Abidjan (Côte d’Ivoire) - Près de 400 millions de fcfa ont été récoltés dans la nuit de vendredi à samedi par l’ex-Première dame ivoirienne, Henriette Konan Bédié à l’occasion de la 9ème édition du gala de son Organisation non gouvernementale (Ong) « Servir », organisée dans un grand hôtel d’Abidjan autour du thème : « l’hôpital des reins : un défis vital à relever », a constaté APA sur place.
«Nous sommes réunis ce soir pour poursuivre le combat contre l’insuffisance rénale qui passent nécessairement par des structures sanitaires suffisantes et adéquates, ainsi qu’une solution curative de greffe rénale », a déclaré Henriette Konan Bédié situant les enjeux de la construction de l’hôpital de dialyse et de greffe des reins d’Abidjan initiée par son Ong.
«La vision est grande et elle nous amène à tourner notre regard vers vous, généreux donateurs pour rendre possible la construction du Centre international d’hémodialyse et de greffe rénale », a-t-elle poursuivi en saluant la « fidélité et l’engagement constants » des âmes généreuses aux côtés de « Servir ».
«Grâce à Dieu et à votre appui constant, je suis certaine que l’année 2014 verra les murs de notre hôpital sortir de terre » a encore dit l’ex-Première dame selon qui « ensemble nous devrons soutenir ce projet de haute portée humanitaire pour combattre ce tueur silencieux, qui crée sans cesse la désolation au sein de nombreuses familles ».
« Je suis convaincue que l’inclusion de toutes nos volontés est essentielle et permettra de venir à bout de ce mal pernicieux », a conclu Henriette Konan Bédié.
Plusieurs personnalités dont l’ancien Chef de l’Etat ivoirien, Henri Konan Bédié, le Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigabfori Soro et le Premier ministre Daniel Kablan Duncan ont participé à cette soirée de gala ainsi que des entreprises publiques et privées.
Rappelant que ce projet a été lancé lors de la 7ème édition du diner gala de l’Ong « Servir » en 2011, Patrick Banga Amoakon, le Président délégué de cette Ong, a expliqué qu’après la 8ème édition, plusieurs étapes ont été franchies. « A ce jour les travaux de terrassement et la clôture sont achevés », s’est-t-il félicité en déclinant les autres étapes de cet ambitieux projet.
Une tombola et deux ventes aux enchères ont notamment meublé cette soirée de bienfaisance parrainée par l’homme d’affaire nigérian, Aliko Dangoté, exerçant dans la micro finance. Pour sa première contribution, il a offert la somme de 250 000 dollars américains, soit près de 125 millions de fcfa.
Au chapitre de la vente aux enchères, une montre de marque Chopard a été achetée à 7,5 millions de fcfa par le Chef du gouvernement, Daniel Kablan Duncan pour un prix de départ de 5 millions de fcfa. Il l’a offert à Henriette Konan Bédié.
Un véhicule 4*4 de marque Kia Sorento qui coûte 18 millions de fcfa a été acheté à 30 millions de fcfa par le Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan et l’ancien Premier Jeannot Ahoussou. Ces trois personnalités ont décidé selon M. Soro de s’associer pour acheter ce véhicule en vue de soutenir l’Ong « Servir ».
Les tickets qui donné droits à dix personnes autour d’une table ont coûté entre 3,5 et 4 millions de fcfa pour un total 85 tables. En plus des films institutionnels projetés et retraçant les actions de « Servir », la note de gaité a été assurée par plusieurs artistes et humoristes.
Le président de l’Association ivoirienne des dialysés et insuffisances rénales (Aidir), Moussa Bamba, avait salué le 25 septembre dernier dans un entretien à APA en marge du lancement de ce gala, l’avènement de cet hôpital et appelé l’Etat à soutenir cette initiative.
L’hôpital de dialyse et de greffe d’Abidjan sera construit dans la commune d’Attécoubé, située au Centre-Ouest de la ville sur une superficie de quatre hectares.
Il comprendra cinq services intégrés. Il s’agit notamment d’un centre de formation doté d’un amphithéâtre et de trois salles de travaux dirigés. Un service de consultation avec cinq bureaux de médecins spécialistes ainsi qu’une unité de dialyse et de greffe.
Le quatrième service prévu est un laboratoire doté d’équipements modernes de dernières générations. Enfin, le service le plus ambitieux de ce projet sera l’unité de transplantation rénale avec un plateau technique dédié et spécialisé.
Lancé en 2011 lors de la 7ème édition du gala de Servir, ce projet de la construction de cet hôpital coûtera 5 milliards de fcfa qui devront être mobilisés par Servir, cette Ong à vocation caritative créée en 1996 par la Première dame d’alors, Henriette Konan Bédié.
Un million deux cent mille patients sont dialysés dans le monde. En Côte d’Ivoire, près de 6% de la population sont touchés par cette maladie pernicieuse. 400 malades suivent actuellement leur traitement au Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Cocody, Treichville et Yopougon sans compter ceux qui se traitent dans les établissements privés.
En plus, 300 à 400 patients sont sur la liste d’attente, selon M. Bamba qui précise que dans le pays, le dialyse coûte 1750 fcfa par séance dans les établissements sanitaires publics et entre 80 000 et 110 000 fcfa dans les cliniques privées.
