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Santé Publié le jeudi 24 octobre 2013 | AIP

Le chef du CTS de Bouaké invite les populations au don de sang

Bouaké, Le chef de service du Centre de transfusion sanguine de Bouaké, Dr Bierou Bodé Thomas, a invité mercredi, lors d’un entretien avec l’AIP, les populations au don volontaire de sang, pour permettre au centre d’être autosuffisant et de répondre favorablement aux besoins des patients.

Dr Bierou, a indiqué que depuis l’ouverture du laboratoire de préparation des produits sanguins en septembre 2012, le centre arrive à satisfaire les demandes, mais n’est pas encore autosuffisant, au regard des normes définies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Pour être autosuffisant selon l’OMS, il faudrait que 1% de la population donne régulièrement son sang. Ce qui voudrait dire que le Centre de transfusion sanguine (CTS) de Bouaké qui couvre, en plus de la région de Gbèkè, Mankono, Katiola, Dabakala et Daouko, devrait recevoir au moins 15.000 dons dans l’année.

Cette année, du 1er janvier au 30 septembre, le CTS a pu collecter 9.500 poches de sang. En 2011 et 2012, le centre avait respectivement prélevées 6.048 et 8.606 poches.

Dr Bierou qui salue ces progrès dont il souhaite le maintien, pour l’atteinte de l’objectif, a fait savoir qu’ils ont été réalisés grâce à l’appui du ministère de tutelle, du directeur national du CNTS, Dr Konaté Seidou et des autorités locales.

"Les besoins d’un centre de transfusion, ce sont les donneurs", a signifié le premier responsable du CTS qui donne des raisons supplémentaires pour montrer la nécessité de mobiliser beaucoup plus de donneurs pour l’autosuffisance en produits sanguins.

En raison de la gratuité des soins ciblés, les produits sanguins sont cédés gratuitement aux enfants de zéro à cinq ans et aux femmes enceintes qui constituent 70% de la consommation des produits du centre de transfusion, précise-t-il.

Ouvert en 1991, le Centre de transfusion sanguine de Bouaké, le deuxième du pays, était doté des structures qui permettaient de collecter et de préparer les sanguin jusqu’en 2012 où il a été contraint de fermer ses portes du fait de la crise militaro-politique. Le centre a été ré ouvert en 2007. Ses activités se limitaient à la collecte jusqu’à l’ouverture du laboratoire de préparation des produits sanguins septembre 2012.

(AIP)
Nbf/kam
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