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Politique Publié le dimanche 13 octobre 2013 | Présidence

Le Chef de l’Etat a pris part au 15ème Sommet extraordinaire de l’Union Africaine

© Présidence Par DR
Ouverture du 15ème sommet extraordinaire de l`U A
Samedi 12 octobre 2013. Addis Abéba (ETHIOPIE). Le Président de la République ivoirienne, SEM. Alassane OUATTARA participe à la cérémonie d`ouverture du 15ème sommet extraordinaire de l`U A.
Le Président de la République, SEM. Alassane OUATTARA, a pris part, ce samedi 12 Octobre 2013, à Addis-Abeba (ETHIOPIE), au 15ème Sommet extraordinaire de l’Union Africaine dont le thème est : « La Relation de l’Afrique avec la Cour Pénale Internationale (CPI). »
Intervenant à l’ouverture de ce Sommet, la Présidente de la Commission de l’UA, Dr Nkosazana Dlamini ZUMA, a indiqué que la rencontre de ce jour témoigne de l’importance de cette question dont la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement est saisie depuis longtemps.
Pour Dr Nkosazana Dlamini ZUMA, si l’Union Africaine est passée d’une politique de non-ingérence à une politique de non-indifférence et que 34 Etats africains sont parties prenantes au statut de Rome, c’est bien la preuve que le Continent africain est pour la lutte contre l’impunité.
Se prononçant ensuite sur les poursuites engagées par la CPI contre le Président et le Vice-Président du Kenya, elle a estimé que face aux progrès réalisés par le Kenya depuis la crise de 2007 en matière de paix et de réconciliation nationale et le rôle joué par ce pays sur le Continent au plan de la promotion de la paix et de la sécurité, le Conseil de sécurité des Nations-Unies et la Cour Pénale Internationale devraient oeuvrer aux côtés de l’Union Africaine à la consolidation du processus de paix dans ce pays.
Pour terminer, la Présidente de la Commission de l’UA a exhorté les Africains à mettre en oeuvre des mécanismes pour renforcer leurs Institutions judiciaires, notamment la Cour Africaine de Justice et des Droits de l’Homme, afin que la CPI devienne le dernier recours.
Pour sa Part, le Premier Ministre de la République Démocratique Fédérale d’Ethiopie et Président en exercice de l’Union Africaine, SEM. Hailemariam Desalegn, a abondé dans le même sens en affirmant que ‘’l’Afrique ne soutiendra jamais l’impunité de ses Dirigeants qui massacrent leur peuple.’’
Toutefois, estime-t-il, la résolution des conflits nécessite un équilibre entre la justice et la réconciliation nationale. C’est pourquoi, il a exhorté la Communauté internationale à
donner une chance aux processus de réconciliation nationale engagés au Soudan et au Kenya car, dans ces deux pays, beaucoup de progrès ont été accomplis dans les domaines de la paix, de la sécurité et du rapprochement des communautés.
Pour terminer, le Président en exercice de l’Union Africaine a soutenu que « l’objectif des pays africains n’est pas d’organiser une croisade contre la Cour Pénale Internationale, mais de prendre des mesures afin que la CPI prenne en compte les préoccupations de l’Afrique. »
A l’issue de la cérémonie d’ouverture, les Chefs d’Etat et de Gouvernement se sont retrouvés pour une session à huis-clos.
Dans le Communiqué final qui a sanctionné cette rencontre, la Conférence a décidé qu’aucun Chef d’Etat et de Gouvernement en exercice ne doit faire l’objet de poursuites devant la CPI.
Elle a invité le Kenya à adresser un courrier à la CPI, lui demandant de différer les procès à l’encontre de Son Président de la République et de son Vice-Président pendant la durée de leur mandat.
La Conférence a exhorté également les pays africains signataires du Traité de Rome à proposer des amendements à ce Traité et souligné, par ailleurs, que tout Etat membre pourrait éventuellement demander l’avis de l’Union Africaine, avant de transférer un individu à la CPI.
Elle a décidé, en outre, que les Etats de l’Union Africaine devront accélérer la mise en oeuvre de la Cour Africaine de Justice et des Droits de l’Homme et activer la compétence de cette Cour, afin qu’elle puisse juger les individus qui se sont rendus coupables de crimes graves.
Enfin, la Conférence a décidé de l’organisation d’un Sommet de l’Union Africaine d’ici fin Novembre pour évaluer la mise en oeuvre des décisions prises.
Au terme des travaux, le Président de la République a quitté Addis-Abeba à 14h40 mn GMT (17h40mn heure locale) pour Abidjan.
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