Abidjan - Soixante-quinze pour cent des femmes vivent en dessous du seuil de pauvreté en Côte d'Ivoire, indique le dernier rapport de la Banque mondiale sur la situation des femmes dans le pays.
De ce rapport, il ressort que "75% des femmes vivent en dessous du seuil de pauvreté, surtout en milieu rural ", a déclaré, lundi à Abidjan, le directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d'Ivoire, Madani Tall, au sortir d'une audience avec le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, à qui il a remis un exemplaire de ce rapport.
"Un pays ne peut se développer sans prendre en compte les préoccupations de la moitié importante de sa population constituée par les femmes", a-t-il commenté.
Ce document est le résultat d'une étude menée dans "toutes les régions de la Côte d'Ivoire" depuis le mois de juillet 2012, pour "écouter les femmes et être au fait de leurs attentes", a précisé M. Tall, signalant que la Banque y relève également les difficultés que vivent les femmes, tout en suggérant des solutions et recommandations.
En outre, la Banque mondiale laisse observer que certains facteurs socioculturels qui persistent sont préjudiciables aux filles et aux femmes, notamment "l'excision, les violences conjugales et le déni d'accès à la terre".
Le rapport recommande, entre autres, l'application stricte de la constitution qui consacre l'égalité de tous sans distinction de sexe, d'ethnie et de religion, la reconnaissance et le respect des droits de la femme (droit à l'instruction, droit à l'information, droit à la santé).
Il suggère également l'application des lois et textes contre les discriminations et les violences basées sur le genre, la pleine et entière participation des femmes à la vie politique, sociale, économique et culturelle du pays.
(AIP)
amak/kkp/tm
De ce rapport, il ressort que "75% des femmes vivent en dessous du seuil de pauvreté, surtout en milieu rural ", a déclaré, lundi à Abidjan, le directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d'Ivoire, Madani Tall, au sortir d'une audience avec le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, à qui il a remis un exemplaire de ce rapport.
"Un pays ne peut se développer sans prendre en compte les préoccupations de la moitié importante de sa population constituée par les femmes", a-t-il commenté.
Ce document est le résultat d'une étude menée dans "toutes les régions de la Côte d'Ivoire" depuis le mois de juillet 2012, pour "écouter les femmes et être au fait de leurs attentes", a précisé M. Tall, signalant que la Banque y relève également les difficultés que vivent les femmes, tout en suggérant des solutions et recommandations.
En outre, la Banque mondiale laisse observer que certains facteurs socioculturels qui persistent sont préjudiciables aux filles et aux femmes, notamment "l'excision, les violences conjugales et le déni d'accès à la terre".
Le rapport recommande, entre autres, l'application stricte de la constitution qui consacre l'égalité de tous sans distinction de sexe, d'ethnie et de religion, la reconnaissance et le respect des droits de la femme (droit à l'instruction, droit à l'information, droit à la santé).
Il suggère également l'application des lois et textes contre les discriminations et les violences basées sur le genre, la pleine et entière participation des femmes à la vie politique, sociale, économique et culturelle du pays.
(AIP)
amak/kkp/tm
