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Région Publié le jeudi 25 juillet 2013 | Le Patriote

Paul Koffi Koffi leur déclare la guerre

© Le Patriote Par DR
Insécurité dans l`ouest : Le ministre Paul Koffi Koffi en séance de travail
Lundi 11 juin 2012. Abidjan. Le Ministre de la défense Ivoirien Paul Koffi Koffi participe à une réunion sur la situation de l`insécurité dans l`ouest de la Côte d`Ivoire.
La guerre est déclarée. Les coupeurs de route, les barrages illicites, le racket des forces de l’ordre, les occupations des sites publics ou privés ne doivent plus avoir droit de cité sur l’ensemble du territoire national. Pour réussir cette mission à lui confiée par le gouvernement, Paul Koffi Koffi, ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense, à la tête d’une rame forte de 25 véhicules et de 110 hommes, a sillonné du mercredi 17 juillet au mardi 23 juillet plusieurs localités de l’ouest, de l’est, du centre eu du nord du pays. De Bouaflé à Kong en passant par Vavoua, Séguéla, Daloa, Duékoué, Arrah, Daoukro, MBahiakro, Bouaké, Katiola, Korhogo, Boundiali, Ferké, Djebonoua, Tiébissou, de jour comme de nuit, l’émissaire du gouvernement s’est voulu clair devant autorités politiques, administratives et la population dans toute sa composante. « Nous ne pouvons pas tolérer que des coupeurs de route troublent la quiétude des voyageurs. L’Etat va se donner les moyens pour éradiquer ce phénomène qui prend de l’ampleur. Nous seront sans pitié », a-t-il averti. La circulation des armes étant le premier facteur qui favorise les agressions sur les routes, il a été décidé de faire des ratissages dans beaucoup de villes. « Nos enquêtes indiquent que Bouaké est l’épicentre de toutes ces attaques. Nous allons fouiller de fond en comble la ville, mais aussi plusieurs villes environnantes. Tous ceux qui seront pris avec les armes subiront la rigueur de la loi », a-t-il averti. Pour réussir cette mission, il a engagé ses hommes au respect des 33 barrages autorisés sur l’ensemble du territoire national mais aussi à développer de bons rapports avec les populations pour faire du renseignement une priorité. Pour être forte, une armée doit, selon lui, s’appuyer sur le renseignement. Il a invité les populations à mettre à la disposition des forces de l’ordre toutes informations pouvant les aider à réussir leur mission de sécurisation des biens et des personnes. Les autorités administratives, politiques et la population ont été informées de l’existence des nouvelles tenues. « Tous ceux qui n’ont pas ces nouvelles tenues ne sont pas de nos rangs », s’est-il voulu clair. C’est pourquoi, il a invité tous les ex-combattants à la patience et à ne pas s’attaquer aux biens et aux hommes au risque de leur vie. « Nos hommes ne toléreront plus ces attaques », a-t-il averti. Dans le cadre d’un retour définitif à la normal, il aussi insisté auprès de ceux qui occupent illégalement des sites publics ou privés à se préparer à les quitter. « Nous avons lancé l’opération de récupération de ces sites à Abidjan. Nous allons l’étendre à l’intérieur du pays », a-t-il annoncé. Paul Koffi Koffi s’en est également pris aux barrages illicites. Pas moins d’une dizaine d’hommes ont été interpellés sur le parcours du ministre et confiés à la brigade de gendarmerie la plus proche. Sensible à l’incident d’Angovia, le gouvernement, selon Paul Koffi Koffi, a décidé de mettre de l’ordre dans l’activité de l’orpaillage. Après la fermeture des mines d’or de la région de Bouaflé, le ministre a annoncé que des mesures similaires seront prises pour les autres sites. « Les gens utilisent des produits dangereux. Le mercure et le cyanure ont des effets néfastes sur la santé des populations. Il faut éviter de les utiliser. La seule façon pour que les populations n’en fasse pas usage est d’interdire leur utilisation. Ce qui implique la fermeture de toutes les mines d’or clandestine», a-t-il justifié. Il faut également mettre fin à l’occupation et le braconnage des forêts classées. Trois mois ont été donnés aux hommes d’Amadé Ouérémi pour quitter le mont Peko, avait il annoncé le jeudi dernier. La mission s’est soldée par l’arrestation d’une vingtaine de coupeurs de route à Bouaké, à Arrah et à Béoumi.

Thiery Latt, envoyé spécial
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