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Politique Publié le mercredi 11 septembre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Après les exilés / Affi N’guessan met fin aux confusions : Pas de place pour les pro-Gbagbo non militants dans la direction du Fpi

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Pascal affi n’guessan
Bro Grébé, Katina Koné, Amara Koné, Malick Coulibaly et bien d’autres qui ont joué de grands rôles au sein du pouvoir de la refondation et auprès de Laurent Gbagbo ne sont pas des militants affichés, encartés, ni même se revendiquant du Fpi. Tout comme Blé Goudé, ils aiment (aiment toujours) Laurent Gbagbo mais n’ont jamais éprouvé le besoin de militer au sein du parti politique qu’il avait créé. Ils ne sont pas donc dans l’équipe d’Affi N’Guessan. En son temps, le débat avait fait rage au sein du pouvoir. Refusant d’être sectaire et l’homme d’un seul parti politique ou d’un clan, Laurent Gbagbo avait encouragé ceux qui étaient gênés du soupçon de positionnement au sein du parti qu’il a créé, à le soutenir sans adhérer au Fpi. Malgré les réserves d’Affi N’guessan (‘’On ne peut pas prétendre aimer Laurent Gbagbo et récuser le Fpi’’), la LMP fut créée dans le sens d’élargir les soutiens à Laurent Gbagbo et consolider son ancrage sociologique, son ouverture aux autres. Cette option n’est plus de mise à la faveur de la nouvelle direction mise en place. Désormais, le Fpi redevient la mer, vers laquelle tous les autres partis doivent affluer. Même si la nomination de Koné Katina comme porte-parole, dictée par les pressions que subissait le Fpi en interne, avait failli tourner au psychodrame de la part des historiques et fondateurs du Fpi, tout porte à croire que Laurent Gbagbo reste favorable désormais à la logique de l’hégémonie et de la primauté au Fpi, qui reste sa principale force et le plus gros instrument de mobilisation interne, en faveur de sa libération. Dans les batailles entre les légitimistes restés au pays sous les affres du nouveau pouvoir d’une part et les exilés d’autres part, Laurent Gbagbo avait souvent fait pencher son cœur du côté du Fpi interne, au détriment des exilés, qui sont certes actifs, mais peu productifs, en termes électoral et de poids politique. La nouvelle configuration de la direction du Fpi, qui ne prend en compte, ni les exilés, ni ces pro-Gbagbo, est un indicateur de la prise en main de tout par les légitimistes de la Refondation, longtemps frustrés des fruits de la conquête du pouvoir durant les dix années de Gbagbo. D’aucuns pour emprunter les expressions en vogue, ou les raccourcis qui font polémiques, peuvent être tentés de dire que le Président Affi fait son rattrapage des « militants après avoir subi la pression de néo pro-Gbagbo, arrivés après la victoire.

Charles Kouassi
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