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Économie Publié le vendredi 28 juin 2013 | APA

Préconisation de la ’’réduction du délai d’instruction’’ des projets pour accélérer la consommation du C2D

APA-Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a préconisé mercerdi, à l’issue des travaux de réflexion sur le contrat de désendettement et de développement (C2D), la ''réduction du délai d’instruction" des projets pour accélérer la consommation des ressources affectées à ce contrat au titre de l’année 2013.

"Le partenaire technique et financier, l'Agence Française de Développement (AFD) mettra en place des mesures diligentes pour réduire considérablement les délais d'instruction des projets et de délivrance des Avis de Non Objection (ANO)", a recommandé le séminaire de réflexion sur le C2D, organisé du lundi au mercredi, dans le centre des affaires de la capitale ivoirienne, par le secrétariat Technique du C2D, en collaboration avec l'agence française de développement (Afd).

La partie ivoirienne s'engage à veiller à ce que les ''Points focaux fassent chaque semaine un point écrit sur l'évolution de la mise en œuvre du C2D, dans leur secteur" respectif.

Le Premier Ministre pour sa part, "tiendra chaque quinzaine une réunion avec tous les ministres concernés par le C2D", a annoncé le directeur de cabinet du Premier ministre, Théophile Ahoua N'doli, qui représentait le Chef du gouvernement, à la clôture de cet important séminaire de réflexion.

L'émissaire de Kablan Duncan, a toutefois, soutenu que les recommandations émises à ces travaux seront "insuffisantes pour consommer le montant global du C2D, soit 1900 milliards de fcfa en 8 à 10 ans".

Il a alors proposé de "passer d'une Aide-Projet à une Aide-Budgétaire ciblée, comme la Banque Mondiale l'a souvent fait".

M. Ahoua N'doli signale que M. Duncan fera officiellement cette proposition au cours des échanges qu'il aura les 7 et le 8 juillet prochains avec Messieurs Yves Charpentier, conseiller financier pour l'Afrique du ministre français de l'Economie et des Finances et Jean-Marc Chataigner, Directeur général adjoint de la Mondialisation au ministère français des Affaires Etrangères.

Le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) a été signé le 1er décembre 2012 à Abidjan. Il s'agit d'un mécanisme d'annulation des créances d'Aide Publique au Développement (APD) à travers un refinancement par dons, des échéances de la dette remboursée par la Côte d'Ivoire.

Ainsi, le montant remboursé par la Côte d'Ivoire lui est reversé sous forme de dons pour le financement de projets sociaux et de développement.

Le premier C2D qui concerne la période 2012-2015, d'un montant de 413,25 milliards fcfa, a été consacré au financement des projets prioritaires dans six secteurs dits de "concentration" et trois secteurs "transversaux" comme l' "Education-Formation-Insertion, la Santé, le Développement rural, et les Etudes et pilotages".

Le secrétariat technique du C2D (ST-C2D) qui a procédé en avril 2013, conjointement avec les ministères techniques, à une réévaluation de la capacité d'absorption des budgets 2013 alloués auxdits ministères, a cependant relevé que "la plupart des projets financés par le C2D sont seulement à la phase d'instruction".

Il faudra qu'ils soient approuvés par le conseil d'administration de l'Agence française de développement (AFD) afin qu'ait lieu le décaissement pour leur exécution.
Les analyses effectuées par le secrétariat Technique indique qu'à "ce rythme d'instruction des projets, uniquement 60% du budget 2013 pourra être consommé" sur les 98,4 milliards de fcfa du C2D prévus pour cette année 2013.

"Or les échéances de dettes de décembre 2012 et d'avril 2013 ont été remboursées et reversées sur le compte spécifique C2D à la BCEAO", confirment les autorités ivoiriennes.

C'est ce qui explique la tenue de ce séminaire de réflexion qui vise à trouver les "pistes d'accélération de la consommation du budget" alloué au contrat de désendettement et de développement pour l'exercice 2013.

Le séminaire a enregistré la participation de plusieurs personnalités politiques ivoiriennes et françaises, des personnes ressources issues de plusieurs institutions et départements ministériels, des délégués du patronat et de la société civile, ainsi que des délégués de l'Ambassade de France.

JBK/ls/APA
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