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Politique Publié le vendredi 26 juillet 2013 | Le Mandat

Ratification des Conventions internationales/Guillaume Soro : « Refuser de voter est un handicap pour notre pays » - Des députés PDCI réagissent

© Le Mandat Par DR
6e édition du Parlement Francophone des Jeunes : le Président Guillaume Soro procède à l’ouverture des travaux
Mardi 9 juillet 2013. Abidjan. Le Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, M. Guillaume Kigbafori Soro procède à l’hémicycle à l’ouverture solennelle des travaux de la 6e édition du Parlement Francophone des Jeunes (PFJ).
La représentation nationale est en vacance, depuis avant-hier. Pendant trois mois, ils ont voté des lois, dont Soro explique l’importance.

« Conventions internationales.» De toutes les phrases que l’on a pu entendre ce mercredi, à la clôture de la première Session ordinaire de l’Assemblée nationale, les lois internationales ont fortement retenu l’attention. Dans son speech traditionnel, Soro Guillaume est largement revenu sur ces prescriptions. De fait, douze textes onusiens ont été débattus et votés au Parlement, en trois mois de séance. Le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro en donne les explications suivantes: «D’aucuns pourraient s’interroger sur le sens de cette inclination du gouvernement à soumettre au Parlement des projets de lois de ratification que notre Assemblée vote systématiquement (…) Mais en réalité, s’en étonner ou s’en émouvoir reviendrait à passer sous silence le fait que la crise sociopolitique des dix dernières années n’a pas permis aux gouvernements successifs de remplir sereinement les obligations internationales qui étaient les leurs. » Au demeurant, a tenu à prévenir Soro, « le refus ou le retard dans la ratification des Traités peut constituer un handicap pour notre pays dans le domaine économique, social ou politique. » Pour bien convaincre ses collègues de l’importance de ces prescriptions, le député de Ferké se sert de la Convention de Bales, de mars 1989, sur les déchets toxiques. «Le retard dans la ratification de cet amendement a facilité l’introduction dans notre pays d’un « cargo toxique » et privé l’Etat et les populations ivoiriennes, d’une protection juridique appropriée au moment du scandale du Probo Koala », indique-t-il à ceux des parlementaires réticents.

‘’On répondra…’’
Justement, l’une de ces conventions divise en ce moment l’Assemblée nationale. Les députés PDCI ont émis de sérieuses réserves sur les deux textes sur l’apatridie qui, selon eux, est un sujet délicat, donc devant faire l’objet d’une large consultation des populations. Ces lois ont trait à la nationalité, et au foncier rural. Le vendredi 19 juillet dernier, la vice-présidente de l’Assemblée nationale a freiné des quatre fers, alors que ce projet devrait se discuter selon ‘’la procédure d’urgence’’. Le groupe parlementaire PDCI préconise des débats de fond. Cela devrait se faire lors d’une Session extraordinaire. Ce que les élus proches de Konan Bédié semblent attendre de pied ferme. Interrogés à la fin de la clôture de la première session, deux d’entre eux, n’ont pas voulu se prononcer. Pour le moment. «Nous n’en sommes pas là. La question n’est pas à l’ordre du jour. Quand ça viendra, on répondra », s’est contenté d’énoncer Basile Aka Aouélé, député d’Aboisso, et vice-président du Parlement. «Quand elle (la convention sur l’Apatridie, ndlr) reviendra, nous allons aviser. Pour l’instant, nous n’avons rien à dire », s’est, pour sa part, contenté de dire Djaya Jean, élu de Grand-Lahou. C’est dire si cette loi internationale est attendue. Ces députés se réjouissent de la bonne ambiance qui a prévalu au cours de ces trois mois. «Le président Soro vient de faire le bilan, qui est positif. Nous avons travaillé à la ratification de beaucoup de lois. Ce qui m’a marqué durant cette première Session, c’est la tenue de l’Assemblée parlementaire de la francophonie. Cela a honoré la Côte d’Ivoire, avec l’élection du président Soro au poste de vice-président de l’APF », rappelle Aka Aouélé ». « Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il y avait une très bonne ambiance et le Parlement joue son rôle, pour l’édification d’une nouvelle Côte d’Ivoire », renchérit Djaya Jean.

Guillaume KOUASSI
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