Abidjan - Les avocats de Charles Blé Goudé, farouche partisan de l’ex-président Ivoirien Laurent Gbagbo, ont demandé mercredi au gouvernement ivoirien de s’opposer au transfert de leur client devant les juridictions de la Cour pénale Internationale (CPI).
« Nous demandons au gouvernement de refuser le transfert de Charles Blé Goudé à la Cour Pénale Internationale », a déclaré le principal avocat de Charles Blé Goudé, Me Claver N’Dri au cours d’une conférence de presse.
Selon l’avocat, ce serait une injure aux juges ivoiriens que leur client soit jugé par la CPI expliquant que la justice ivoirienne dispose des moyens pour assurer le procès de l’ex-leader de la galaxie patriotique de Côte d’Ivoire.
« De la même façon que la justice s’est dite compétente à juger l’ex-Première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, de cette même façon, elle devrait se déclarer compétente à juger notre client, dans la mesure où ce sont les mêmes faits qui leurs sont reprochés », a poursuivi Me N’dri.
Par ailleurs, le collectif des avocats a demandé que « les conditions de détention de Blé Goudé soient revues afin qu’il ait accès à ses avocats comme tous les autres détenus ». « Notre client dort à même le sol, et mange une seule fois par jour dans un sachet noir », a-t-il révélé.
Abordant le fond du dossier de leur client, Me N’Dri a soutenu qu’aucun rattachement ne lie Blé Goudé aux faits qui lui sont reprochés. « Qu’on nous donne le nom de la fille dont on dit avoir été violée par notre client », a-t-il dit en relevant que la partie plaignante a du mal à trouver des preuves contre son client.
« On relie Blé Goudé à Laurent Gbagbo, mais si vous n’êtes pas capables de trouver des preuves contre le gros poisson, ce n’est pas contre son fil que vous en trouverez », a estimé le collectif d’avocats selon qui la marche de la Côte d’ivoire vers la réconciliation ne pouvait toutefois pas se faire sans Charles Blé Goudé.
En exil au Ghana depuis la fin de la crise postélectorale en avril 2011, Charles Blé Goudé a été arrêté le 17 janvier 2013 dans ce pays puis extradé vers la Côte d’Ivoire où il gardé en résidence « protégée » selon les autorités ivoiriennes. Il est poursuivi pour crime contre l’humanité.
Le mardi 1er octobre dernier, la CPI a levé le scellé sur le mandat d’arrêt contre l’ancien leader de la jeunesse pro-Gbagbo datant de décembre 2011.
SB/mc/ls/ APA
« Nous demandons au gouvernement de refuser le transfert de Charles Blé Goudé à la Cour Pénale Internationale », a déclaré le principal avocat de Charles Blé Goudé, Me Claver N’Dri au cours d’une conférence de presse.
Selon l’avocat, ce serait une injure aux juges ivoiriens que leur client soit jugé par la CPI expliquant que la justice ivoirienne dispose des moyens pour assurer le procès de l’ex-leader de la galaxie patriotique de Côte d’Ivoire.
« De la même façon que la justice s’est dite compétente à juger l’ex-Première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, de cette même façon, elle devrait se déclarer compétente à juger notre client, dans la mesure où ce sont les mêmes faits qui leurs sont reprochés », a poursuivi Me N’dri.
Par ailleurs, le collectif des avocats a demandé que « les conditions de détention de Blé Goudé soient revues afin qu’il ait accès à ses avocats comme tous les autres détenus ». « Notre client dort à même le sol, et mange une seule fois par jour dans un sachet noir », a-t-il révélé.
Abordant le fond du dossier de leur client, Me N’Dri a soutenu qu’aucun rattachement ne lie Blé Goudé aux faits qui lui sont reprochés. « Qu’on nous donne le nom de la fille dont on dit avoir été violée par notre client », a-t-il dit en relevant que la partie plaignante a du mal à trouver des preuves contre son client.
« On relie Blé Goudé à Laurent Gbagbo, mais si vous n’êtes pas capables de trouver des preuves contre le gros poisson, ce n’est pas contre son fil que vous en trouverez », a estimé le collectif d’avocats selon qui la marche de la Côte d’ivoire vers la réconciliation ne pouvait toutefois pas se faire sans Charles Blé Goudé.
En exil au Ghana depuis la fin de la crise postélectorale en avril 2011, Charles Blé Goudé a été arrêté le 17 janvier 2013 dans ce pays puis extradé vers la Côte d’Ivoire où il gardé en résidence « protégée » selon les autorités ivoiriennes. Il est poursuivi pour crime contre l’humanité.
Le mardi 1er octobre dernier, la CPI a levé le scellé sur le mandat d’arrêt contre l’ancien leader de la jeunesse pro-Gbagbo datant de décembre 2011.
SB/mc/ls/ APA
