C’est au terme de plus de six heures de travail que les discussions entre les partenaires financiers internationaux de l’Etat de Côte d’Ivoire, les ministères de l’Economie et des Finances, celui du Pétrole et de l’Energie et la direction du CIPREL ont abouti à un accord de financement de 166 milliards FCFA pour la phase B du projet CIPREL 4.
Il est 22 heures passé de 30 minutes ce mercredi 14 août 2013 quand les institutions financières internationales que sont la Banque africaine de développement (BAD), la Société financière internationale (SFI) le groupe d’Agence française de développement (AFD), et le Proparco, sortent des salles de travail pour rejoindre l’auditorium du cabinet Clifford Change avec la direction du CIPREL. Ils sont rejoints par les ministres Adama Toungara de l’Energie et du Pétrole, et Kaba Nialé chargée de l’Economie et des Finances pour la signature de l’accord et pour parapher le millier de pages du contrat. Bernard N’Guessan, directeur général de la CIPREL s’est réjoui de la signature de l’accord, avant d’expliquer comment ce financement allait aider à l’efficacité énergétique en Côte d’Ivoire. Pour le patron de la CIPREL, le financement de la phase B du projet CIPREL 4 vise une puissance totale du site portée à 543 Mégawatts (MW) dont 111 MW sans consommation additionnelle de gaz. Bernard N’Guessan, lors de son intervention, a indiqué les intérêts stratégiques qu’offrait le financement du CIPREL 4B. Pour lui, il va avoir un impact positif sur l’environnement à travers les mécanismes de développement propre, et également un impact social par la réduction des délestages. Le projet CIPREL 4B confortera le rôle stratégique de la Côte d’Ivoire dans les échanges d’énergie électrique dans la sous-région, et soutiendra nécessairement la croissance économique ivoirienne. Pour sa part, le ministre Adama Toungara a noté que le financement de ce projet allait apporter une énergie électrique abondante et à moindre coût en Côte d’Ivoire. «Je note donc que ce nouvel investissement de CIPREL s’inscrit dans la politique du gouvernement afin d’accroître l’offre d’énergie en qualité, en abondance et à moindre coût pour les secteurs productifs et les populations. Ainsi, avec ce projet CIPREL aura à terme la plus grande centrale de production d’électricité en Côte d’Ivoire de par sa capacité installée qui passera de 321 MW actuellement à 432 MW en décembre 2013 et enfin à 543 MW à fin 2015 » a-t-il annoncé. A sa suite, la ministre Kaba Nialé a salué la finalisation de l’accord de prêt du projet CIPREL 4B et de l’avenant N°7 à la convention CIPREL, et indiqué qu’il soutiendra efficacement la croissance économique ivoirienne de sorte à faire de la Côte d’Ivoire un pays émergeant à l’orée 2020. Rappelons que le 20 juillet 1994, la convention entre l’Etat de Côte d’Ivoire et CIPREL est signée pour l’installation d’une centrale électrique. Le contrat entre l’Etat ivoirien et CIPREL fait de ce dernier le premier producteur privé d’énergie en Côte d’Ivoire. CIPREL dispose aujourd’hui d’une capacité actuelle de 321 MW. La centrale est installée dans la zone industrielle de Vridi-Port-Bouët.
Jean-Paul Oro
Il est 22 heures passé de 30 minutes ce mercredi 14 août 2013 quand les institutions financières internationales que sont la Banque africaine de développement (BAD), la Société financière internationale (SFI) le groupe d’Agence française de développement (AFD), et le Proparco, sortent des salles de travail pour rejoindre l’auditorium du cabinet Clifford Change avec la direction du CIPREL. Ils sont rejoints par les ministres Adama Toungara de l’Energie et du Pétrole, et Kaba Nialé chargée de l’Economie et des Finances pour la signature de l’accord et pour parapher le millier de pages du contrat. Bernard N’Guessan, directeur général de la CIPREL s’est réjoui de la signature de l’accord, avant d’expliquer comment ce financement allait aider à l’efficacité énergétique en Côte d’Ivoire. Pour le patron de la CIPREL, le financement de la phase B du projet CIPREL 4 vise une puissance totale du site portée à 543 Mégawatts (MW) dont 111 MW sans consommation additionnelle de gaz. Bernard N’Guessan, lors de son intervention, a indiqué les intérêts stratégiques qu’offrait le financement du CIPREL 4B. Pour lui, il va avoir un impact positif sur l’environnement à travers les mécanismes de développement propre, et également un impact social par la réduction des délestages. Le projet CIPREL 4B confortera le rôle stratégique de la Côte d’Ivoire dans les échanges d’énergie électrique dans la sous-région, et soutiendra nécessairement la croissance économique ivoirienne. Pour sa part, le ministre Adama Toungara a noté que le financement de ce projet allait apporter une énergie électrique abondante et à moindre coût en Côte d’Ivoire. «Je note donc que ce nouvel investissement de CIPREL s’inscrit dans la politique du gouvernement afin d’accroître l’offre d’énergie en qualité, en abondance et à moindre coût pour les secteurs productifs et les populations. Ainsi, avec ce projet CIPREL aura à terme la plus grande centrale de production d’électricité en Côte d’Ivoire de par sa capacité installée qui passera de 321 MW actuellement à 432 MW en décembre 2013 et enfin à 543 MW à fin 2015 » a-t-il annoncé. A sa suite, la ministre Kaba Nialé a salué la finalisation de l’accord de prêt du projet CIPREL 4B et de l’avenant N°7 à la convention CIPREL, et indiqué qu’il soutiendra efficacement la croissance économique ivoirienne de sorte à faire de la Côte d’Ivoire un pays émergeant à l’orée 2020. Rappelons que le 20 juillet 1994, la convention entre l’Etat de Côte d’Ivoire et CIPREL est signée pour l’installation d’une centrale électrique. Le contrat entre l’Etat ivoirien et CIPREL fait de ce dernier le premier producteur privé d’énergie en Côte d’Ivoire. CIPREL dispose aujourd’hui d’une capacité actuelle de 321 MW. La centrale est installée dans la zone industrielle de Vridi-Port-Bouët.
Jean-Paul Oro
