Arrivé en Côte d’Ivoire, il y a 7 ans maintenant, Guillaume Verhaeghe continue de parcourir les hameaux et les villes du pays pour enseigner, exhorter les populations sur l’utilité d’être attaché à la Vierge Marie. Il poursuit, également, cette mission de bénévolat dans les pays de la sous-région. Sans faux -fuyant, il se livre dans cet entretien à l’IA.
Monsieur Guillaume Verhaeghe, vous êtes en Côte d’Ivoire depuis 2007, quelles sont les raisons qui vous ont incité à vous installer dans ce pays ?
Pour répondre à votre question, je dirai que c’est la providence qui m’a envoyé ici par l’intermédiaire d’un prêtre ivoirien du diocèse de Daloa. Il a fait ses études de théologie chez moi à Lille dans le nord de la France. A cette époque, je travaillais. Et, il m’a dit : « Guillaume, va parler de la vierge Marie chez moi en Côte d’Ivoire. » Ayant toujours beaucoup aimé l’Afrique, j’ai rapidement pris un billet d’avion et j’ai débarqué en mars 2007 à Abidjan, pour me rendre à Daloa. J’ai fait une escale de deux (2) jours à Yamoussoukro. C’est au cours de cette escale, que j’ai eu la possibilité pour la première fois de ma vie de parler de Marie devant des milliers de personnes et à la radio. J’ai été conquis par la gentillesse, la ferveur, la foi des ivoiriennes et des ivoiriens. C’est ainsi qu’à l’issue de mon voyage de 10 jours en rentrant en France, je n’avais qu’une idée en tête, à savoir revenir ici le plus vite possible. Ce que j’ai fait dès le mois de juin de la même année.
Avant de mener le combat pour la Vierge Marie, vous êtes surnommés, vous étiez chef d’entreprise. N’avez-vous pas de regret d’avoir fait ce choix de vous promener pour parler uniquement de la Vierge Marie ?
Jamais, au grand jamais, je ne regretterai le choix que j’ai fait. Je dois dire que je ne m’épanouissais plus du tout dans l’entreprise que je dirigeais. Je suis même tombé malade. En dépression pour être précis. Je pense que lorsque, l’on ne se plait plus dans ce qu’on fait, il vaut mieux arrêter. Même si le salaire est très important. La providence ne m’a jamais laissé tomber. Et comme me l’a souvent répété mon père spirituel, Dieu n’abandonne jamais ceux qui le suivent. Je dois ajouter que ce n’est pas facile de vivre loin de mon épouse et de mes enfants. Mais lorsque je rentre en France pour les retrouver lors des vacances scolaires, nous vivons des moments très forts.
Récemment en Côte d’Ivoire, les journaux et les Ivoiriens ont polémiqué sur l’apparition de la Vierge Marie dans divers lieux. Ce phénomène est une fable ou c’est une réalité ?
Je ne pense que vous faites allusion à la statue de la vierge qui a versé des larmes de sang dans une église à Moossou. En ce qui me concerne, je crois volontiers aux apparitions de notre Seigneur et de sa très Sainte Mère dans le monde entier. Des apparitions ont été reconnues par l’église (Lourdes, Fatima, Kibeho, La Salette, Pontmain, etc. Si Marie est apparue dans ces sanctuaires, pourquoi n’apparaitrait-elle pas de nos jours pour mettre en garde ses enfants contre les ruses du démon qui se déchaine pour attirer un maximum d’âmes en enfer ? Ouvrons les yeux, notre monde veut vivre sans Dieu. Qui est notre Créateur. Et qui mérite d’avoir toute la place dans notre cœur puisqu’il nous a donné le souffle de vie. Mais l’Homme a décidé de vivre sans lui. Il l’a chassé de son cœur. Cependant, cette place qu’il occupait dans le cœur de l’Homme ne va pas rester vide. Le démon qui vient habiter dans nos cœurs va régner. C’est alors, la haine, la jalousie, tous les vices que nous pouvons imaginer qui vont être nos amis. La Vierge Marie en bonne mère vient pleurer au chevet de ses enfants en leur disant : ‘‘vous êtes sur le mauvais chemin, revenez à mon Fils qui est mort sur la croix pour vous sauver’’. Malheureusement nous ne l’écoutons pas. Dieu nous laissant libres. Le démon se déchaîne. Et l’on voit tout ce que l’on peut voir de nos jours. Et il s’acharne pour détruire la base de la société qui est la famille. D’où nous pouvons observer, trop de divorces de nos jours.
Vous animez des conférences au sein des paroisses ici en Côte d’Ivoire et aussi dans la sous-région. Comment les gens vous reçoivent ?
