Grands moments de forte émotion que ceux vécus par les populations d'Adzopé et celles des localités environnantes à l'occasion de la visite de salutation du président du Fpi, Pascal Affi N'Guessan, aux militants et sympathisants de la région, hier mardi 10 septembre. De Yakassé-Mé à Adzopé en passant par Miadzin, les populations sorties nombreuses n'ont pas caché leur émotion. Cris de joie mêlés de pleurs par-ci, regards médusés captés par le long cortège du président du Fpi par-là. «C'est ça on appelle parti politique. Bravo!», n'a pas manqué de lancer un vieil homme dans le village de Miadzin.
A Adzopé, c'est l'extase à la Maison de la culture, lieu de la cérémonie. On danse. On chante. Des tapes amicales s'en suivent pour célébrer les retrouvailles. Et quand intervient le moment de la purification à laquelle le président Affi a été soumis, l'instant a été hautement solennel et pathétique. Eu égard au chant émouvant interprété pour l'occasion, par la vieille Ekpékon Chi Béda Adrienne. Elle-même, la gorge nouée et presque en pleurs. Mais, très vite, ce bref moment consacré à la tradition a laissé place à un grand moment de joie pendant lequel le public n'a cessé de se trémousser au son de la chanson "Y a rien en face" du groupe zouglou les Galliets. Dans la foulée, des militantes et militants qui pleurent de joie n'ont pas manqué de lancer ces paroles prophétiques. «Depuis ce maudit 11 avril 2011, nous ne cessons de pleurer. Aujourd'hui, Affi est venu nous réconforter en séchant nos larmes. Demain, ce sera le tour du président Gbagbo de nous faire sourire et rire de nouveau», ont-ils déclaré, sous l'oeil vigilant de l'octogénaire Mamadou Traoré. Haut dignitaire de la communauté musulmane d'Adzopé qui, pour sa hauteur de vue, a tenu à prendre part à la réception du président Pascal Affi N'Guessan.
Patrice Tapé
tapepatrice@yahoo.fr
A Adzopé, c'est l'extase à la Maison de la culture, lieu de la cérémonie. On danse. On chante. Des tapes amicales s'en suivent pour célébrer les retrouvailles. Et quand intervient le moment de la purification à laquelle le président Affi a été soumis, l'instant a été hautement solennel et pathétique. Eu égard au chant émouvant interprété pour l'occasion, par la vieille Ekpékon Chi Béda Adrienne. Elle-même, la gorge nouée et presque en pleurs. Mais, très vite, ce bref moment consacré à la tradition a laissé place à un grand moment de joie pendant lequel le public n'a cessé de se trémousser au son de la chanson "Y a rien en face" du groupe zouglou les Galliets. Dans la foulée, des militantes et militants qui pleurent de joie n'ont pas manqué de lancer ces paroles prophétiques. «Depuis ce maudit 11 avril 2011, nous ne cessons de pleurer. Aujourd'hui, Affi est venu nous réconforter en séchant nos larmes. Demain, ce sera le tour du président Gbagbo de nous faire sourire et rire de nouveau», ont-ils déclaré, sous l'oeil vigilant de l'octogénaire Mamadou Traoré. Haut dignitaire de la communauté musulmane d'Adzopé qui, pour sa hauteur de vue, a tenu à prendre part à la réception du président Pascal Affi N'Guessan.
Patrice Tapé
tapepatrice@yahoo.fr
