Le gérant de la société 7/7 Monde, qui édite l’hebdomadaire ‘’le Point d’Abidjan’’, Elie Hallassou, était le lundi dernier devant la presse pour apporter ceratines précisions sur la crise qui secoue son entreprise et dans laquelle le nom de la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a été abusivement exploité. Avant de s’excuser auprès de l’épouse du chef de l’Etat. En effet, en rupture de banc avec leur société, deux collaborateurs d’Elie Hallasssou ont fait circuler sur internet une lettre où ils accusent la Première dame d’être à la base de leur licenciement. Selon le conférencier, l’épouse du chef de l’Etat a été victime d’une affabulation de la part de ses deux ex-collaborateurs. C’est pourquoi, il a présenté ses excuses. «Il me revient en tant que patron de la société de présenter mes plus plates et sincères excuses à la Première dame, à son époux et au secrétaire général du RDR pour les diffamations dont je ne suis pas coupable mais dont je suis moralement responsable », a-t-il indiqué. Tout en précisant qu’il n’a jamais utilisé le nom de la Premier dame pour régler un différend avec ses employés. «Jamais je n’ai, de façon directe ou indirecte ou par parole, usé du nom de la Première dame, Dominique Ouattara, pour régler un quelconque conflit dans mon entreprise. Jamais je ne l’ai fait. Jamais cela ne me viendrait à l’esprit, par éducation parentale et religieuse. Car, cela ne prospérerait pas», a-t-il estimé. Tout en dénonçant des man?uvres politiciennes pour nuire à son image. C’est pourquoi, il a marqué son indignation devant ce qu’il a qualifié de cabale orchestrée par des hommes politiques tapis dans l’ombre par l’instrumentalisation d’une affaire privée. «Ils ambitionnent de porter un coup à l’honorable image de la Première dame et à celle de son époux», a-t-il regretté. Face à la gravité de l’affaire, Elie Hallassou a décidé de porter plainte contre ses deux ex-collaborateurs. «En plus du rectificatif, il faut que je porte plainte parce que l’affaire est trop grave. L’on accuse injustement et sans aucune preuve la Première dame de la République de Côte d’Ivoire de faire licencier des jeunes Ivoiriens. C’est insidieux et malsain. Il faut que ces débats xénophobes et tribaux s’arrêtent», a-t-il jugé.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara
