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Politique Publié le vendredi 4 octobre 2013 | Nord-Sud

Les critiques sans concession de N’Zuéba

© Nord-Sud Par Atapointe
Ouverture du 12e congrès ordinaire du PDCI-RDA, en présence de plus de 4 000 délégués
Jeudi 03 octobre 2013. Palais de la Culture de Treichville. Le 12e Congrès du PDCI-RDA qui se déroulera les 3,4 et 5 octobre, s`est ouvert en présence de plus de 4000 délégués.
Finalement, Henri Konan Bédié n’aura épargné personne. En se vidant, il a attaqué aussi bien ses alliés que ses adversaires. Au nombre de ces alliés, l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) dont le père-fondateur, Robert Guéï, est à la base de la chute du pouvoir d’Henri Konan Bédié. « Venus avec un esprit de vengeance, ils ont copieusement pillé ce qui appartenait aux militants du Pdci-Rda et également ce qui était le patrimoine de ce parti. Les nouveaux maîtres du pays installeront une justice expéditive, avec des bandes organisées à la manière de la mafia italienne dont elles prennent d’ailleurs les appellations: camorra, brigades rouges, etc. Le Pc-crise va s’illustrer dans cette sauvagerie. Tout y est passé : vols, viols, assassinats, etc. », a critiqué l’ancien chef de l’Etat, lors de son discours d’ouverture du congrès, avant de ‘’descendre’’ l’ancien régime frontiste. « Le Pdci-Rda éliminé, il fallait partager le gâteau, c’est-à-dire le pouvoir, entre ceux qui avaient participé à cette forfaiture. En toute apparence, le partage n’avait pas été fait à la satisfaction de tous, car deux années après, le 19 septembre 2002, intervient une mutinerie, à un mois du deuxième anniversaire de l’avènement de Laurent Gbagbo », a-t-il entamé ses critiques contre le Front populaire ivoirien (Fpi) et son leader, Laurent Gbagbo. « Le Fpi s’était signalé, dès son accession au pouvoir, par le versement du sang des Ivoiriens. Mais cela ne devait pas surprendre, car, déjà dans l’opposition, le Fpi se caractérisait par l’utilisation de la violence comme moyen privilégié de la conquête du pouvoir. Rappelons brièvement l’introduction de la machette à l’école par le bras séculier de ce parti, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), ainsi que l’assassinat dans des conditions horribles d’un étudiant du nom de Thierry Zebié en 1990 », a relevé Henri Konan Bédié. « Chacun garde également à l’esprit l’horreur indescriptible de l’accession de Laurent Gbagbo au pouvoir avec les morts dont on ne connaît pas le nombre exact du charnier de Yopougon. Dès l’installation des refondateurs au pouvoir, les massacres et les tueries ont commencé et se sont poursuivis. Les tueries étaient devenues si quotidiennes qu’elles semblaient ne plus émouvoir, puisqu’elles entraient impunément dans la pratique quotidienne. A cela sont venus s’ajouter les déchets toxiques achetés et déversés à différents endroits de la ville d’Abidjan », a-t-il ajouté, non sans se réjouir que Laurent Gbagbo ait terminé sa course à la Cour pénale internationale. « La paix revenue, le dictateur parti à la Cpi, il n’y avait donc plus de raisons pour que nous ne puissions pas nous retrouver », a-t-il encouragé.

MD
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