x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mardi 29 octobre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Patrimoine / Journée Mondiale du Patrimoine Audiovisuel : Mme Affousiata Bamba-Lamine exhorte à privilégier le support audiovisuel

© L’intelligent d’Abidjan Par Ahou Suzanne
Communication: le comité de suivi des recommandations des états généraux de la presse installé par Me Affoussiata Bamba-Lamine
Lundi 23 septembre 2013. Abidjan. Cabinet du ministère de la Communication, tour C, cité administrative. Le ministre de la Communication, porte-parole adjoint du gouvernement, Me Affoussiata Bamba-Lamine procède à l`installation du comité de suivi des recommandations des états généraux de la presse (EGP)
La Bibliothèque nationale de Côte d’Ivoire (Bnci) au Plateau a abrité le 28 octobre 2013 la célébration de la 7è Journée Nationale du patrimoine audiovisuel – qui mondialement est célébrée le 27 du même mois. Célébrée en Côte d’Ivoire à l’initiative de la Fédération ivoirienne des créateurs et conservateurs d’images de Côte d’Ivoire (Ficci), l’édition 2013 interpelle sur le thème «La contribution des archives audiovisuelles à l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020».
Ce thème, selon Mme Affoussiata-Bamba Lamine, ministre de la Communication interpelle le gouvernement, les partenaires au développement, les professionnels au développement à se mobiliser pour la préservation du patrimoine audiovisuel ivoirien – constitué d’enregistrements sonores et d’images fixes ou animées.
La ministre s’est préoccupée de l’état de conservation des archives audiovisuelles de la Côte d’Ivoire : Qu’en est-il aujourd’hui de la mémoire nationale collective en termes de récits historiques, de pharmacopée, de technique culturale et architecturale?
La ministre de la Communication et porte-parole adjoint du gouvernement, a exhorté les hommes acteurs du domaine à privilégier le support audiovisuel – «le plus approprié et le plus sûr», moyens utilisés pour la préservation et la pérennisation de la mémoire sociale.
Madame Affoussiata Bamba Lamine a affirmé que les archives audiovisuelles qui, dans les nations développées sont de «véritables trésors nationaux», sont dans les sociétés africaines «méconnues et ignorées». Car ces sociétés africaines sont «marquées par l’oralité».
«Il importe que la Côte d’Ivoire qui aspire devenir un pays moderne dans moins d’une dizaine d’années, sous l’impulsion du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, accorde plus d’importance à la conservation de ses archives, toutes catégories confondues, en privilégiant le support audiovisuel a conclu la ministre».
Le ministère de la Communication entend donc mettre en œuvre des projets pour sauvegarder les arichees audiovisuelles nationales. Elle cite l’inventaire de celles-ci, l’élaboration et l’adoption des textes fixant les principes directeurs normatifs, l’harmonisation du cadre juridique des archives audiovisuelles, etc.
Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman s’est dit préoccupé de l’enjeu qui est la préservation du patrimoine audiovisuelle «en voie de disparition». «Les pays africains sont obligés de se tourner vers l’Ina [Ndlr ; Institut national de l’audiovisuel en France] pour avoir de la documentation. Nous sommes interpellés», a-t-il précisé.
Mise en place depuis 2005, la Ficci a pris le défi de faire vivre les archives audiovisuelles en Côte d’Ivoire. Son président – par ailleurs producteur de media, Honoré Zué a expliqué que depuis 2010 un archivage est fait en collaboration avec les archivistes et documentaristes de différents ministères. «Avant cette période, nous étions obligé d’aller vers l’Ina. Mais, depuis 2010 nous avons toutes archives chez nous. Je pense que c’est un pas qui est fait pour ne plus aller vers l’Ina», s’est-il réjouit. Pour la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), Honoré Zué a fait savoir que depuis sa création à nos jours, «la Rti peut disposer de près de 5000 heures d’archives - sur supports audiovisuels (cassettes)». Quant à la Radio, ce sont près de 3000 heures parce que, justifie-t-il, «il n’y avait pas de support pour pouvoir les conserver. On avait des vinyles. On faisait des émissions en direct et on n’avait pas pu tout conserver. Quand à la télévision, le direct était toujours enregistré».
Une projection de film a permis de donner une vision de la Ficci pour la valorisation des archives de la Rti. Trois panels ont marqué la célébration de la journée nationale. «La contribution des archives audiovisuelles au développement de la Côte d’Ivoire émergente en 2020» a été présentée par le directeur des archives nationales, Dr. Bahi Gouro Venance. Le directeur de la Rti, Ahmadou Bakayoko s’est prononcé sur «La vision de la Rti sur les archives audiovisuelles» quant à Hien Sié – directeur de la maison du cinéma à l’Onac-Ci, il a entretenu le public sur «Les archives cinématographiques en Côte d’Ivoire, quelle réalité»...
Koné Saydoo

Vidéo associée

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