x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le lundi 28 octobre 2013 | Le Patriote

Cour pénale internationale : Liberté provisoire de Gbagbo un véritable leurre

© Le Patriote Par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.
Ses partisans, espéraient-ils une liberté provisoire - peut-être - qu’il en serait autrement ? Une fois de plus – ils vont lourdement se tromper sur le compte de la Cour Pénale Internationale. Car la CPI en avait donné le ton lors de l’audience de formalité du 09 octobre dernier à laquelle le prévenu Laurent Gbagbo n’a pas daigné assister, préférant rester dans sa cellule. « Pas question d’accorder une liberté provisoire à Laurent Gbagbo. Bien qu’incarcéré, Laurent Gbagbo est informé de ce qui se passe à l’extérieur et n’a donc pas besoin de liberté provisoire .Sa position politique et professionnelle, ses contacts internationaux et ses liens pourraient sérieusement entamer la bonne marche de la justice, si le prévenu bénéficie d’une liberté conditionnelle ». Mieux avait argumenté le procureur Mc Donald « sa situation financière et ses ressources en termes de réseaux et de finances sont des facteurs pertinents de l’existence de risque de fuite ». Ces arguments de poids avaient suffi pour fonder la décision de refus du juge Silvia de Gurmendi d’une probable liberté provisoire à l’ancien dictateur d’Abidjan. Face à ces arguments, en effet, la chambre préliminaire n’a pas suivi le plaidoyer de maître Altit qui, alléguant bec et ongle que le procureur n’a aucune preuve relative à l’existence des comptes « secrets de son client. Et que la détention prolongée de Laurent Gbagbo aurait des conséquences dommageables et irrémédiables sur son état de santé. Plaidoyer qui n’avait pas été considéré par la juge de Gurmendi estimant qu’il y a suffisamment de preuves de croire en la responsabilité pénale de Laurent Gbagbo dans les crimes contre l’humanité commis en Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011,ayant pris la forme de meurtres (article 7-1-a du Statut), de viols et d’autres formes de violences sexuelles (article 7-1-g), d’ actes inhumains (article 7-1-k) et d’actes de persécution. La Cour d’appel de la Chambre préliminaire qui examinera ce mardi le pourvoi en cassation pour ce qui est de la mise en liberté provisoire de Laurent Gbagbo, étant bien attendu que les arguments invoqués par le Procureur Mc Donald suffisent eux seuls pour convaincre les plus septiques. Il faut donc visiblement croire à une situation de statu quo pour le pensionnaire le plus célèbre de la prison de Scheveningen de la Haye. En effet, il ne fait l’ombre d’aucun doute, la prison de la Haye restera hermétiquement sur Laurent Gbagbo.
Moussa Keita
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