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Société Publié le vendredi 13 septembre 2013 | Ivoire-Presse

Cohésion sociale en Côte d’Ivoire: la proposition de la FEDOCI

© Ivoire-Presse Par DR
Fédération des ONG de Développement de Côte d’Ivoire (FEDOCI): Satigui Koné, président
Photo: Satigui Koné, président de la Fédération des ONG de Développement de Côte d’Ivoire (FEDOCI)
La FEDOCI a fait le choix d'engager ses associations et ONG membres à travailler au renforcement de la cohésion sociale.

Il s'agit pour la FEDOCI de créer le sentiment chez tous les Ivoiriens de faire partie d'un ensemble qui tire sa richesse de la diversité de ses composantes dont les coutumes, les traditions, les convictions ne représenteront désormais que d...es traits particuliers.
En somme, il faudra que tous les nationaux ivoiriens soient des Ivoiriens à part entière et non des Ivoiriens entièrement à part, les uns par rapport aux autres.
Cette approche est un peu différente de la "réconciliation" qui, elle est, du point de vue de la définition, "faire en sorte que des personnes qui étaient brouillées se remettent d'accord".

Pour la FEDOCI, la cohésion sociale est nécessaire tout le temps. Dans une famille, dans un quartier, dans une commune, dans une région ou dans le pays!
Mais, à la vérité, la Côte d'Ivoire manque cruellement de structure favorisant la cohésion sociale.

On se plait souvent à dire que la seule chose autour de laquelle les Ivoiriens font l'unanimité est l'équipe nationale de football. L'histoire récente du pays a montré que même là encore, les fondements sont assez fragiles!

CE QUE PROPOSE LA FEDOCI?

Nous proposons la création de l'Institut de la Cohésion Sociale de Bouaké.

Des bâtiments dédiés à la cohésion sociale n'est pas trop de luxe! Certains de nos compatriotes pourraient estimer que cela fera des dépenses exorbitantes! Mais, ces dix dernières années, chaque Ivoirien a eu l'occasion de soupeser ce que coûte à un pays l'absence de cohésion sociale!

Pour nous, l'Institut de Cohésion Sociale sera un centre de formation à l'acceptation entre les populations.

Au mois de janvier: Tous les Chefs de cantons de Côte d'Ivoire auront une rencontre annuelle pour échanger. Des vidéos et images seront projetées sur les us et coutumes d'une ethnie ou région, suivies d'échanges et débats. et chaque jours ainsi, durant une semaine.
Au mois de Mars: les dépositaires du sacré (poro, abissa, gla, etc) seront réunis pour échanger sur l'influence sociologique de ces faits de cultures.
Ainsi de suite, les jeunes des régions, les religieux de tous bords, les femmes, etc. vont se rencontrer et apprendre à se connaître.

Au bout de trois à cinq ans, le résultat sera palpable et, nous en sommes convaincus, éblouissant!

On pourrait l'étendre, à moyen terme, aux pays de l'Union du Fleuve Mano qui ont connu des crises de formes diverses. Ces pays et la Côte d'Ivoire doivent apprendre à se connaître si l'Union doit devenir une réalité.

la FEDOCI travaille depuis près d'un an sur le dossier et le choix de la ville de Bouaké pour abriter l'Institut s'impose pour des raisons historiques et géographiques.

Il y a certainement d'autres solutions pour que les Ivoiriens arrivent à former un pays où le Senoufo ne regardera plus l'histoire de la Reine Pokou comme une simple richesse Akan, où le Wê ne parlera plus du Tchologo comme une simple initiation Senoufo, où le jeune de Côte d'Ivoire parlera de son pays comme une vaste étendue de richesse et où les frontières ethniques et culturelles ne seront vraiment que du domaine de la culture.

Un fait nous est apparu durant nos enquêtes terrain:

Des peuples de Côte d'Ivoire ne reconnaissent même pas la différence entre les langues parlées. Combien d'Ivoiriens reconnaissent-ils vraiment, juste en écoutant, le Koulango, le Tagouana, le Dida etc?

Les Ivoiriens ont besoin de se connaitre pour s'accepter mieux. Des efforts sont faits depuis la période coloniale jusqu'à ce jour. Mais, il est un fait, la Nation Ivoirienne reste à construire. Et, il est possible d'y arriver. Après tout, nous n'avons qu'un petit territoire de 322.000 km carré! Les infrastructures routières et les moyens de communication en Côte d'Ivoire prêtent à faciliter le travail.
Nous y croyons car Dieu est notre force!

Satigui KONE, Président de la FEDOCI
Koné Satigui; téléphones portables: (00225)09242453
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