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Politique Publié le vendredi 9 août 2013 |

Déclaration du CEFCI relative à la libération de 14 détenus pro-Gbagbo par la justice ivoirienne

© Par DR
Société: fête des mères à Niakara avec la présidente du CEFCI, Mme Traoré Koné Nathalie
L’Association des femmes catholiques de Niakara (AFEC) a célébré la fête des mères les samedi 25 et dimanche 26 mai 2013. La cérémonie était parrainée par Mme Traoré Koné Nathalie, présidente du CEFCI.
Dans un communiqué radiotélévisé du Lundi 05 Août 2013, le procureur de la république a annoncé la liberté provisoire de quatorze (14) personnalités politiques proches de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo qui étaient arrêtées depuis la crise postélectorale.

Le Centre Féminin pour la Démocratie et les droits humains (CEFCI) salue cette décision des autorités du pays qui participe à la décrispation de l’environnement socio politique national.
Cette libération renforcera sans nul doute le processus de réconciliation nationale en cours.

Ensuite, le CEFCI , tient par ailleurs à rappeler que les principaux instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme notamment l’article 10 de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme stipule que : « Toute personne a droit , en pleine égalité , à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial , qui décidera , soit de ses droits et obligations, soit du bien fondé de toute action en matière pénale dirigée contre elle » .

Puis, le CEFCI rappelle par ailleurs que toute personne privée de sa liberté doit être traitée avec humanité et respect de la dignité inhérente à la personne humaine.

Aussi, tous les auteurs et coauteurs des violations des droits de l’Homme doivent comparaitre devant les tribunaux sans exception aucune (de quelque bord que ce soit) et traités selon les normes à la matière.

Enfin, dans un souci de faire de la Côte d’Ivoire un véritable Etat de Droit où l’impunité ne pourra être tolérée sous quelque forme que ce soit, le CEFCI, organisation féminine de promotion des droits humains formule les recommandations suivantes :

A :
L’appareil judiciaire :
- Respecter le délai de détention provisoire tel prescrit par la Loi
- Poursuivre tous ceux qui ont été impliqués dans la crise postélectorale sans distinction d’appartenance politique ou militaire
- Commencer les procès pour permettre aux victimes d’avoir les réparations.
L’Etat de Côte d’Ivoire :
- Prendre davantage d’initiatives pouvant favoriser la réconciliation nationale à travers la mise en liberté provisoire d’autres détenus
- Favoriser la reprise du dialogue politique
- Mettre fin à l’impunité à travers une justice équitable et juste

L’opposition :
- S’inscrire et participer activement au processus de réconciliation

Fait à Abidjan, le Mercredi 07 Août 2013
Pour le CEFCI
La Présidente
Nathalie Koné -TRAORE
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