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Économie Publié le lundi 9 septembre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Filière anacarde / Après l’atelier de Yamoussoukro : Les 4 axes principaux de la réforme décortiqués

L’atelier de validation du document d’opérationnalité de la réforme des filières coton et anacarde s’est tenu du jeudi 5 au samedi 7 septembre 2013 à Yamoussoukro. Au terme de cet atelier qui doit déterminer la mise en œuvre de la réforme des deux filières, une attention particulière est mise sur celle de l’anacarde.

Pour le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, cette réforme vise deux objectifs principaux, à saisir l’amélioration de la gouvernance de la filière et l’augmentation des revenus aux producteurs. La garantie d’au moins 60% du prix CAF aux producteurs est le point principal de cette réforme articulée autour de 4 axes majeurs. La mise en place d’un dispositif d’encadrement dédié à la filière ; la mise en place d’une sacherie brousse, d’un système de commercialisation mieux structuré. Et la transformation locale de l’anacarde par la mise en place de plate-formes de partenariat public-privé (PPP). Face à la mise en place d’un dispositif d’encadrement dédié à la filière, l’atelier a recommandé l’appui à l’organisation des producteurs et l’accompagnement pour la mise en place d’une interprofession représentative afin de prendre en charge le relais dans la contractualisation et le suivi de l’exécution des prestations de l’organe de régulation. Cet encadrement devrait permettre d’améliorer l’organisation du travail, la productivité et la qualité des noix d’origine ainsi que les revenus des producteurs. Au niveau de la sacherie brousse dédiée à l’anacarde, les participants ont recommandé un nouveau dispositif afin que tous les producteurs accèdent à une sacherie de qualité adaptée aux exigences du produit. Cette sacherie va améliorer les conditions de conservation et la qualité marchande du produit ivoirien. Le prélèvement envisagé est d’environ 10 FCFA/Kg de noix de cajou. Mais compte tenu du fait que ces prélèvements ne seront pas disponibles au démarrage de la campagne, la recherche d’1 milliard FCFA pour la prochaine campagne est en cours. Quant au système de commercialisation, l’atelier a recommandé que le modèle de commercialisation intérieure repose sur l’identification et l’agrément des principaux opérateurs et magasins. Ainsi que sur la mise en place d’un système de contrôle des prix et la traçabilité des transactions basée sur des documents standardisés et sécurisés, gérés par un système informatique. Quant au modèle de commercialisation extérieure proposé, il devrait reposer sur l’amélioration de l’image des noix ivoiriennes par la mise en place de restriction sur la qualité et le conditionnement des noix destinées à l’exportation. L’institution de conditions générales dans les contrats d’exportation de noix de cajou pour la sécurisation des transactions commerciales. Et la mise en place d’instruments financiers pour la mobilisation de financement auprès d’institutions bancaires. La fixation du prix d’achat bord champ s’appuie sur un mécanisme qui assure une équité dans la répartition des revenus de la filière. Selon les orientations de la réforme, ce mécanisme doit permettre de payer au moins 60% du prix CAF aux producteurs. Et ce mécanisme s’appuie sur l’évaluation des coûts de chacune des catégories d’opérateurs de la filière et la détermination d’une référence du prix CAF. D’où l’appel du directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, Siaka Minahaya Coulibaly : «Pour que tous les acteurs puissent vivre des filières, il faut de la solidarité. C’est-à-dire optimiser les profits et non les maximiser car certains acteurs vont revoir leurs profits à la baisse. Ceci devrait participer de cette solidarité que nous appelons». Ce mécanisme sera soutenu par un fonds dont les dotations proviendront des plus values de la filière. Pour la transformation locale, l’atelier a indiqué que le succès de la transformation reste lié à l’implication du secteur bancaire dans le financement. De même que la mise en place d’une plate-forme PPP permettra d’orienter et d’accompagner toutes les initiatives liées à la transformation locale de l’anacarde.

FO
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