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Politique Publié le jeudi 20 juin 2013 | APA

L’audience de confirmation des charges contre les pro-Gbagbo renvoyée au 3 juillet

Abidjan (Côte d’Ivoire) - L’audience de confirmation des charges contre des partisans de l’ex-Chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, a été renvoyée mercredi au 3 juillet prochain, à la demande des avocats de la défense.

Une séance de la Chambre d'accusation s'est tenue mercredi au tribunal du Plateau pour statuer sur le sort des proches de Laurent Gbagbo poursuivis par la justice ivoirienne.

"Le réquisitoire qui contient toutes les charges est long. Ça fait 66 pages", a justifié Me Félix Bobré, qui s'est confié à la presse, au nom du collectif d'avocats des pro-Gbagbo, à la fin de cette audience.

"Nous avons besoin de temps d'étudier le contenu du réquisitoire et rédiger notre mémoire que nous allons déposer", a-t-il expliqué, avant de rassurer que ‘'nous serons prêts avant la fin de ces deux semaines''.


A cette étape de la procédure, il s'agit de confronter les arguments de l'accusation et ceux de la défense pour soit, confirmer les charges et aller au procès ou les infirmer et abandonner les charges qui sont portées.

L'audience s'est tenue à huis clos et n'a enregistré la présence d'aucun de la centaine de prévenus dont certains jouissent d'une liberté provisoire, tandis que d'autres sont en détention dans les prisons du Nord du pays, notamment à Boundiali (extrême Nord), Bouna (Nord-Est), Katiola (Centre-Nord), et Odienné (Nord-Ouest).

Ils sont entre autres accusés de "crimes de guerre, crimes de sang, crimes économiques, troubles à l'ordre public, atteinte à la sûreté de l'Etat et entretien de bandes armées".

Les plus illustres de ces mis en cause sont Simone Ehivet Gbagbo, l'épouse de l'ex-Chef de l'Etat, Affi N'guessan (Président du Front populaire ivoirien), Aké N'gbo (dernier Premier ministre de Laurent Gbagbo), Michel Gbagbo (le fils de M. Gbagbo), ou encore l'ex-gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), Philippe Dacoury-Tabley.

Ces cadres de l'ancien parti au pouvoir, ont été pour la plus part arrêtés le 11 avril 2011, à la fin de la crise postélectorale de novembre 2010 à avril 2011, alors qu'ils étaient avec Laurent Gbagbo, retranché dans son bunker de la résidence présidentielle à Cocody, le quartier chic d'Abidjan.

La crise postélectorale ivoirienne est survenue à la suite d'un contentieux au 2ème tour de l'élection présidentielle organisée le 28 novembre 2010.

Le règlement pacifique de la crise n'ayant pas abouti, les deux camps (Gbagbo et Ouattara) se sont livrés avec leurs soutiens respectifs, à une guerre sanglante et meurtrière qui a coûté la vie à plus de 3000 personnes et causé d'importants dégâts matériels, affaiblissant l'économie nationale.

JBK/ls/APA
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