Bondoukou, Une délégation composée de membres du HCR, du Service d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (SAARA) ainsi que six représentants des réfugiés ivoiriens résidant au Ghana était en mission lundi à Bondoukou.
Il s’agit pour cette délégation de s’imprégner de la situation sociopolitique et sécuritaire de Bondoukou et même de toute la Côte d’Ivoire, en vue du rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens vivant au Ghana, surtout ceux du camp Brohon Ahfo Fetentaa, au nombre de 1.620 dont 400 étudiants.
En effet, la délégation a échangé avec les autorités administratives, sécuritaires, traditionnelles ainsi que des responsables de services de Bondoukou.
"Vous êtes les bienvenus. Vous serez les meilleurs messagers de nos frères qui sont encore au Ghana. Dites-leur de revenir. (…) Qu’ils viennent prendre leur place dans la construction de notre pays. Le président de la République l’a dit et nous qui sommes le relai, nous vous le disons également", a indiqué d’emblée le préfet de la région du Gontougo, préfet du département de Bondoukou, Germain François Goun.
"A Bondoukou, il n’y a rien eu. Moi j’ai gardé 12 véhicules des militants LMP. Faites nous confiance. Nous sommes prêts à créer les conditions pour ceux qui veulent revenir. Dites à ceux qui sont là-bas de revenir au bercail", a rassuré le chef de province de Pinango, Nanan Bibi II.
En ce qui concerne la situation sécuritaire, les chefs de commandement des forces de l’ordre de Bondoukou ont indiqué qu’elle est normale, exhortant les réfugiés à rentrer chez eux.
"Au niveau de la police, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Aujourd’hui, tous les policiers ivoiriens ont reçu une formation dans le cadre de la bonne réception des citoyens (faisant allusion à la charte d’accueil) sans distinction de race, d’ethnie, de bord politique. Ici, dans notre zone au niveau des grandes villes, la sécurité est acceptable. Il n’y a pas lieu de vous inquiéter", a soutenu le préfet de police de Bondoukou, Cherif Yacouba.
"Il n’y a aucun problème. On n’a jamais donné des consignes de brimer nos concitoyens en fonction de leur appartenance ethnique ou politique au niveau de la Côte d’Ivoire. Donc, je leur demande de rentrer chez eux", a jouté le commandant de la compagnie de gendarmerie de Bondoukou, N’Goran Serge.
Les directeurs régionaux de la Santé et de la Lutte contre le Sida ainsi que de l’Education nationale et de l’Enseignement technique ont, pour leur part, affirmé qu’ils mettront tout en œuvre pour l’intégration des réfugiés dans les écoles et leur prise en charge dans les centres de santé de Bondoukou.
Après de l’étape Bondoukou, la délégation se rend à Abengourou et à Abidjan pour la même cause.
Il s’agit pour cette délégation de s’imprégner de la situation sociopolitique et sécuritaire de Bondoukou et même de toute la Côte d’Ivoire, en vue du rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens vivant au Ghana, surtout ceux du camp Brohon Ahfo Fetentaa, au nombre de 1.620 dont 400 étudiants.
En effet, la délégation a échangé avec les autorités administratives, sécuritaires, traditionnelles ainsi que des responsables de services de Bondoukou.
"Vous êtes les bienvenus. Vous serez les meilleurs messagers de nos frères qui sont encore au Ghana. Dites-leur de revenir. (…) Qu’ils viennent prendre leur place dans la construction de notre pays. Le président de la République l’a dit et nous qui sommes le relai, nous vous le disons également", a indiqué d’emblée le préfet de la région du Gontougo, préfet du département de Bondoukou, Germain François Goun.
"A Bondoukou, il n’y a rien eu. Moi j’ai gardé 12 véhicules des militants LMP. Faites nous confiance. Nous sommes prêts à créer les conditions pour ceux qui veulent revenir. Dites à ceux qui sont là-bas de revenir au bercail", a rassuré le chef de province de Pinango, Nanan Bibi II.
En ce qui concerne la situation sécuritaire, les chefs de commandement des forces de l’ordre de Bondoukou ont indiqué qu’elle est normale, exhortant les réfugiés à rentrer chez eux.
"Au niveau de la police, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Aujourd’hui, tous les policiers ivoiriens ont reçu une formation dans le cadre de la bonne réception des citoyens (faisant allusion à la charte d’accueil) sans distinction de race, d’ethnie, de bord politique. Ici, dans notre zone au niveau des grandes villes, la sécurité est acceptable. Il n’y a pas lieu de vous inquiéter", a soutenu le préfet de police de Bondoukou, Cherif Yacouba.
"Il n’y a aucun problème. On n’a jamais donné des consignes de brimer nos concitoyens en fonction de leur appartenance ethnique ou politique au niveau de la Côte d’Ivoire. Donc, je leur demande de rentrer chez eux", a jouté le commandant de la compagnie de gendarmerie de Bondoukou, N’Goran Serge.
Les directeurs régionaux de la Santé et de la Lutte contre le Sida ainsi que de l’Education nationale et de l’Enseignement technique ont, pour leur part, affirmé qu’ils mettront tout en œuvre pour l’intégration des réfugiés dans les écoles et leur prise en charge dans les centres de santé de Bondoukou.
Après de l’étape Bondoukou, la délégation se rend à Abengourou et à Abidjan pour la même cause.