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Société Publié le mardi 17 septembre 2013 | Le Patriote

Yamoussoukro/ Accusés d’avoir tué des forces de l’ordre Les Dozo nient tout en bloc

Le préfet de police et le commissaire Bléa ont échangé samedi dernier avec la confrérie des chasseurs traditionnels, communément appelés les Dozos. Ils accusent ces derniers d’avoir tué deux éléments de la gendarmerie le mardi dernier sur l’axe Yamoussoukro-Oumé et un sergent de police en service à la préfecture de police. Ils leur reprochent également d’avoir blessé quatre des éléments des forces de sécurité dont le commissaire Bakayoko Abdoul, un autre sergent et deux éléments de la gendarmerie à l’aide d’un calibre douze qui, pour eux, sont des fusils habituellement utilisés par cette confrérie de chasseurs. Suite à ces accusations, les Dozo au nombre de 300 se s’apprêtaient, selon la rumeur, à venir attaquer la gendarmerie. Les chasseurs traditionnels qui se préparaient mystiquement, dit-on, dans une brousse située non loin de Adamakro, le village qui les a accueillis depuis belle lurette, ont accepté de répondre à la convocation des officiers de police pour crever l’abcès. Le préfet de police et le commissaire Bléa ont échangé samedi dans la cour du commissariat 2ème arrondissement sis à Dioulakro en vue d’apaiser les esprits. C’est au cours des échanges que le secrétaire de cette confrérie, Cissé Inza, a déclaré au nom de ses pairs qu’aucun Dozo ne s’est attaqué ni aux gendarmes, encore moins aux policiers. « Les Dozo sont en parfaite communion avec la police locale, car on a convenu de travailler ensemble pour éradiquer des attaques. Nous ne pouvons pas en ce moment les trahir en portant à atteinte à leur vie », a rassuré Cissé Inza. Cissé Inza soulignera, par ailleurs que c’est par vengeance que les gendarmes ont pris deux des leurs qu’ils ont abattus froidement et grièvement blessés deux autres. Pour le porte-parole des Dozo, les calibres 12 ne sont pas seulement détenus par les Dozo dans ce pays. En attendant que la vérité éclate sur cette affaire, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a dépêché une équipe d’enquêteurs samedi dernier à Yamoussoukro. Notons que les deux camps se sont mis d’accord avec en clou la ferme promesse des Dozo de ne pas s’attaquer la gendarmerie. Mais les chasseurs traditionnels ont demandé que leurs confrères blessés, gardés en ce moment au centre hospitalier par les gendarmes, ne soient pas arrêtés.

Jacquelin Mintoh
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