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Politique Publié le mardi 16 juillet 2013 | Le Patriote

La question du désarmement au goût du jour

La recrudescence des attaques armées des véhicules de transport en commun et des convois officiels dans la partie Nord de la Côte d’Ivoire pose à nouveau avec acuité le sempiternel problème du désarmement, de la mobilisation et surtout de la réinsertion des jeunes qui, à la faveur de la crise ivoirienne, se sont familiarisés avec l’usage d’armes de guerre. En effet, les nombreux assauts meurtriers enregistrés dans cette partie de la Côte d’Ivoire sont attribués à tort ou à raison aux ex-combattants de la zone qui n’ont pu être encore casés. Livrés à l’oisiveté qui est la mère de tous les vices, ces jeunes, selon plusieurs analyses, se servent de leurs armes non rendues aux structures de désarmement pour commettre des actes criminels. Tous les efforts déployés par les autorités pour assurer la sécurité des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire nationale sont chaque jour mis à rude épreuve par les actions de bandes armées qui règnent en maitre sur les routes du Nord de la Côte d’Ivoire. Pratiquement chaque jour, les hommes encagoulés, puissamment armés y font des victimes.

Pourtant, de nombreuses structures ont été mises sur pied, dans le cadre du désarmement et de la réinsertion des ex-combattants pour justement prévenir ce qui se passe en ce moment. Chacune des structures a fait ce qu’elle pouvait afin de mettre un terme à la prolifération des armes dans le pays et au désarmement de tous ceux qui détiennent de façon illégale les armes. Cependant, force est de reconnaitre que ces efforts ont été anéantis par la crise postélectorale. Pour mieux gérer ce problème, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, soucieux de l’avenir de la jeunesse ivoirienne, a décidé de la création de l’ADDR comme seule et unique structure chargée du désarmement et de l’insertion des démobilisés. Depuis sa mise en place, l’ADDR s’y attèle tant bien que mal. Seulement, certains ex-combattants rongés par l’impatience, créent des misères aux populations sur les routes. C’est pourquoi, il est impérieux le processus afin de trouver rapidement un point de chute à tous ces jeunes gens. La quiétude sur les routes et des populations est à ce prix.

Lacina Ouattara
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