Dans ses habits de parti politique et non de groupe de pression, le congrès panafricain des jeunes et des patriotes (COJEP), conduit par son président par intérim, Joel Potey, était hier à la rencontre du Rassemblement des républicains (RDR) à la rue Lepic. Dans une ambiance bon enfant, les délégations des deux formations politiques ont échangé en toute franchise et dans la courtoisie. En effet, la rencontre entre le RDR et le COJEP a été un rendez-vous, on peut le dire, de vérités où chacun a proposé ses solutions pour arriver à la décrispation de la scène politique ivoirienne, à la restauration définitive de la paix en Côte d’Ivoire et à la stabilité politique.
«Nous sommes aujourd’hui une organisation politique. Parce que nous estimons qu’il est important de participer à la vie politique de notre pays. Ainsi, après l’USD, le CAP-UDD, le FPI, nous avons sollicité une rencontre avec le parti au pouvoir, le RDR. Pour nous, nos différence idéologiques ne doivent pas constituer une entrave au dialogue politique», a indiqué le président par intérim du COJEP. Avant de constater que la volonté des uns et des autres à aller à la réconciliation nationale existe mais elle peine à avancer. Selon lui, le président de la République et son parti ont la responsabilité historique de réconcilier les Ivoiriens. C’est pourquoi, Joël Potey, tout en se félicitant des appels incessants du premier citoyen ivoirien à l’endroit de son opposition, a souhaité la prise d’une amnistie générale qui va conduire à la libération des prisonniers. Afin que, a-t-il ajouté, les Ivoiriens se retrouvent pour le développement de leur pays. Réponse du berger à la bergère. Le secrétaire général par intérim du RDR, Amadou Soumahoro a affirmé que la détermination du chef de l’Etat à réunir les Ivoiriens, à réconcilier son peuple, est inébranlable. Après avoir salué la démarche du COJEP, qui a cessé d’être ce groupe de pression pour se muer en parti politique, le SGI a été on ne peut plus clair. «Nous avons apprécié l’initiative du COJEP dans la mesure où la réconciliation nationale est un impératif pour tous les Ivoiriens. Car, nous demeurons frères dans nos différences. C’est en nous fréquentant, c’est en se parlant que les Ivoiriens seront rassurés. C’est pour cela je voudrais vous féliciter pour votre courage politique (…) Ce pays a connu des problèmes mais à un moment donné, nous sommes obligés de regarder de l’avant pour régler les problèmes. Je ne suis pas sûr que vos doléances, l’amnistie tant souhaitée pour nos autres frères, puissent être satisfaites dans l’adversité. Car, il faut comprendre que rien ne peut s’obtenir dans la tension et la pression. La politique étant la scène appréciation du moment, il faut être objectif et adapter les stratégies à la réalité», a-t-il recommandé aussi bien au COJEP qu’à l’ensemble de l’opposition. Pour lui, c’est dans un climat de confiance mutuelle et de paix, que les difficultés de la Côte d’Ivoire doivent et peuvent trouver des solutions idoines et durables. C’est pourquoi, il a invité les opposants à abandonner l’esprit de belligérance, de défiance, d’arrogance, pour s’inscrire dans la dynamique de paix et de réconciliation nationale pour le bonheur des populations ivoiriennes. Pour lui, son parti reste fidèle à sa vision de la promotion du ’’vivre ensemble’’ et surtout ouvert au dialogue pour la paix en Côte d’Ivoire. Car, a-t-il poursuivi, il n’y a que dans ces conditions que la Côte d’Ivoire doit se construire.
Lacina Ouattara
«Nous sommes aujourd’hui une organisation politique. Parce que nous estimons qu’il est important de participer à la vie politique de notre pays. Ainsi, après l’USD, le CAP-UDD, le FPI, nous avons sollicité une rencontre avec le parti au pouvoir, le RDR. Pour nous, nos différence idéologiques ne doivent pas constituer une entrave au dialogue politique», a indiqué le président par intérim du COJEP. Avant de constater que la volonté des uns et des autres à aller à la réconciliation nationale existe mais elle peine à avancer. Selon lui, le président de la République et son parti ont la responsabilité historique de réconcilier les Ivoiriens. C’est pourquoi, Joël Potey, tout en se félicitant des appels incessants du premier citoyen ivoirien à l’endroit de son opposition, a souhaité la prise d’une amnistie générale qui va conduire à la libération des prisonniers. Afin que, a-t-il ajouté, les Ivoiriens se retrouvent pour le développement de leur pays. Réponse du berger à la bergère. Le secrétaire général par intérim du RDR, Amadou Soumahoro a affirmé que la détermination du chef de l’Etat à réunir les Ivoiriens, à réconcilier son peuple, est inébranlable. Après avoir salué la démarche du COJEP, qui a cessé d’être ce groupe de pression pour se muer en parti politique, le SGI a été on ne peut plus clair. «Nous avons apprécié l’initiative du COJEP dans la mesure où la réconciliation nationale est un impératif pour tous les Ivoiriens. Car, nous demeurons frères dans nos différences. C’est en nous fréquentant, c’est en se parlant que les Ivoiriens seront rassurés. C’est pour cela je voudrais vous féliciter pour votre courage politique (…) Ce pays a connu des problèmes mais à un moment donné, nous sommes obligés de regarder de l’avant pour régler les problèmes. Je ne suis pas sûr que vos doléances, l’amnistie tant souhaitée pour nos autres frères, puissent être satisfaites dans l’adversité. Car, il faut comprendre que rien ne peut s’obtenir dans la tension et la pression. La politique étant la scène appréciation du moment, il faut être objectif et adapter les stratégies à la réalité», a-t-il recommandé aussi bien au COJEP qu’à l’ensemble de l’opposition. Pour lui, c’est dans un climat de confiance mutuelle et de paix, que les difficultés de la Côte d’Ivoire doivent et peuvent trouver des solutions idoines et durables. C’est pourquoi, il a invité les opposants à abandonner l’esprit de belligérance, de défiance, d’arrogance, pour s’inscrire dans la dynamique de paix et de réconciliation nationale pour le bonheur des populations ivoiriennes. Pour lui, son parti reste fidèle à sa vision de la promotion du ’’vivre ensemble’’ et surtout ouvert au dialogue pour la paix en Côte d’Ivoire. Car, a-t-il poursuivi, il n’y a que dans ces conditions que la Côte d’Ivoire doit se construire.
Lacina Ouattara