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Société Publié le mercredi 23 octobre 2013 | Le Nouveau Réveil

Collecte des données relatives à l’aide publique au développement : La Côte d’Ivoire à la recherche d’un dispositif plus opérationnel

Environ 85 acteurs de la gestion et de la coordination de l’aide publique sont réunis du 21 au 24 octobre à Grand Bassam dans le cadre de l’atelier de réflexion sur la méthodologie de collecte des données relatives à l’aide publique au développement, initié par le ministère auprès du Premier ministre, chargé de l’Economie et des finances (Mpmcef) en collaboration avec le Pnud et le secrétariat permanent du comité de mobilisation des ressources extérieures (Comorex). A l’ouverture, hier, le directeur de cabinet adjoint du Mpmcef, Gbané Abou, a indiqué au nom de la tutelle que «les travaux de cet atelier permettront d’améliorer la traçabilité de l’aide publique au développement ainsi que la qualité des données afin de permettre au gouvernement de prendre les décisions idoines pour le développement de la Côte d’Ivoire». Il a précisé qu’il sera question pour les participants d’identifier les ressources d’informations sur l’aide publique au développement, d’analyser les difficultés rencontrées à chaque niveau et proposer une stratégie d’approche des acteurs et de faire des propositions visant à améliorer la méthodologie de collecte des données et diffusion des informations. Pour sa part, Luc Grégoire, au nom des programmes du Pnud, a dit que ces rencontres doivent être enrichies et soutenues par des informations fiables sur le volume de l’aide, leur qualité, leur source, leur localisation et surtout leur impact dans le développement du pays. Il a ajouté que pour que le changement durable des modalités d’aide au développement dans lequel s’est engagé le pays puisse avoir l’impact recherché, le gouvernement doit assumer pleinement son rôle de leadership de coordination de l’aide, les partenaires au développement doivent donner les informations plus prévisibles et les collectivités, les organisations de la société civile, le secteur privé et le parlement dans leur diversité doivent véritablement être associées au processus de gestion de l’aide publique. Luc Grégoire a réaffirmé à cet effet que les partenaires au développement dans leur ensemble et le Pnud en particulier restent toujours disponibles pour toutes les sollicitations nécessaires pour faciliter les interactions en vue d’un dispositif plus opérationnel.

SYLVAIN TAKOUE
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