Un litige fiscal portant sur une somme de 400 millions oppose, depuis le mois de juillet, la direction de l’usine de textile Utexi, basée à Dimbokro, et la direction régionale des impôts de ladite localité, donnant lieu à un dialogue de sourds par correspondances, a appris l’AIP sur place, mardi dernier.
Selon des correspondances adressées à la direction générale de l'usine dont l'AIP a reçu copies, le service des impôts de Dimbokro réclame environ 400 millions de FCFA au titre de la TVA, de l'impôt foncier et de divers autres impôts.
Une somme que le PDG de l'usine, Konaté Vassiliki, refuse de payer, évoquant des dispositions du Code des investissements qui lui accordent une exonération d'impôts pendant 15 ans en plus du fait que son entreprise ne tourne pas encore à plein régime.
Pour les agents des impôts, cette exonération évoquée par le PDG n'est applicable qu'aux entreprises rachetées qui ont changé de nom ou d'activité, ou encore des entreprises nouvelles.
Dans le cas de l'usine Utexi rachetée par M. Konaté, elle n'a pas changé de nom ni d'activité. Le propriétaire se doit donc de payer ses impôts.
Pour le PDG de l'Utexi, les deux directions ne parlent pas de "la même chose", car il n'a pas encore arrêté le nom de son entreprise en reconstitution.
"Rien ne dit que l'usine va s'appeler toujours Utexi", affirme M. Konaté Vassiliki qui estime que le service des impôts veut "tuer la poule aux oeufs d'or".
Des employés de l'usine, quant à eux, se disent inquiets du différend opposant les deux administrations et qui menacerait leurs emplois après 11 ans de chômage.
Fermée en 2002, Utexi qui employait plus de 1.000 personnes, a été rachetée par M. Konaté Vassiliki en juillet 2012, rappelle-t-on.
Selon des correspondances adressées à la direction générale de l'usine dont l'AIP a reçu copies, le service des impôts de Dimbokro réclame environ 400 millions de FCFA au titre de la TVA, de l'impôt foncier et de divers autres impôts.
Une somme que le PDG de l'usine, Konaté Vassiliki, refuse de payer, évoquant des dispositions du Code des investissements qui lui accordent une exonération d'impôts pendant 15 ans en plus du fait que son entreprise ne tourne pas encore à plein régime.
Pour les agents des impôts, cette exonération évoquée par le PDG n'est applicable qu'aux entreprises rachetées qui ont changé de nom ou d'activité, ou encore des entreprises nouvelles.
Dans le cas de l'usine Utexi rachetée par M. Konaté, elle n'a pas changé de nom ni d'activité. Le propriétaire se doit donc de payer ses impôts.
Pour le PDG de l'Utexi, les deux directions ne parlent pas de "la même chose", car il n'a pas encore arrêté le nom de son entreprise en reconstitution.
"Rien ne dit que l'usine va s'appeler toujours Utexi", affirme M. Konaté Vassiliki qui estime que le service des impôts veut "tuer la poule aux oeufs d'or".
Des employés de l'usine, quant à eux, se disent inquiets du différend opposant les deux administrations et qui menacerait leurs emplois après 11 ans de chômage.
Fermée en 2002, Utexi qui employait plus de 1.000 personnes, a été rachetée par M. Konaté Vassiliki en juillet 2012, rappelle-t-on.
