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Politique Publié le mardi 23 juillet 2013 | Le Patriote

Refus de pardon, injures contre le chef de l’Etat, droits de l’Homme… / Mohamed haidara (président du Cercle libéral) à Miaka et ses amis : “Vous n’avez pas de leçons à donner à quelqu’un”

Le refus de pardon du FPI continue de faire des vagues. Dans cette déclaration, le Cercle libéral rafraichit la mémoire au FPI et lui rappelle qu’il est loin d’être un modèle de probité.
Le Cercle Libéral a pris connaissance avec beaucoup d’intérêt la récente déclaration du Comité Central du Front Populaire Ivoirien, à l’issue de sa réunion du samedi 13 juillet 2013 consacrée à l’examen de la situation socio-politique.

Le Cercle Libéral aurait certainement fait l’économie d’une réaction de circonstance s’il n’avait pas relevé dans le corps de ladite déclaration, et à la charge de leurs auteurs, des inepties, des incongruités, et une évidente volonté de saper les efforts de pacification et de reconstruction initiés par le Président de la République, son gouvernement et toutes les autres institutions nationales qui s’emploient à ses côtés, à sortir notre pays de l’abîme, fruit de la gestion chaotique du FPI.

Le Cercle Libéral, respectueux du jeu démocratique, reconnait à chaque formation politique le droit constitutionnel qu’il a, d’exprimer son opinion sur la marche de l’Etat, mais ce droit doit s’exercer dans le respect des valeurs que nous portons : La vérité, la courtoisie et l’humilité tout en ayant à l’esprit de privilegier l’intérêt de la Côte d’Ivoire au dessus des préocupations partisanes et bassement matérielles.
Déboussolés par un revers de fortune évident, ces opposants qui ne le sont aujourdhui que de nom, n’ont d’autres préoccupations que d’obtenir de l’Etat, les financements consentis aux partis politiques.
Que n’ont-ils laissés dans leurs fuites collectives vers des horizons plus hospitaliers, quelques pièces dans la caisse commune avant leur départ ?
Le Cercle Libéral voudrait rappeler à la mémoire du Directoire du Comité Central du FPI qu’il n’est nullement fondé à donner la plus petite leçon de démocratie ou de gestion d’un Etat à l’actuelle Administration, encore moins en matière des droits de l’homme.
Le Cercle Libéral rappelle au Directoire FPI que l’interpellation de l’activiste KOUA Justin le 7 juin dernier, puis son inculpation pour des faits attentatoires à la sécurité de l’Etat, n’est ni plus ni moins qu’un détenu de droit commun, abonné aux actes de déstabilisation, tout comme le sont les 84 personnes de droit commun recemment renvoyés devant les Assises, pour y être jugés conformément aux lois de la République.
Le Cercle Libéral note qu’en dépit des actes de provocations répétées ou de propos diffamatoires et séditieux que tiennent certains irresponsables de leur parti à longueur de journée, l’Administration OUATTARA s’est toujours abstenue de toute réaction, soucieuse qu’elle a de maintenir ou à tout le moins de sauvegarder les acquis encore fragiles d’une réconciliation qui peine à prendre son envol, du fait des frontistes.
Voici des gens qui ont impunénement assassiné d’innocentes personnes,violé nos filles et nos femmes, pillé les caisses de l’Etat, et qui, sans aucune représentativité nationale, exigent toute honte bue d’une administration qu’ils ne reconnaissent pas comme Autorité légitime, le paiement des arriérés de 2011 qui seraient dus au FPI, au titre des financements reconnus aux partis politiques qui fonctionnent.

Le Cercle Libéral affirme, pour y insister, que le statut d’opposant reconnus aux partis qui n’exercent pas le pouvoir d’Etat, exige qu’ils fonctionnent en tant que contre-pouvoir, et surtout qu’ils soient représentés dans les institutions de la République, ce qui à l’évidence, est loin d’être le cas du FPI.

