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Société Publié le mercredi 25 septembre 2013 | APA

Côte d’Ivoire : lancement d’un gala pour la construction d’un centre de dialyse et de greffe des reins

© APA Par Serges T
L`ONG SERVIR lance son 9ème Diner Gala de Bienfaisance
Mercredi 25 septembre 2013.Abidjan. M. Amoikon Banga président du comité d`organisation a animé une conférence de presse pour annoncer la date du 9ème diner gala de bienfaisance de l`ONG SERVIR de Mme Henriette Konan Bédié qui se tiendra le 25 octobre prochain à l`hôtel ivoire.
La 9ème édition du gala de l’Organisation non gouvernementale (Ong) « Servir », prévue le 25 octobre prochain autour du thème : « l’hôpital des reins : un défis vital à relever », a été lancée mercredi dans un grand hôtel de la capitale économique ivoirienne, a constaté APA sur place.

« Cette 9ème édition du gala de l’Ong Servir, sera l’occasion de réunir notre réseau de solidarité pour la mobilisation des fonds en vue de la construction de l’hôpital de dialyse et de greffe des reins’’, a expliqué au cours d’un petit déjeuné de presse, Patrice Amoakon Banga, le président délégué de l’Ong Servir.

Rappelant que ce projet a été lancé lors de la 7ème édition en 2011, M. Amoakon Bango a expliqué qu’après la 8ème édition, plusieurs étapes ont été franchies. « Plusieurs millions de fcfa ont été investis pour rendre le terrain constructible », a-t-il déclaré en précisant que « le financement n’est pas encore bouclé ».

« Le gala sera l’occasion de donner un coup d’accélérateur pour la mobilisation des fonds », a poursuivi le président délégué de Servir, soulignant qu’une tombola et une vente aux enchères sont au programme de cette soirée.

Il a également indiqué qu’en plus de l’ancien Chef de l’Etat, Henri Konan Bédié, un parrain de renommée internationale dont le nom sera dévoilé par la présidente fondatrice de Servir, Henriette Koanan Bédié au moment « opportun » est attendu à cette 9ème édition.

« Servir veut apporter sa contribution à l’offre de soins dans notre pays et contribuer à la construction de la santé publique », a ajouté M. Amoakon Banga en invitant les uns et les autres à exprimer leur « solidarité » pour cet hôpital.

« On n’a pas besoins d’être milliardaire pour aider Servir », a-t-il lancé. Les tickets qui donneront droits à dix personnes autour d’une table coûteront entre 3,5 et 4 millions de fcfa.

Le président de l’Association ivoirienne des dialysés et insuffisances rénales (Aidir), Moussa Bamba a salué l’avènement de cet hôpital et appelé l’Etat à soutenir cette initiative.

L’hôpital de dialyse et de greffe d’Abidjan sera construit dans la commune d’Attécoubé, située au Centre-Ouest de la ville d’Abidjan sur une superficie de quatre hectares.

Il comprendra cinq services intégrés. Il s’agit notamment d’un centre de formation doté d’un amphithéâtre et de trois salles de travaux dirigés. Un service de consultation avec cinq bureaux de médecins spécialistes ainsi qu’une unité de dialyse et de greffe.

Le quatrième service prévu est un laboratoire doté d’équipements modernes de dernières générations. Enfin, le service le plus ambitieux de ce projet sera l’unité de transplantation rénale avec un plateau technique dédié et spécialisé.

Lancé en 2011 lors de la 7ème édition du gala de Servir, ce projet de la construction de cet hôpital coûtera 5 milliards de fcfa. A ce jour, seulement 350 millions fcfa ont été mobilisés. L’ONG Servir à vocation caritative a été crée en 1996 par l’ex-Première dame, Henriette Konan Bédié.

Un million deux cent mille patients sont dialysés dans le monde. En Côte d’Ivoire, près de six pour cent (6%°) de la population sont touchés par cette maladie pernicieuse. 400 malades suivent actuellement leur traitement au Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Cocody, Treichville et Yopougon sans compter ceux qui se traitent dans les établissements privés.

En plus, 300 à 400 patients sont sur la liste d’attente, selon M. Bamba qui précise que dans le pays, le dialyse coûte 1750 fcfa par séance dans les établissements sanitaires publics et entre 80 000 et 110 000 fcfa dans les cliniques privées.

En Côte d’Ivoire où les centres de dialyse sont rares, le patient a droit à deux séances de traitement par semaine contre trois, selon la norme.

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