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Politique Publié le mercredi 9 octobre 2013 | Le Mandat

Cour Pénale Internationale : Liberté provisoire pour Gbagbo aujourd’hui ?

© Le Mandat Par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.
La Cour pénale internationale (CPI) rendra sa décision “en temps voulu’’ après l’audience de ce mercredi pour étudier à nouveau la demande de mise en liberté provisoire de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo , déjà rejetée cinq fois. « Ce mercredi 9 octobre à 09h30 (TU), une audience en séance publique aura lieu dans l’affaire « Le Procureur c. Laurent Gbagbo » devant la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale afin de recevoir des observations sur la question du maintien en détention de M. Gbagbo ou de sa mise en liberté provisoire », a affirmé le porte-parole de la Cour, Fadi Al Abadallah, à ALERTE INFO, hier mardi 8 octobre. « Suite à l'audience, la Chambre rendra en temps voulu une décision sur la question de la liberté ou de la détention de M. Gbagbo », a ajouté M. Abdallah. « Dans cette affaire, la première audience sur la question de la mise en liberté ou de la détention de M. Gbagbo a eu lieu le 30 octobre 2012. La question a également été examinée à quatre reprises par la Chambre (le 12 novembre 2012, le 18 janvier 2013, le 12 mars 2013, et le 11 juillet 2013) et la Chambre avait alors décidé que M. Gbagbo devait rester en détention au quartier pénitentiaire de la CPI », a conclu le porte-parole de la cour. Soupçonné d'être « co-auteur indirect » de crimes contre l’humanité lors des violences post-électorales de novembre 2010-avril 2011 qui ont officiellement fait 3.000 morts, Laurent Gbagbo est détenu à La Haye, siège de la CPI, depuis novembre 2011. Il est en attente du verdict de l’audience de confirmation des charges, préalable à l’ouverture ou non de son éventuel procès. La libération provisoire ou conditionnelle lui a été régulièrement refusée par la CPI qui estimait pour l’essentiel que l’ancien chef de l’Etat était trop populaire dans son pays et qu’il pourrait se soustraire à la justice en usant de ses soutiens. Les juges, évoquant des “preuves insuffisantes’’, ont ajourné le 3 juin dernier leur décision de confirmer ou non les charges qui pèsent sur lui et demandé au procureur Fatou Bensouda de mener une “enquête plus approfondie’’.
PN
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