Kouamé Gblon Martine était d’abord une simple sympathisante du Front populaire ivoirien (Fpi), parti du président Laurent Gbagbo depuis 2005 avant de commencer à militer activement à l’approche de la campagne présidentielle de 2010. A Adjamé-Dallas où elle vivait avec son frère, elle s’est impliquée dans la campagne électorale. Un jour qu’elle était allée animer une réunion à Williamsville, elle et son groupe ont été violemment pris à partie par des activistes du Rdr (parti de M. Ouattara) majoritaire dans ce quartier.
Son calvaire devait s’accroître pendant la crise post-électorale où les partisans de Laurent Gbagbo étaient particulièrement visés dans la commune d’Adjamé. Menacée, Martine ne devra sa vie sauve qu’à la magnanimité d’un voisin de quartier qui la prit dans sa voiture pour la déposer à la frontière du Ghana.
Elle se réfugia donc dans ce pays voisin tout en restant en contact avec son frère au pays. Mais, le 13 juillet 2013, elle reçoit un appel de celui-ci, l’informant que des hommes surexcités étaient passés à la maison. Ils menaçaient de le tuer s’il ne leur indiquait pas où elle se trouve. Et comme il ne disait rien, il a été copieusement battu par ces hommes qui ont promis de revenir. Depuis ce dernier coup de fil, Martine ne parvient plus à joindre son frère car, c’est désormais une autre personne qui répond à son numéro. Kouamé Gblon Martine vit donc depuis dans la peur car elle se demande ce qui est arrivé à son frère. Elle vit surtout dans la hantise d’une agression.
Koukougnon Zabril
Son calvaire devait s’accroître pendant la crise post-électorale où les partisans de Laurent Gbagbo étaient particulièrement visés dans la commune d’Adjamé. Menacée, Martine ne devra sa vie sauve qu’à la magnanimité d’un voisin de quartier qui la prit dans sa voiture pour la déposer à la frontière du Ghana.
Elle se réfugia donc dans ce pays voisin tout en restant en contact avec son frère au pays. Mais, le 13 juillet 2013, elle reçoit un appel de celui-ci, l’informant que des hommes surexcités étaient passés à la maison. Ils menaçaient de le tuer s’il ne leur indiquait pas où elle se trouve. Et comme il ne disait rien, il a été copieusement battu par ces hommes qui ont promis de revenir. Depuis ce dernier coup de fil, Martine ne parvient plus à joindre son frère car, c’est désormais une autre personne qui répond à son numéro. Kouamé Gblon Martine vit donc depuis dans la peur car elle se demande ce qui est arrivé à son frère. Elle vit surtout dans la hantise d’une agression.
Koukougnon Zabril