En Côte d’Ivoire où les centres de dialyse sont rares, le patient a droit à deux séances de traitement par semaine contre trois, selon la norme.
«Nous sommes réunis ce soir pour poursuivre le combat contre l’insuffisance rénale qui passent nécessairement par des structures sanitaires suffisantes et adéquates, ainsi qu’une solution curative de greffe rénale », a déclaré Henriette Konan Bédié situant les enjeux de la construction de l’hôpital de dialyse et de greffe des reins d’Abidjan initiée par son Ong.
«La vision est grande et elle nous amène à tourner notre regard vers vous, généreux donateurs pour rendre possible la construction du Centre international d’hémodialyse et de greffe rénale », a-t-elle poursuivi en saluant la « fidélité et l’engagement constants » des âmes généreuses aux côtés de « Servir ».
«Grâce à Dieu et à votre appui constant, je suis certaine que l’année 2014 verra les murs de notre hôpital sortir de terre » a encore dit l’ex-Première dame selon qui « ensemble nous devrons soutenir ce projet de haute portée humanitaire pour combattre ce tueur silencieux, qui crée sans cesse la désolation au sein de nombreuses familles ».
« Je suis convaincue que l’inclusion de toutes nos volontés est essentielle et permettra de venir à bout de ce mal pernicieux », a conclu Henriette Konan Bédié.
Plusieurs personnalités dont l’ancien Chef de l’Etat ivoirien, Henri Konan Bédié, le Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigabfori Soro et le Premier ministre Daniel Kablan Duncan ont participé à cette soirée de gala ainsi que des entreprises publiques et privées.
Rappelant que ce projet a été lancé lors de la 7ème édition du diner gala de l’Ong « Servir » en 2011, Patrick Banga Amoakon, le Président délégué de cette Ong, a expliqué qu’après la 8ème édition, plusieurs étapes ont été franchies. « A ce jour les travaux de terrassement et la clôture sont achevés », s’est-t-il félicité en déclinant les autres étapes de cet ambitieux projet.
Une tombola et deux ventes aux enchères ont notamment meublé cette soirée de bienfaisance parrainée par l’homme d’affaire nigérian, Aliko Dangoté, exerçant dans la micro finance. Pour sa première contribution, il a offert la somme de 250 000 dollars américains, soit près de 125 millions de fcfa.
Au chapitre de la vente aux enchères, une montre de marque Chopard a été achetée à 7,5 millions de fcfa par le Chef du gouvernement, Daniel Kablan Duncan pour un prix de départ de 5 millions de fcfa. Il l’a offert à Henriette Konan Bédié.
Un véhicule 4*4 de marque Kia Sorento qui coûte 18 millions de fcfa a été acheté à 30 millions de fcfa par le Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan et l’ancien Premier Jeannot Ahoussou. Ces trois personnalités ont décidé selon M. Soro de s’associer pour acheter ce véhicule en vue de soutenir l’Ong « Servir ».
Les tickets qui donné droits à dix personnes autour d’une table ont coûté entre 3,5 et 4 millions de fcfa pour un total 85 tables. En plus des films institutionnels projetés et retraçant les actions de « Servir », la note de gaité a été assurée par plusieurs artistes et humoristes.
Le président de l’Association ivoirienne des dialysés et insuffisances rénales (Aidir), Moussa Bamba, avait salué le 25 septembre dernier dans un entretien à APA en marge du lancement de ce gala, l’avènement de cet hôpital et appelé l’Etat à soutenir cette initiative.
L’hôpital de dialyse et de greffe d’Abidjan sera construit dans la commune d’Attécoubé, située au Centre-Ouest de la ville sur une superficie de quatre hectares.
Il comprendra cinq services intégrés. Il s’agit notamment d’un centre de formation doté d’un amphithéâtre et de trois salles de travaux dirigés. Un service de consultation avec cinq bureaux de médecins spécialistes ainsi qu’une unité de dialyse et de greffe.
Le quatrième service prévu est un laboratoire doté d’équipements modernes de dernières générations. Enfin, le service le plus ambitieux de ce projet sera l’unité de transplantation rénale avec un plateau technique dédié et spécialisé.
Lancé en 2011 lors de la 7ème édition du gala de Servir, ce projet de la construction de cet hôpital coûtera 5 milliards de fcfa qui devront être mobilisés par Servir, cette Ong à vocation caritative créée en 1996 par la Première dame d’alors, Henriette Konan Bédié.
Un million deux cent mille patients sont dialysés dans le monde. En Côte d’Ivoire, près de 6% de la population sont touchés par cette maladie pernicieuse. 400 malades suivent actuellement leur traitement au Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Cocody, Treichville et Yopougon sans compter ceux qui se traitent dans les établissements privés.
En plus, 300 à 400 patients sont sur la liste d’attente, selon M. Bamba qui précise que dans le pays, le dialyse coûte 1750 fcfa par séance dans les établissements sanitaires publics et entre 80 000 et 110 000 fcfa dans les cliniques privées.
En Côte d’Ivoire où les centres de dialyse sont rares, le patient a droit à deux séances de traitement par semaine contre trois, selon la norme.