En matière de droits de l’homme, qui ne se souvient de :
1- Le charnier découvert à Yopougon dès leur arrivée au pouvoir ? La majorité des victimes avaient en commun d’être des ressortissants du nord, et supposés militants du RDR.
2- La cavalière arrestation du Général Abdoulaye Coulibaly à l’aéroport d’Abidjan alors qu’il se rendait à Paris pour des raisons médicales. Détenu sans base légale, il sera libéré, après que le Procureur militaire ait reconnu son innocence.
3- Le passage à tabac des Colonels M’BAHIA, BAKASSA, et YAO YAO Jules, par une soldatesque transformée en milice recrutée pour la circonstance au village, donc sans formation de base, ni culture de la discipline qui constitue par essence la force d’une armée nationale ?
4- La théatrale gifle administrée par ce journaliste sans talent véritable en l’occurrence Thomas ZAHUI, à son Ministre de tutelle, Madame la Ministre COFFIE Studer
5- L’assassinat sans suite judiciaire de TEHE Emile, H CAMARA, Dr Benoit DACOURY TABLEY et des milliers d’anonymes extraits nuitamment de leurs domiciles devant femmes et enfants par les sinistres escadrons de la mort .
6- La fameuse phrase prononcée par Laurent GBAGBO au début de son mandat « mille morts à gauche, mille morts à droite, moi j’avance », porte-elle la marque d’un Etat soucieux des droits humains ? Et c’est donc à juste titre qu’il se trouve dans les fers de la CPI pour répondre de toutes ces horreurs.
7- Suite à la marche sauvagement reprimée par le pouvoir frontiste des femmes proches de l’opposition sur la RTI, Simone GBAGBO répondant à Mme Denise EPOTE-DURAND de TV5, alléguait cyniquement qu’elles méritaient d’avoir été violées, parceque n’ayant rien à y faire.
8- Il est établi et vérifiable que les premières actions de violence dans notre pays ont été initiées par le FPI en 1992, précédées d’ailleurs en cela par les propos désobligeants de GBAGBO qui lors d’un meeting à Adzopé traitaient dejà en 1990 nos députés de « Toccards »
9- Les protestations pacfiques des militants du RDR contre le rejet de la candidature du Dr Alassane OUATTARA aux législatives de 2001, ont été réprimées dans une barbarie sans nom avec un bilan macabre de plus de deux cents morts et des milliers de blessés.
10- Courant Mars 2004, les marches pacifiques conjointement organisées par le PDCI, le RDR et les autres forces politiques, demandant à Laurent GBAGBO le respect des engagements pris à Linas-Marcoussis ont engendré plus de 150 morts et des milliers de blessés.
Nier ces évidences releveraient d’un état dementiel trop prononcé.
Ou étaient donc ces organisations internationales si promptes à donner de la voix à l’effet de relayer les jérémiades de ces pseudo-démocrates qui n’ont eu aucun respect pour la vie humaine.
En depit de cette folie collective qui a lourdement endeuillé notre pays pendant cette décennie de calvaire, la nouvelle administration a cru orienter ces bourreaux vers une porte de sortie plus qu’honorable, en leur demandant de faire leur mea-culpa.
L’invitation faite au FPI par le Chef de l’Etat à se repentir, ouvrait s’il l’avait fait, grandes, très grandes les portes du pardon de la nation. Serait-il dans l’impossibilité de faire sienne, une vertu aussi élémentaire, aussi humaine ? Une vertu qui honore et grandit son auteur.
Les Présidents Bédié, Ouattara et Soro ont tous humblement demandé pardon aux Ivoiriens. Cet élan de générosité et d’humilité a été salué et apprécié de l’opinion publique nationale et internationale.
Que le FPI, comme à son habitude, décide d’emprunter la voie qui a toujours été la sienne n’étonne personne, en ce qu’il a toujours eu en la matière le défaut de la constance : L’irresponsabilité, l’orgueil, l’arrogance, le mépris de l’autre, etc.
Que le FPI s’estime heureux de pouvoir tenir des propos insultants et outrageants sous la gouvernance du Président Ouattara, pratique impensable sous Laurent GBAGBO
Pour rappel, quel que soit l’esprit démocratique, les injures et autres dérives langagières à l’égard des présidents d’institutions sont punies par la loi ivoirienne, responsabilité que le FPI ne refusera pas d’assumer.
Aussi le Cercle Libéral estime que de telles personnes n’offrent pas plus d’intérêt qu’ils n’en ont réellement.
Aussi engage-t-il Le Président de la République et son Gouvernement à consacrer l’essentiel de leurs énergies à reconstruire notre pays, balafré par la gestion scabreuse et scandaleuse d’individus insouciants, sans repères moraux, irresponsables et qui vivent éternellement de leurs bons sentiments et de leurs rêves périmés : l’improbable retour aux affaires de Laurent GBAGBO prédit par d’obscurs religieux et charlatans. Si même par extraordinaire, Laurent GBAGBO était délié des fers de la CPI, alors l’action publique ivoirienne qui l’a dejà inculpé pour crimes économiques et de sang, l’attend à bras ouverts pour purger sa saisine.
Dès lors, quel crédit peut-on raisonnablement accorder à des personnes supposées normales, capables d’écrire sur une même page une chose et son contraire ?
Enfin, le Cercle Libéral profite de l’occasion pour féliciter le Chef de l’Etat et son gouvernement pour le travail de développement remarquable réalisé, et les engagent à poursuivre tous les chantiers en cours, en vue de repositionner la Côte d’Ivoire dans le concert des nations émergentes.

Pour Le Cercle Libéral
HAIDARA Mamadou
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