Abidjan - L’expert indépendant de l’ONU sur les questions des droits de l’Homme en Côte d’ivoire sur les questions des droits de l’Homme en Côte d’ivoire, Doudou Diène, a souhaité mercredi que la justice ivoirienne accorde la liberté provisoire à tous les proches de l'ex-chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo, détenus depuis la fin de la crise postélectorale (2010-2011), en attente de jugement.
"Je plaide pour que l’acte symboliquement significatif, pris par la justice ivoirienne, de liberté provisoire accordée à un certain nombre de 14 responsables (pro-Gbagbo) lié à la crise postélectorale, soit appliqué à tous les détenus", a déclaré M. Diène, soulignant cela "doit permettre à la fois la relance du débat politique, mais également, doit être suivie de la mise en œuvre d’une justice équitable et impartiale"
"La liberté provisoire ne ferme pas les voies de la justice", a prévenu le juriste sénégalais, qui achève une mission d’évaluation à en Côte d’Ivoire.
Le 5 août, la justice ivoirienne avait accordé la liberté provisoire à 14 personnalités proches de Laurent Gbagbo dont Affi N’Guessan, président de son parti, le Front Populaire ivoirien (FPI), détenus pour la plupart depuis la chute du régime de leur leader, le 11 avril 2011.
Ce dernier avait précipité son pays dans une grave crise, marquée par des affrontements armés, en refusant de céder le pouvoir après avoir perdu l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Ces violences avaient fait plus de 3000 morts.
(AIP)
tm
"Je plaide pour que l’acte symboliquement significatif, pris par la justice ivoirienne, de liberté provisoire accordée à un certain nombre de 14 responsables (pro-Gbagbo) lié à la crise postélectorale, soit appliqué à tous les détenus", a déclaré M. Diène, soulignant cela "doit permettre à la fois la relance du débat politique, mais également, doit être suivie de la mise en œuvre d’une justice équitable et impartiale"
"La liberté provisoire ne ferme pas les voies de la justice", a prévenu le juriste sénégalais, qui achève une mission d’évaluation à en Côte d’Ivoire.
Le 5 août, la justice ivoirienne avait accordé la liberté provisoire à 14 personnalités proches de Laurent Gbagbo dont Affi N’Guessan, président de son parti, le Front Populaire ivoirien (FPI), détenus pour la plupart depuis la chute du régime de leur leader, le 11 avril 2011.
Ce dernier avait précipité son pays dans une grave crise, marquée par des affrontements armés, en refusant de céder le pouvoir après avoir perdu l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Ces violences avaient fait plus de 3000 morts.
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