Partout où je suis passé, l’accueil a toujours été très chaleureux. Il est important que j’explique à vos lecteurs comment je procède. Pendant 9 jours, nous allons nous réunir pour prier la Vierge Marie en lui remettant un nœud, un problème, une difficulté qui nous paralyse. Alors, la Vierge Marie qui nous aime infiniment va intercéder pour nous auprès de son fils pour qu’il nous libère de nos nœuds, de nos chaines. Les personnes viennent très nombreuses à ces séances de prière. Comme des enfants ouvrant leurs cœurs à leur maman, ils vont eux aussi ouvrir leurs cœurs à notre tendre Maman céleste et lui confier toutes leurs joies, toutes leurs peines. J’ai remarqué qu’au début des neuvaines de prières que j’anime, les visages sont fermés remplis de tristesse et de désespoir, au fur et à mesure que nous avançons dans la neuvaine, les visages se détendent. Les cœurs s’apaisent. Car, ils ouvrent leur cœur à l’amour infini de Dieu. Le dernier jour, c’est l’apothéose avec des cris de joie, les cœurs sont apaisés, beaucoup de témoignages me sont rendus. Ils disent très honnêtement qu’ils ont retrouvé la paix du cœur qu’ils avaient perdue depuis si longtemps. Alors, nous célébrons une messe d’action de grâces pour dire merci à Dieu pour tous ses bienfaits par l’intercession de la Vierge Marie. C’est pourquoi, je n’arrêterai pas cette mission. D’ailleurs, je vous informe que je serai à la paroisse Saint Jacques des Deux (2) Plateaux, du lundi 30 septembre au mardi 8 octobre prochain. Nous commencerons chaque soir à partir de 18 heures précises. Puis, je me rendrai à la paroisse Notre Dame de l’incarnation de la Riviera Palmeraie du 9 au 17 octobre à partir de 18h30. Enfin, je serai soit à la paroisse Notre Dame de la Tendresse de la Riviera Golf, soit à la paroisse du Bon Pasteur de la Riviera 3 du 18 au 26 octobre. C’est mon programme du mois d’octobre 2013.
Est-ce que les problèmes de la Côte d’Ivoire, notamment au niveau politique, social et économique … dans le passé et actuellement sont aussi liés à un manque de spiritualité ?
Les problèmes de la Côte d’Ivoire, selon moi, sont liés à ce que vivent de nombreux pays. Je veux dire que chaque citoyen ne pense qu’à écraser l’autre pour prendre sa place. Tous les moyens sont bons pour accéder à la plus haute marche du podium. Le respect entre frères n’existe plus. L’orgueil a pris la place de l’humilité. Seul le « moi» compte. Les autres, Ils s’en fichent. Dans ces conditions, on ne peut éviter des guerres fratricides. La vie d’un homme ne vaut plus bien chère. Et de toute façon, ils s’en foutent. Car, ils ne pensent qu’à eux et aux siens. Tant que l’égoïsme régnera dans notre monde, celui-ci sera malade. Pour que la réconciliation arrive vraiment dans notre pays, nous devons apprendre à désarmer nos cœurs emplis de haine, d’amertume. Jésus nous a dit avant de monter au ciel : « je vous laisse un commandement nouveau, aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». C’est la voix de la sagesse. Ne gardons pas rancune contre notre frère qui nous a profondément blessés. Le pardon offert ou reçu est une puissance libératrice.
Que proposez-vous à la classe politique de la Côte d’Ivoire ?
Le dialogue. Le dialogue qui ne sera pas un dialogue de sourd. Il faut que les uns les et autres acceptent de s’écouter avec sincérité.
Vous comptez bientôt rencontrer le Pape François, quel message lui porterez-vous et quelles sont vos attentes ?
Oui, c’est exact. J’envisage rencontrer le Saint Père. Et je me dois de donner une explication aux lecteurs. En effet, cette dévotion à ‘‘Marie qui défait les nœuds’’ que je répands depuis plusieurs années en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, c’est notre Saint Père actuel, le Pape François qui en est à l’origine. En effet dans les années 90, alors qu’il était archevêque de Buenos Aires, étant Jésuite (membre de la compagnie de Jésus-Christ, Ndlr), il est allé dans une de leur maison en Allemagne, puis il est passé dans la paroisse où était exposé depuis 3 siècles, le tableau original de ‘‘Marie qui défait les nœuds’’.
Il en apporta quelques copies en Argentine et écrivit la supplication à ‘‘Marie qui défait les nœuds’’. Un prêtre d’une paroisse de la banlieue pauvre de Buenos Aires écrivit pour ses fideles puis pour le grand public la neuvaine que nous connaissons aujourd’hui et qui s’est répandue dans le monde entier. Le but de ma visite est donc, de recevoir la bénédiction du Saint Père pour qu’il m’encourage à poursuivre ma mission, je lui demanderai aussi de prier pour la Côte d’Ivoire qui a été consacrée 3 fois à la très Sainte Vierge Marie afin que la paix revienne définitivement dans notre merveilleux pays.
