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Politique Publié le jeudi 11 juillet 2013 | Le Democrate

Ouverture de la 39ème Assemblée parlementaire de la francophonie / Alassane Ouattara : « J’ai toujours voulu un parlement fort »

© Le Democrate Par C I bou T
39ème session de l’assemblée parlementaire de la francophonie : le chef de l’Etat reçoit Abdou Diouf
Mercredi 10 juillet 2013. Abidjan. Le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara a accordé une audience au président de l`Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf
-Comment le Fpi a trahi le chef de l’Etat

Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a procédé hier à l’ouverture de la 39ème Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) à Abidjan en présence de Abdou Diouf et de Guillaume Soro, respectivement Secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.

Dans son allocution, M. Ouattara a salué le choix d’Abidjan pour abriter cette importante rencontre des parlementaires francophones en exprimant sa volonté de construire des institutions fortes en Côte d’Ivoire où 3 députés sur 4 siègent pour la première fois au parlement.

" J’ai toujours voulu un parlement fort", a-t-il déclaré en regrettant que le Front populaire ivoirien (FPI, le parti de Laurent Gbagbo) ait boycotté les élections législatives de décembre 2011. Pour lui, il faut un parlement ’’inclusif’’ lors des prochaines élections.

En meeting le lundi 8 juillet dernier à Korhogo dans l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a invité le FPI à rentrer dans le processus en ayant l’humilité et le courage pour demander pardon aux parents des victimes de la crise post électorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait plus de 3000 morts.

"La Côte d’Ivoire a tourné la page de la crise (...) Elle a renoué avec la paix, la sécurité (...)" a-t-il déclaré en soulignant que son objectif est de faire en sorte que chaque ivoirien puisse bénéficier des fruits de la croissance économique.

Faisant un tour d’horizon des crises dans la sous région ouest africaine, Alassane Ouattara, par ailleurs Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a salué le Mali qui retrouve son unité et qui s’apprête à élire ses dirigeants le 28 juillet prochain.

"Il revient maintenant aux Maliens de mettre en œuvre ces accords", a-t-il ajouté en parlant de l’accord de Ouagadougou. M. Ouattara a dans la foulée rendu un vibrant hommage aux médiateurs, Blaise Compaoré du Burkina Faso et Goodluck Jonathan du Nigeria.

En Guinée Bissau, a-t-il ajouté ’’tous les partis politiques sont tournés vers la tenue des élections prévues en novembre". "Ca été très difficile pour ces deux pays en 2012. Nous voilà au bout du tunnel", a poursuivi le Chef de l’Etat ivoirien.

Auparavant, le Président de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, le burkinabé Appolinaire Soungalo Ouattara et Guillaume Kigbafori Soro, Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire ont salué la tenue de cette rencontre en terre ivoirienne.

Le Secrétaire général de l’OIF, Abdou Diou, a pour sa part salué la paix, l’unité et surtout l’égalité retrouvée entre tous les Ivoiriens grâce à la sagesse et à la perspicacité du Président Alassane Ouattara.

"La Côte d’Ivoire referme les unes après les autres les sombres pages de la crise (...) et s’impose sur la scène internationale", s’est-il réjoui. "La démocratie n’est pas la loi de la majorité mais la protection de la minorité", a conclu Abdou Diouf.

Une séance de distinction dans l’ordre de Grand Croix ou Grand officier de l’Ordre de la Pléiade, Ordre de la francophonie et du dialogue des cultures, a constitué le deuxième temps fort de cette cérémonie d’ouverture.

Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, le Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro et certains de ses homologues ont été distingués ainsi que la Grande Chancelière de la Côte d’Ivoire, Henriette Dragri Diabaté.

Depuis 2005, la Côte d’Ivoire a été suspendue de l’APF, en raison de l’"illégalité" de son parlement qui n’a pas pu être renouvelé à cette date.

Un an après le retour du pays au sein du "parlement des parlements francophones", abriter un tel rendez-vous de cette institution, revêt pour les autorités ivoiriennes, "une marque de confiance" que les députés francophones vouent à la Côte d’Ivoire.

Les travaux qui s’achèvent vendredi marqueront la fin de la 39ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, organisée en terre ivoirienne, 15 ans après l’édition de 1998 qui s’est tenue sur les bords de la lagune Ebrié.

Créée en mai 1967 à Luxembourg sur proposition de l’ex-président sénégalais, Léopold Sedar Senghor, avec le soutien d’un certain nombre de parlementaires francophones, l’APF qui était alors l’Association internationale des parlementaires de langue française (AIPLF), avait pour mission de "défendre la langue française et d’en assurer le rayonnement".

Aujourd’hui, l’APF se charge d’adopter des résolutions sur des sujets intéressant la communauté francophone dans les domaines politique, économique, social et culturel.

Elle collabore avec l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) et également avec l’Onusida.

En marge de ces 39ème assises l’APF, se tient également à Abidjan la sixième édition du parlement francophone des jeunes (PFJ) qui a été créé en septembre 1999, par les chefs d’Etat et Gouvernement de la Francophonie, réunis au sommet de Moncton.

L’objectif principal du PFJ est de réaliser une simulation parlementaire des plus réalistes pour illustrer, avec les nouvelles générations, le modèle de la démocratie parlementaire, et former ainsi de véritables citoyens responsables au sein de l’espace francophone.

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