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Art et Culture Publié le mercredi 25 septembre 2013 | Le Patriote

L’art de la duplicité JCC-KORE : L’art de la duplicité

Crier haut et fort soutenir une chose la journée et soutenir son contraire la nuit. C’est dans lequel excelle le Front populaire ivoirien (FPI). Passé maître dans l’art du double langage, le parti fondé par ‘’le boulanger’’ d’Abidjan a du mal à faire sa mue. En effet, alors que les Ivoiriens s’attendaient à une rupture de la part de cette formation politique, après la douloureuse crise postélectorale, ces dirigeants continuent de tenir des discours et posés des actes qui démontrent qu’ils n’ont en rien tiré les leçons du passé. Le parti présidé par Pascal Affi N’Guessan demeure toujours fidèle à la philosophie de son père-fondateur, Laurent Gbagbo. Celle de la politique politicienne qui consiste, comme le boulanger, à rouler ses adversaires politiques dans la farine. «On m’appelle boulanger. Si mes adversaires estiment que je les roule dans la farine, mais tant mieux pour moi. Parce que j'ai aussi mes rôles. Un homme politique, son rôle c'est de rouler ses adversaires dans la farine», dixit l’ex-homme fort d’Abidjan le 26 septembre 2007, lors d’une conférence de presse à New-York. Son leader est à La Haye aujourd’hui, mais le FPI n’entend rien changer de cette politique. Et le processus de paix et de réconciliation nationale, initié par les autorités ivoiriennes au lendemain de la douloureuse et meurtrière crise postélectorale, n’échappe pas à la mauvaise foi des frontistes. Le jour, les anciens dirigeants de la Côte d’Ivoire se présentent aux yeux de l’opinion nationale et internationale comme des amoureux de la paix, et de la cohésion sociale, soucieux de la bonne marche et de la stabilité du pays. La nuit tombée, ils s’enferment dans les laboratoires pour échafauder des stratégies machiavéliques pour freiner le processus de paix. Des rumeurs sont inventées de toutes pièces et distillées dans le seul but de monter des Ivoiriens contre d’autres. Malheureusement, certains jeunes se laissent prendre aux discours de la haine tribale et se retrouvent embarqués dans des aventures suicidaires. En dépit des énormes efforts consentis par les autorités dans le sens de la paix, le parti bleu reste, de toute évidence, esclave de son obsession : celle de renverser le pouvoir Ouattara par tous les moyens, sauf démocratiques. Dans leurs sorties, certains caciques de ce parti ne cachent même plus. Mais à cette allure, le parti de Laurent Gbagbo risque de se faire prendre à son propre jeu. Car, les Ivoiriens fatigués de la violence ne son plus prêts à lui accorder du crédit. A moins que Affi N’Guessan et se amis prennent conscience du danger qui les guette.

Lacina Ouattara
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