A.H
Monsieur Guillaume Verhaeghe, vous êtes en Côte d’Ivoire depuis 2007, quelles sont les raisons qui vous ont incité à vous installer dans ce pays ?
Pour répondre à votre question, je dirai que c’est la providence qui m’a envoyé ici par l’intermédiaire d’un prêtre ivoirien du diocèse de Daloa. Il a fait ses études de théologie chez moi à Lille dans le nord de la France. A cette époque, je travaillais. Et, il m’a dit : « Guillaume, va parler de la vierge Marie chez moi en Côte d’Ivoire. » Ayant toujours beaucoup aimé l’Afrique, j’ai rapidement pris un billet d’avion et j’ai débarqué en mars 2007 à Abidjan, pour me rendre à Daloa. J’ai fait une escale de deux (2) jours à Yamoussoukro. C’est au cours de cette escale, que j’ai eu la possibilité pour la première fois de ma vie de parler de Marie devant des milliers de personnes et à la radio. J’ai été conquis par la gentillesse, la ferveur, la foi des ivoiriennes et des ivoiriens. C’est ainsi qu’à l’issue de mon voyage de 10 jours en rentrant en France, je n’avais qu’une idée en tête, à savoir revenir ici le plus vite possible. Ce que j’ai fait dès le mois de juin de la même année.
Avant de mener le combat pour la Vierge Marie, vous êtes surnommés, vous étiez chef d’entreprise. N’avez-vous pas de regret d’avoir fait ce choix de vous promener pour parler uniquement de la Vierge Marie ?
Jamais, au grand jamais, je ne regretterai le choix que j’ai fait. Je dois dire que je ne m’épanouissais plus du tout dans l’entreprise que je dirigeais. Je suis même tombé malade. En dépression pour être précis. Je pense que lorsque, l’on ne se plait plus dans ce qu’on fait, il vaut mieux arrêter. Même si le salaire est très important. La providence ne m’a jamais laissé tomber. Et comme me l’a souvent répété mon père spirituel, Dieu n’abandonne jamais ceux qui le suivent. Je dois ajouter que ce n’est pas facile de vivre loin de mon épouse et de mes enfants. Mais lorsque je rentre en France pour les retrouver lors des vacances scolaires, nous vivons des moments très forts.
Récemment en Côte d’Ivoire, les journaux et les Ivoiriens ont polémiqué sur l’apparition de la Vierge Marie dans divers lieux. Ce phénomène est une fable ou c’est une réalité ?
Je ne pense que vous faites allusion à la statue de la vierge qui a versé des larmes de sang dans une église à Moossou. En ce qui me concerne, je crois volontiers aux apparitions de notre Seigneur et de sa très Sainte Mère dans le monde entier. Des apparitions ont été reconnues par l’église (Lourdes, Fatima, Kibeho, La Salette, Pontmain, etc. Si Marie est apparue dans ces sanctuaires, pourquoi n’apparaitrait-elle pas de nos jours pour mettre en garde ses enfants contre les ruses du démon qui se déchaine pour attirer un maximum d’âmes en enfer ? Ouvrons les yeux, notre monde veut vivre sans Dieu. Qui est notre Créateur. Et qui mérite d’avoir toute la place dans notre cœur puisqu’il nous a donné le souffle de vie. Mais l’Homme a décidé de vivre sans lui. Il l’a chassé de son cœur. Cependant, cette place qu’il occupait dans le cœur de l’Homme ne va pas rester vide. Le démon qui vient habiter dans nos cœurs va régner. C’est alors, la haine, la jalousie, tous les vices que nous pouvons imaginer qui vont être nos amis. La Vierge Marie en bonne mère vient pleurer au chevet de ses enfants en leur disant : ‘‘vous êtes sur le mauvais chemin, revenez à mon Fils qui est mort sur la croix pour vous sauver’’. Malheureusement nous ne l’écoutons pas. Dieu nous laissant libres. Le démon se déchaîne. Et l’on voit tout ce que l’on peut voir de nos jours. Et il s’acharne pour détruire la base de la société qui est la famille. D’où nous pouvons observer, trop de divorces de nos jours.
Vous animez des conférences au sein des paroisses ici en Côte d’Ivoire et aussi dans la sous-région. Comment les gens vous reçoivent ?
