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Société Publié le jeudi 1 août 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Procès café-cacao / 3ème et dernière journée des débats contradictoires : Les avocats de la défense sans pitié pour les plaidoiries du Procureur

© L’intelligent d’Abidjan
Henri Kassi Amouzou
Ancien président du comité de gestion du Fdpcc (Fonds de développement et de promotion des activités des producteurs de café-cacao).
Le procès café-cacao a bouclé toutes les auditons, hier, mercredi 31 juillet 2013 avec les débats contradictoires des avocats de la défense qui n’ont pas fait de cadeau au procureur Oulaye.

Le verdict du procès café-cacao sera connu le mercredi 30 octobre 2013. C’est la décision prise par le président Ahmed Coulibaly au sujet du sort des prévenus relativement aux réquisitions du procureur Oulaye Fernand. Avant cette prise de décisions, les avocats de la défense se sont longuement expliqué sur la prescription du dossier qui, selon eux, n’a plus d’action publique parce le premier acte a été posé depuis 2007. Contrairement au procureur qui soutient que la prescription court à partir du dernier acte, les avocats de la défense se sont fondés sur ce même Article 7 du code de procédure pénale pour déclarer que la prescription court à partir du premier acte. Me Adjé Luc a souligné que l’Etat n’a pas prévu de dispositions juridiques pour juger les ministres quand ceux-ci sont en infraction, or, ici, martèle-t-il, des ministres sont impliqués dans ce procès qui est politique. Dans sa lancée, Me Adjé a ajouté que c’est le politique (Président de la République) qui a saisi le procureur de la république et immédiatement les menus-fretins ont été mis aux arrêts. Pour Me Bilé Aka Joachim, le bâtonnier, les requêtes de la partie civile et celles du Conseil café-cacao doivent être déclarées irrecevables parce que les fonds en question n’étaient pas des deniers publics, mais les cotisations des agriculteurs et leurs associations. Ayant le dernier mot de la défense, le bâtonnier a dit : « M. le président, votre décision sera enseignée dans les écoles car elle conditionne l’avenir et la survie des prévenus. Ne ratez pas ce rendez-vous avec l’histoire et avec Dieu ». Avant de suspendre l’audience pour le 30 octobre, le président a permis à chaque prévenu de dire son dernier mot à la barre.

M.Ouattara
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