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Politique Publié le mercredi 17 juillet 2013 | AFP

Présidentielle au Mali: Ouattara appelle au respect de la date du 28 juillet

© AFP Par DR
43ème Session Ordinaire du Sommet d`ECOWAS: SEM Alassane Ouattara a à Abuja
Mercredi 17 juillet 2013. Abuja, Nigeria. Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, prend part à la 43ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
ABUJA, Le président de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara a appelé mercredi au respect de la date du 28 juillet fixée pour le premier tour de l’élection présidentielle au Mali.

"Le peuple malien doit pouvoir compter sur l’expérience de sa classe politique et sur le soutien de la communauté internationale pour rendre irréversible la tenue de ces élections le 28 juillet prochain ", a déclaré M. Ouattara lors de l’ouverture du 43e sommet ordinaire de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à Abuja, capitale du Nigeria.

L’élection présidentielle du Mali est censée amorcer la réconciliation et rétablir l’ordre constitutionnel interrompu par un coup d’Etat en mars 2012. Des groupes armés avaient ensuite occupé le nord du pays. Ils en ont été chassés cette année par une intervention militaire dirigée par la France.

Un des 28 candidats, Tiébilé Dramé, artisan d’un accord de paix entre Bamako et la rébellion touareg, a annoncé mercredi son retrait du scrutin, estimant que "les conditions d’une élection régulière n’étaient pas réunies".

Il a aussi critiqué la France, notamment le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, accusé d’être "devenu directeur des élections au Mali".

Le président de la Commission électorale nationale indépendante du Mali avait déclaré en juin qu’il serait "extrêmement difficile d’organiser" cette élection à la date prévue tant les "défis à relever" sont encore nombreux.

Il avait cité le peu de temps restant pour distribuer des cartes à près de sept millions d’électeurs, alors qu’il y a encore des centaines de milliers de réfugiés et déplacés, et la situation à Kidal, ville du nord-est du pays occupée par la rébellion touareg.

Mais le gouvernement malien de transition fait face à une forte pression de la communauté internationale, dont la France, pour maintenir la date du vote.

cdc/mjs/amd/jlb
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