Partout où je suis passé, l’accueil a toujours été très chaleureux. Il est important que j’explique à vos lecteurs comment je procède. Pendant 9 jours, nous allons nous réunir pour prier la Vierge Marie en lui remettant un nœud, un problème, une difficulté qui nous paralyse. Alors, la Vierge Marie qui nous aime infiniment va intercéder pour nous auprès de son fils pour qu’il nous libère de nos nœuds, de nos chaines. Les personnes viennent très nombreuses à ces séances de prière. Comme des enfants ouvrant leurs cœurs à leur maman, ils vont eux aussi ouvrir leurs cœurs à notre tendre Maman céleste et lui confier toutes leurs joies, toutes leurs peines. J’ai remarqué qu’au début des neuvaines de prières que j’anime, les visages sont fermés remplis de tristesse et de désespoir, au fur et à mesure que nous avançons dans la neuvaine, les visages se détendent. Les cœurs s’apaisent. Car, ils ouvrent leur cœur à l’amour infini de Dieu. Le dernier jour, c’est l’apothéose avec des cris de joie, les cœurs sont apaisés, beaucoup de témoignages me sont rendus. Ils disent très honnêtement qu’ils ont retrouvé la paix du cœur qu’ils avaient perdue depuis si longtemps. Alors, nous célébrons une messe d’action de grâces pour dire merci à Dieu pour tous ses bienfaits par l’intercession de la Vierge Marie. C’est pourquoi, je n’arrêterai pas cette mission. D’ailleurs, je vous informe que je serai à la paroisse Saint Jacques des Deux (2) Plateaux, du lundi 30 septembre au mardi 8 octobre prochain. Nous commencerons chaque soir à partir de 18 heures précises. Puis, je me rendrai à la paroisse Notre Dame de l’incarnation de la Riviera Palmeraie du 9 au 17 octobre à partir de 18h30. Enfin, je serai soit à la paroisse Notre Dame de la Tendresse de la Riviera Golf, soit à la paroisse du Bon Pasteur de la Riviera 3 du 18 au 26 octobre. C’est mon programme du mois d’octobre 2013.
Est-ce que les problèmes de la Côte d’Ivoire, notamment au niveau politique, social et économique … dans le passé et actuellement sont aussi liés à un manque de spiritualité ?
Les problèmes de la Côte d’Ivoire, selon moi, sont liés à ce que vivent de nombreux pays. Je veux dire que chaque citoyen ne pense qu’à écraser l’autre pour prendre sa place. Tous les moyens sont bons pour accéder à la plus haute marche du podium. Le respect entre frères n’existe plus. L’orgueil a pris la place de l’humilité. Seul le « moi» compte. Les autres, Ils s’en fichent. Dans ces conditions, on ne peut éviter des guerres fratricides. La vie d’un homme ne vaut plus bien chère. Et de toute façon, ils s’en foutent. Car, ils ne pensent qu’à eux et aux siens. Tant que l’égoïsme régnera dans notre monde, celui-ci sera malade. Pour que la réconciliation arrive vraiment dans notre pays, nous devons apprendre à désarmer nos cœurs emplis de haine, d’amertume. Jésus nous a dit avant de monter au ciel : « je vous laisse un commandement nouveau, aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». C’est la voix de la sagesse. Ne gardons pas rancune contre notre frère qui nous a profondément blessés. Le pardon offert ou reçu est une puissance libératrice.
Que proposez-vous à la classe politique de la Côte d’Ivoire ?
Le dialogue. Le dialogue qui ne sera pas un dialogue de sourd. Il faut que les uns les et autres acceptent de s’écouter avec sincérité.
Vous comptez bientôt rencontrer le Pape François, quel message lui porterez-vous et quelles sont vos attentes ?
Oui, c’est exact. J’envisage rencontrer le Saint Père. Et je me dois de donner une explication aux lecteurs. En effet, cette dévotion à ‘‘Marie qui défait les nœuds’’ que je répands depuis plusieurs années en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, c’est notre Saint Père actuel, le Pape François qui en est à l’origine. En effet dans les années 90, alors qu’il était archevêque de Buenos Aires, étant Jésuite (membre de la compagnie de Jésus-Christ, Ndlr), il est allé dans une de leur maison en Allemagne, puis il est passé dans la paroisse où était exposé depuis 3 siècles, le tableau original de ‘‘Marie qui défait les nœuds’’.
Il en apporta quelques copies en Argentine et écrivit la supplication à ‘‘Marie qui défait les nœuds’’. Un prêtre d’une paroisse de la banlieue pauvre de Buenos Aires écrivit pour ses fideles puis pour le grand public la neuvaine que nous connaissons aujourd’hui et qui s’est répandue dans le monde entier. Le but de ma visite est donc, de recevoir la bénédiction du Saint Père pour qu’il m’encourage à poursuivre ma mission, je lui demanderai aussi de prier pour la Côte d’Ivoire qui a été consacrée 3 fois à la très Sainte Vierge Marie afin que la paix revienne définitivement dans notre merveilleux pays.
A.H