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Politique Publié le jeudi 17 octobre 2013 | Nord-Sud

Woï Messé, président du comité d’organisation du congrès de l’Udpci - «L’Udpci se portera bien si…»

© Nord-Sud Par DR
9ème anniversaire de la mort de Robert Guéï: l`hommage de l’Udpci à son 1er président
A l`occasion du 9éme anniversaire de l²assassinat du general Robert Guei, le Dr Albert Toikeusse Mabri, président de l’UDPCI et les militants et sympathisants du parti arc en ciel se sont retrouvés le lundi 19 septembre 2011, au siège de leur parti pour rendre hommage, à travers des prières, aux victimes du 19 septembre 2002.
Le président du comité d’organisation fait le bilan du pré-congrès de l’Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci), qui s’est tenu du 12 au 13 octobre à Grand-Bassam et affiche son optimisme quant à l’avenir du parti.

Quel bilan faites-vous du pré-congrès ?
Je suis l’organisateur de ce pré-congrès, donc pour moi le bilan est positif. Non seulement par la mobilisation parce que nous attendions 500 participants, nous en avons enregistré 894. Chacun a payé son transport pour venir à Bassam. Pendant deux jours, on a travaillé sans dormir. On n’a logé personne mais, tout le monde était là. Deuxième chose, le comité scientifique avait travaillé et les textes ont été élaborés. On avait vraiment de quoi à discuter. Pour moi, ça a été très bien et cela présage de ce que sera notre congrès à Yamoussoukro.

A quoi donc peut-on s’attendre à la grande réunion de Yamoussoukro ?
Pour le congrès, nous envisageons au minimum cinq mille participants. Disons, nous avons fait le tour et cela nous a permis de voir quelle était vraiment notre représentation sur le terrain. Parce que du fait de la longue période de crise que nous avons connue, il était bon, avant qu’on aille au congrès, de faire l’état des lieux. Le fait que les gens se soient déplacés à leurs propres frais pour venir et se présenter comme représentant à tel endroit, nous donne une idée de ce que sera le congrès de Yamoussoukro.

Vous l’avez dit, une organisation n’est pas toujours parfaite, quelles sont les difficultés éprouvées à cette assemblée?
Les difficultés auxquelles on a été confrontés, effectivement, nous avons prévu 500 participants, nous nous sommes retrouvés avec 894 personnes. Donc il y a eu près de 400 personnes qui sont venues en plus. Il fallait trouver des salles pour ce monde. Or l’hôtel où le pré-congrès s’est tenu ne pouvait pas contenir tous les participants. Il a fallu créer des salles annexes, trouver des écrans géants. Il a fallu mettre en place un système de communication pour permettre à ceux qui étaient dans les salles annexes de pouvoir communiquer, de poser des questions, de pouvoir échanger. Au niveau de la restauration, il fallait faire en sorte que tout le monde puisse manger. Dès lors que vous avez 400 personnes en plus, c’est-à-dire des gens qui n’étaient pas attendues qui sont arrivées, il fallait les enregistrer, leur faire des documents, parce que chaque congressiste avait un kit. Donc tout ceci, évidemment, a créé quelques problèmes que nous avons pu résoudre.

Vous avez eu à faire l’état des lieux au cours de ce pré-congrès. Peut-on dire aujourd’hui que l’Udpci se porte bien ?
Nous avons l’espoir que l’Udpci se portera bien.

Parce que l’Udpci ne  se porterait pas bien en ce moment?
On vient de traverser une crise où il y a eu tellement de problèmes qui se sont posés, les achats de conscience, etc. Si aujourd’hui on arrive à drainer du monde, cela signifie qu’après le congrès, nous allons pouvoir, sincèrement, aller sur le terrain et fortifier nos bases. Nous allons nous atteler à faire en sorte que l’Udpci soit un véritable parti sur lequel les Ivoiriens pourront compter dans l’avenir.

Entretien réalisé par Danielle Tagro
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