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Politique Publié le mardi 16 juillet 2013 | Le Patriote

Communiqué du Comité Central du FPI : Le parti de Gbagbo refuse de demander pardon

© Le Patriote Par Didier Assoumou
Conférence de Presse: Miaka Ouretto donne la position de son parti sur la situation socio-politique.
Jeudi 30 Août 2012 . Abidjan. QG de Campagne de FPI. La Direction du Front Populaire Ivoirien se prononce sur l`actualité en Côte d`Ivoire.
Au terme de la rencontre des membres du Comité Central Ordinaire du FPI, nous vous proposons l’intégralité du Communiqué final plein de mépris, qui choque l’entendement.
1. Sur convocation du Secrétaire Général par intérim, Porte-parole du Parti, le Comité Central du Front Populaire Ivoirien (FPI) s’est réuni en session ordinaire, le samedi 13 juillet 2013, de 11h00 à 14h20, à son siège provisoire, sis à Cocody les II Plateaux, 7ème Tranche, sous la présidence effective du Président par Intérim, le camarade Miaka Ouretto.
2. L’ordre du jour de cette session a porté sur deux (2) points :
l Les Informations,
l L’examen de la situation sociopolitique et les perspectives.
3. Au titre des informations, le Comité Central a entendu le compte rendu de deux activités majeures auxquelles a pris part le Secrétariat Général. Notamment l’organisation de la fête des mères et le suivi des élections locales 2013.
4. Le Comité Central a apprécié à sa juste valeur la mobilisation exceptionnelle des femmes et des militants pour de l’édition 2013 de cette fête dédiée particulièrement aux femmes détenues politiques du régime Ouattara. Il tient à féliciter le Secrétariat Général pour son esprit d’initiative et d’abnégation dans la lutte actuelle.
5. Le Comité Central a par ailleurs entériné la décision de suspension des militants ayant outrepassé le mot d’ordre du parti et pris part, de façon active, aux élections locales. Il encourage le Secréterait Général à demeurer ferme dans l’application de cette disposition statutaire et de se donner les moyens de décourager de telles incartades qui sont de nature à fragiliser la cohésion du parti. Il porte une attention toute particulière à ce dossier conformément aux articles 63-66 du règlement intérieur du Parti.
6. Le Comité Central appelle instamment tous les militants, dans quelque structure qu’ils soient, à faire de la discipline une exigence fonctionnelle et un devoir de cohérence existentielle au sein du parti.
7. Le comité central a entendu une communication relative à la nécrologie et s’engage à être aux côtés des militants et leurs familles éplorées.
8. Au titre de l’examen de la situation sociopolitique et des perspectives, le Comité Central a entendu deux (2) communications du Secrétariat Général relatives aux dossiers judiciaires en cours et au dialogue politique avec le pouvoir.

9. A la Haye, relativement au dossier le Procureure contre Laurent Gbagbo, le Comité Central, après avoir entendu la communication du Secrétariat Général, a pris acte de l’ajournement du délibéré de l’audience de confirmation des charges à l’encontre du Président Laurent Gbagbo.
10. Le Comité Central se félicite de l’ensemble de la communication et se réjouit par ailleurs de ce que la Chambre Préliminaire I n’ait pas trouvé de preuves suffisantes à l’encontre du Président Gbagbo malgré toutes les nombreuses allégations de l’Accusation.
11. Le Comité Central réitère les félicitations et les vifs encouragements du FPI d’une part, aux avocats de la défense du Président Laurent Gbagbo et d’autre part, à l’ensemble des démocrates du monde entier et les exhorte à persévérer jusqu’à l’aboutissement heureux de la procédure en cours.
12. Le Comité Central, prenant toute la mesure de l’encrage politique du dossier, instruit le Secrétariat Général du FPI de prendre toutes dispositions utiles et nécessaires pour que soient prises en compte les références pertinentes du Statut de Rome pour la CPI, relatifs au pouvoir de suspension des enquêtes et de poursuites par le Conseil de Sécurité à travers une résolution, en vertu du chapitre VII de la Charte de l’ONU.
13. En Côte d’Ivoire, le Comité Central suit avec la plus grande attention le dossier relatif à l’audience des 90 prisonniers politiques du régime. Il s’indigne que 84 parmi eux soient déférés à la Cour d’Assises alors que les vrais criminels politico-militaires jouissent d’une liberté ostentatoire en Côte d’Ivoire. Sans préjuger de la suite à donner à cette procédure, il appelle les décideurs et les organisations de lutte pour les droits de l’homme à user de toute action légitime et légale pour que soient respectés les droits de ces militants de l’opposition victimes d’ostracisme primaire et de totalitarisme écœurant et inacceptable.
14. Le Comité Central endosse la communication sur le dossier Koua Justin, enlevé le Vendredi 07 Juin 2013 au Quartier Général du FPI aux environs de 19 heures, inculpé et placé sous mandat de dépôt avec un dossier absolument vide. Il dénonce avec véhémence ce honteux terrorisme d’Etat pratiqué par le pouvoir sur d’honnêtes citoyens, comme arme politique de lâcheté avérée. Il demande l’arrêt de toute procédure en son encontre et sa libération immédiate conséquemment.
15. Sur le point de la reprise du dialogue direct, le Comité Central endosse la communication faite par le Secrétariat Général et l’instruit de demeurer ferme et sans transiger, avant l’ouverture d’une quelconque rencontre, sur les décisions suivantes :
i. Exigence de la libération immédiate et sans condition de Koua Justin,
ii. Exigence de la certitude de l’arrêt des persécutions, des arrestations, des enlèvements et de l’emprisonnement des personnalités de l’opposition,
iii. La matérialisation de la mise en œuvre effective des points de convergence obtenus lors de la première partie des négociations, particulièrement le paiement effectif des arriérés de 2011 et 2012 du financement public des partis politiques dû au FPI et le dégel des avoirs,
iv. La désignation consensuelle d’un arbitre et d’un Comité de Suivi par les deux parties.
16. Le Comité Central s’insurge par ailleurs contre les propos tenus par le Chef de l’Etat appelant le Front Populaire Ivoirien à se repentir de la crise postélectorale. Il rappelle à la communauté nationale et internationale que le FPI est un parti assurément responsable des actes qu’il pose; il les assume diligemment chaque fois que de besoin. A contrario, c’est bel et bien Monsieur Ouattara qui, depuis son intrusion dans la politique en Côte d’ivoire fin 1989, y a introduit la violence sous toutes ses formes et le tribalisme nauséeux, sans jamais en assumer l’imputabilité, encore moins, demander pardon au digne peuple ivoirien extrêmement et continuellement meurtri.
17. Le Comité Central appelle alors le Gouvernement à une conduite décente et audacieuse d’un processus de négociation qui ne soit pas l’otage de simple effet d’annonce et d’une communication politique de mauvais aloi, au détriment d’une réelle exigence nationale de normalisation et de réconciliation.

18. Le Comité Central du FPI réitère son adresse soutenue à tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux de la Côte d’Ivoire sur l’impérieuse nécessité de soumettre enfin leur aide au développement aux conditionnalités de légalité démocratique ainsi qu’aux droits de l’homme et de faire cesser définitivement la dérive totalitaire en Côte d’Ivoire.
19. Enfin, le Comité Central invite les organes dirigeants, les structures de base, les représentations à l’extérieur, les structures spécialisées et l’ensemble des militantes et militants du FPI, à cultiver la confiance, la persévérance, la perspicacité et à se tenir toujours mobilisés pour gagner la bataille des libertés démocratiques dans notre pays.

Fait à Abidjan, le 15 juillet 2013
Le Comité Central
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