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Politique Publié le jeudi 26 septembre 2013 | Le Patriote

Attaques contre les gendarmes, policiers et FRCI : Qui est contre le bonheur de la Côte d’Ivoire ?

© Le Patriote Par BIPA
Défense: le général Bakayoko préside la cérémonie bihebdomadaire de "Salut aux couleurs" au camp Gallieni
Vendredi 5 avril 2013. Abidjan. Place d’armes du Camp Gallieni, au Plateau. Le Général de Corps d’Armée SOUMAÏLA BAKAYOKO, Chef d’Etat-Major Général des FRCI préside la traditionnelle cérémonie bihebdomadaire de salut aux couleurs
La Côte d’Ivoire est-elle un pays maudit? Assurément non, sinon elle ne se serait pas remis de sitôt de la terrible crise postélectorale qu’elle a vécue et au-delà, des dix années qu’elle a perdues à s’entredéchirer, pour des questions puériles. Alors qui a intérêt à ce que le pays brûle ? Même si on imagine aisément que personne n’oserait lever le petit doigt pour répondre par l’affirmative, on est, toutefois, en droit de s’interroger sur le mobile réel de la recrudescence des attaques armées dans le pays. Tant elles sont inexplicables, sauf aux yeux de ceux qui les commanditent ou les exécutent.
Ceux qui nourrissent le rêve sardonique de voir de nouveau la Côte d’Ivoire s’embraser, après tout ce que les Ivoiriens ont déjà enduré et toutes les pertes en vies humaines qu’on a enregistrées durant plus d’une décennie de crise militaro-politique, n’aiment pas en réalité ce pays, contrairement à ce qu’ils clament à tue-tête. Ce qui les préoccupe, ce n’est pas l’intérêt de la Côte d’Ivoire, mais plutôt d’assouvir leurs ambitions personnelles, quelles qu’en soient les conséquences. Il faut le dire tout net, ces adeptes de la logique guerrière ne sont ni plus ni plus moins que les vrais ennemis de la Côte d’Ivoire. Ils sont purement et simplement contre le bonheur de ce pays, qui a assez porté la croix. Sinon comment comprendre qu’ils puissent vouloir ramener encore en arrière la Côte d’Ivoire qui marche aujourd’hui, à grands pas, vers le progrès, pour ne pas dire l’émergence.
Qu’on aime ou pas Alassane Ouattara, ce n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est ce qu’il fait pour la Côte d’Ivoire. Et surtout ce qu’il a déjà réussi. En deux ans et demi d’exercice du pouvoir, il a fait d’une Côte d’Ivoire totalement à terre, un pays débout qui a désormais fière allure. Non seulement, elle a renoué avec la croissance, après dix années de dégringolade, mais également elle a retrouvé toute la noblesse due à son rang. Sous la férule d’Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire est redevenue une terre fréquentable, un pays qui compte, à nouveau, dans le concert des Nations. Et bien plus, elle est en chantier.
En voulant empêcher Alassane Ouattara de réussir sa noble mission de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, les auteurs de ces attaques ne font pas plus de mal qu’à eux-mêmes et surtout aux 22 millions de personnes vivant en Côte d’Ivoire. Car, les ponts, les routes, les barrages, les hôpitaux qu’il construit en ce moment, Alassane Ouattara ne les emportera pas avec lui, quand il quittera la magistrature suprême de ce pays. Tout comme Félix Houphouët-Boigny est parti en laissant derrière lui la Basilique de Yamoussoukro, la Fondation qui porte son nom dans la capitale politique ivoirienne, les beaux immeubles du Plateau, les nombreuses villas, écoles, hôpitaux et barrages qu’il a bâtis, Alassane Ouattara partira aussi sans le pont Henri Konan Bédié, l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam, les échangeurs de la Riviera 2 et de Marcory, le pont de Jacqueville… C’est à la Côte d’Ivoire, et à travers elle, aux Ivoiriens, que reviendront ces gros ouvrages actuellement en chantier. Pourquoi alors entraver leur réalisation ? A moins qu’on ne soit cynique et déjanté. Même un fou ne nuit pas à son propre bonheur…
Y. Sangaré
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