comme le PDCI-RDA], sera, à coup sûr, anéanti par sa propre action ». Fin de citation.
Vive le PDCI-RDA.

Que Dieu bénisse chacun de nous.
Abidjan, le 9 Juin 2013
Les Bédiéistes de 2000.
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