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Société Publié le mardi 8 octobre 2013 | Xinhua

Côte d’Ivoire : un écolier sur quatre n’a pas d’acte de naissance

© Xinhua Par DR
Education : Le président local de l`Union libanaise Culturelle Mondiale de San Pedro, Attié Yéya, récompense les meilleurs élèves du Lycée moderne Inagohi‏ de San Pedro.
San Pedro , Mercredi 24 Avril 2013
ABIDJAN - Un quart des élèves du cycle primaire en Côte d'Ivoire n' pas d'extrait d'acte de naissance et est menacé d'être exclu du système scolaire, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'Onu (OCHA).

"Un élève sur quatre des écoles primaires, soit 24,9%, n'a pas d'extrait d'acte de naissance", indique OCHA, citant des données du ministère ivoirien de l'Education nationale, dans son bulletin humanitaire du mois d'octobre.

"Sur plus de 3 millions d'élèves inscrits dans les écoles primaires de Côte d'Ivoire, près de 750.000 étaient dans ce cas à la fin de la dernière année scolaire", précise OCHA qui fait savoir que ce sont quelque 2,8 millions de mineurs (moins de 18 ans) qui n'ont pas été déclarés à l'état civil.

Les écoliers "sans papier" sont menacés d'être exclus du système scolaire.

Faute d'extrait d'acte de naissance, ces écoliers ne pourront pas présenter l'examen de fin d'études primaires et le concours d'entrée au collège, explique OCHA, non sans souligner que cette situation prive les écoliers de leurs "droits" et les expose à des "abus".

Pour réduire l'exclusion des enfants de l'école pour défaut d'extrait d'acte de naissance, le gouvernement a autorisé l'inscription dans les écoles publiques des enfants sans extraits d'acte de naissance.

Le gouvernement a également assoupli les conditions de déclaration de naissances en raison de la rébellion armée ouverte en 2002 et de la crise post-électorale de 2010-2011, en autorisant que les naissances de ces périodes soient directement déclarées dans les centres d'état civil sans passer par le processus judiciaire d'établissement de jugements supplétifs.

Les parents avaient jusqu'au 31 juillet 2012 pour le faire mais un nouveau délai de 24 mois a été accordé par le gouvernement.

"Il n'en reste aujourd'hui que 11 mois", prévient le Bureau de la coordination des affaires humanitaires qui croit savoir que le ministère de l'Education nationale entend organiser une "campagne d'enregistrement" entre octobre 2013 et mars 2014 pour "faire bouger les choses".
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