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Économie Publié le vendredi 12 juillet 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Agriculture / Développement des cultures vivrières : Près de 700 milliards FCFA seront investis sur 8 années

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Le riz est un produit de grande consommation
Un atelier national d’échanges sur le projet de Stratégie nationale de développement des cultures vivrières autres que le riz (SNDCV) s’est clos ce jeudi 11 juillet à Grand-Bassam, apprend-on l’AIP.

La réalisation d’une étude sur la rentabilité et les opportunités des cultures à cibler afin d’atteindre les objectifs de la SNDCV à l’horizon 2020, ont en été les grands axes de ce rendez-vous de 3 jours. Selon Soumaïla Brédoumy, le directeur général des productions et de la sécurité alimentaire, qui a clos l’atelier au nom du ministre de l’Agriculture, le coût global de la mise en œuvre de la stratégie (2012-2020) qui s’élevait à 699,4 milliards FCFA, après les premières estimations, va être réactualisé du fait de l’enrichissement du document de base, au profit des 45 spéculations vivrières autres que le riz. Des recommandations de l’atelier, on retient celles de faire ressortir le caractère saisonnier de l’igname et de la banane dans l’analyse SWOT (ndlr : forces, faiblesses, menaces, opportunités, en Anglais) des spéculations, de trouver le terme approprié à la régionalisation des cultures faisant ressortir l’avantage comparatif d’une spéculation dans une zone donnée en terme d’habitude et pratique culturelle.

L’atelier demande aussi d’inclure le karité dans la stratégie, car la recherche a mis au point une technique de culture de cette plante, de faire ressortir le caractère prioritaire pour l’Etat du secteur vivrier ainsi que la corrélation entre défis et axes stratégiques, de réaliser une étude complémentaire sur la priorisation des produits vivriers afin d’atteindre les objectifs de la Stratégie d’ici 2020. Il a été également recommandé de réfléchir à la mise en place des dispositions idoines pour le financement de l’agriculture à des taux préférentiels (BFA, taux d’intérêt, fonds de garantie…) à l’instar du mécanisme de financement sur l’habitat, et de mettre en place un observatoire de vivriers dont la composition devra faire l’objet d’étude.

FO
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